Dvan

Lorsque je marche dans le parc, la nuit, tout est calme. C’est presque inattendu après le tumulte de la journée. Alors que le soleil est couché, des hommes ainsi que des femmes sortent de leurs abris pour retrouver les ruelles malodorantes.

Le vent fait bouger les feuilles avec douceur, ce qui provoque un petit bruit apaisant. La vie est présente ici, même si on ne sait pas la voir. Discrètement, elle murmure pour qui voudrait l’entendre. Le moindre bruissement est un message. L’humain n’est pas tout puissant. Il n’est pas le seul.

Appuyé contre le tronc de l’arbre, j’attends. Viendra bien un moment où quelqu’un se perdra ici. Quelqu’un qui pourra me servir de repas… Ce n’est pas que j’aime ça, mais je n’ai pas le choix.

Je ferme les yeux. Autant profiter du calme. J’ai toute la nuit devant moi.