Au delà de ces mots il y a une quête personnelle intemporelle: qui suis-je ? Une quête de sens qui décrit chacune de mes réflexions et guide toutes mes actions. Comprendre le raison de ma présence ici serait un moyen de donner vie à une certaine version de moi. Fatalement, cela voudrait également dire refuser d’autres mois qui auraient pu être. Si nous sommes ainsi ou celle-ci, celui-ci, alors, nous ne sommes pas ainsi, ou celle-ci, celui-ci. Choisir c’est renoncer. Et si au delà de ces renoncement les doutes prenez fin ? Enfin. Pour laisser place aux rêves.
À force de reculer pour prendre de l’élan, on fini par ne jamais sauter. Tous ces accompalissements qui tournent dans notre tête sont freinés par nos peurs, les peurs des autres. Tant de limites qui nous semble insurmontables. Hors, finalement, il ne s’agit que de sauter. Car seule la personne qui aura passé le cap connaitre la sensation de liberté qui vient avec ce grand saut . Seule cette même personne connaitra ce qui se trouvait au fond du précipice. Les autres, ceux restés au bord du ravin à force d’hésitations et de doutes ne pourront que se contenter de leurs projections de cette expérience, de leur imagination empoisonnées par leurs peurs et celles des autres.
La chute sera certainement violente, parfois douloureuse, mais elle aura le mérité, dans son expérience, de nous apporter un nouveau regard sur nous-même et nos propres capacités. Je ne dis pas que l’échec est beau. C’est faux, L’échec, comme les épreuves, est inévitablement monstrueux. Face à notre propre incapacité on découvre ce que l’on n’est pas ou ce que l’on n’est pas encore. C’est déstabilisant, frustrant, injuste. Pourtant, c’est souvent le seul moyen de se fixer un nouveau cap, plus réalise et d’avancer, pas à pas.
Dans une société qui nous parle de confiance en soi, de développement personnel et de meilleures versions de soi-même à longueur de journée, il est difficile de se rappeler notre droit à l’échec, à l’ignorance et à l’abandon. Il est difficile de se rappeler que nous ne sommes que des être humains: imparfaits, égoïstes et complètement terrifiés. Pourtant, c’est d’abord ce que nous sommes. Des animaux pensants paralysés par une insatiable quête de perfection. Nous avons créé des règles, des principes et des normes pour définir notre meilleure version de nous même et nous avons oublié que le concept de perfection n’existait que dans notre imagination.
Au lieu de chercher à savoir qui je suis, je devrait peut être essayer d’observer ce qui fait de moi un être unique existant dans un ensemble. Aussi semblable que différente des autres. Je devrais me rappeler toutes ces pensées, ces actions, ces envies et ses colères qui remplissent mon être et donne vie au corps qui me porte. Cet Amat de cellules écrit des textes pour poser des mots sur des maux qu’il récent sans les comprendre. C’est aussi fou que poétique. Mais n’est-ce pas finalement là une belle définition de l’humanité ? Une folie poétique.
Nous sommes des failles, dans un espace temps qui ne nous attend pas. Nous sommes des doutes, dans une société qui se nourri des relations et les font se rencontrer. Nous sommes des rêves, qui mettent de la couleur sur des toiles monochromes. Nous sommes des je, qui se réunissent pour former des ensembles malgré leurs différences de sonorité. Nous sommes des mots, qui donne vie à des formes, à des sensations à des ressenties, impalpables. Nous sommes ensemble, malgré nos différences. Je suis ces failles, ces doutes et ces rêves, qui guident l’enfant, l’adolescente et l’adulte qui forment, ensemble, celle que je suis.
Je veux maintenant essayer de vivre au lieu de questionner. Je veux aller au delà de moi, au delà des peurs et des évidences. C’est fou, mais je saute dans le vide. Parce que j’ai tellement rêvé ma vie que j’ai oublié de vivre mes rêves. Toutes ces histoires dans ma tête m’ont montré le champs des possible. Comme une ligne d’horizon qui s’étend à l’infini, aussi attirante qu’inatteignable. J’ai lu les livres avant de les écrire, il en sera de même avec mes rêves: le les ai imaginé, il est temps de les ressentir.
Rêver à toujours été une partie de ma vie. Une partie cachée, secrète qui a forgé celle que je suis. Le monde réel est tellement violent, qu’il est bon de le fuir seulement en rentrant dans sa tête. C’est ce que j’ai fais toutes années, ce que je continus de faire et ce que je ferais à jamais. Parce que là est ma plus grande liberté, celle de pouvoir m’échapper en une pensée. Rêveuse; une partie de celle que je suis. Ce pourvoir en est un, en tout cas, il le sera tant qu’il ne m’empêchera pas de vivre. Parce qu’il est maintenant temps de se faire se rencontrer ces deux monde: la vie et les rêves. Pour que je sois enfin, celle que je suis: rêveuse, libre et engagée.
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