Après ce long moment durant lequel j'ai encore approfondi, (je sais, pas terrible comme choix de mot, mais je ne voulais pas avoir la prétention d'écrire « amélioré ») ma connaissance d'Asaéa, nous nous rhabillâmes et remontèrent, Les rares personnes encore présentes, fort imbibées pour la plupart, étaient assez impressionnées bien sûr.
Comme d'habitude, les adeptes chercheront ceux attendant des proches descendus qui ne remonteraient jamais et se chargeraient de leur cas. Sorte de rituel initiatique pour les nouveaux choisis, il ne suffit plus de chasser au hasard, mais des gens bien précis parfois à plusieurs, et dans la plus grande discrétion, en général les salles sont choisies assez loin de postes de police, et dans des zones peu fréquentées le soir, cela plaît aux gothiques en plus .
C'est assez marrant cette mode gothique, elle est souvent liée à l'amour des vampires, est-ce un hasard ou une fuite. Il y a plus de chances qu'un vampire assez charismatique, ait eu suffisamment de connaissances ou relations qui étaient fan de ses fringues, et qui se serait laissé aller afin d'impressionner des femmes, ou des hommes, ou les deux. Je ne crois pas au hasard. A chaque époque , il y en a eu. Je veux parler des « fuites ».
Beaucoup d'entre nous voient le fait de se nourrir comme une corvée. Mais bon, il y en a autant qui adorent ça. La sensation éprouvée après avoir senti la vie se terminer dans le sang qu'on boit est incroyablement forte. On se sent des dieux. Ce qui est vrai en fait, si des dieux, il y a, il est clair que nous sommes en haut de la pyramide.
Et moi?, me direz vous. Non, je ne vais pas vous dire être le plus fort ou le meilleur. Chacun d'entre nous a des ambitions. Deux mois après une transformation, quasiment tous les nouveaux ont envie de défier le monde et finissent dans le caniveau.
Je déteste ces rituels d'initiation. J'ai autre chose à foutre. Mais il nous faut garder ces coutumes afin d'assurer une « descendance » dans une toute relative discrétion.
Pour en revenir aux vêtements, le noir nous convient bien, nous agissons la plupart du temps la nuit. Contrairement aux croyances, le soleil ne nous tue pas, mais il nous blesse, surtout les yeux, suffisamment pour l'éviter. Peu de vampires vrais vivent dans les pays chauds, si ce n'est dans les villes. Quoi que même dans les pays tempérés c'est le cas. Dans les campagnes , les disparitions sont plus remarquées.
Je fais un dernier tour de salle, suivi par mes fidèles, histoire de voir si certains d'entre nous n'ont pas été oubliés ou vivent en dehors du cercle sans le savoir. J'en remarque deux dont le sang est assez fort pour être des nôtres, je les signale, un de mes soldats l'observera quelques jours ou semaines s'il hésite sur la volonté du candidat potentiel.
La plupart des nouveaux vampires sont déboussolés, et échappent à leur créateurs. Puis, des mois plus tard (souvent après avoir fait un carnage), se retrouvent soit en prison , soit abattus, ou soit encore, dans des soirées telles que celle-ci. Tous ou presque deviennent gothiques, bien que le terme soit galvaudé, certains s'habillent simplement en noir et restent discrets, mais on les traitent de gothiques comme si c'était une insulte. Il y a aussi les satanistes, où échouent certains nouveaux perdus. Alors que ces satanistes ne sont que des marioles croyant être tout près du savoir ultime. J'en fais souvent mes proies.
Mon tour fini je fais signe aux autres que je vais sur les toits, les neuf me suivent, Asaéa me collant mentalement, il y avait quelque chose qui était passé entre nous ce soir. Curieusement , j'en étais heureux, il y avait bien longtemps que je n'avais ressenti ça. Du toit nous les vîmes, les « rats ». Des vampires dégénérés, se contentant des victimes des autres, voire des animaux morts, mais capables, en meute, de s'en prendre à n'importe qui. Pas mal de vampires étaient tombés sous leurs coups. Ne jamais sous-estimer ses adversaires si dégénérés qu'ils soient. Toutes les nuits , l'un d'entre nous faisait une ronde. Par chance ils émettaient une forte "odeur" qui nous permettaient de les localiser, et de les chasser avant qu'ils ne commettent un meurtre qui alerteraient les autorités. Pour le moment , on a chaque fois pu arranger les choses. Mais nous devons rester prudents, surtout si Velda tentait vraiment de se rapprocher de mon territoire.
Si elle osait le faire c'est qu'elle avait fait alliance avec nos ennemis ancestraux. Oui, pour cela , vos récits ont vu juste.
Je vais chasser les rats, alors je vous expliquerai après….
LeConteur.fr | Qui sommes-nous ? | Nous contacter | Statistiques |
Découvrir Romans & nouvelles Fanfictions & oneshot Poèmes |
Foire aux questions Présentation & Mentions légales Conditions Générales d'Utilisation Partenaires |
Nous contacter Espace professionnels Un bug à signaler ? |
2835 histoires publiées 1284 membres inscrits Notre membre le plus récent est Les Petits Contes |