Le seul souvenir qu'il lui reste : une explosion, une douleur atroce. Puis le vide. Cet individu est mort. Aucun signe de vie. Son corps est réduit en morceaux. Lui qui pensait faire une demande à sa femme. Pauvre être fauché en plein bonheur. Une vie et un destin brisés. Oh ! N'imaginez pas l'enfer. L'endroit où cette âme a atterrie n'est pas que noir et abstrait. La vie ne possède pas d'après. On se dilue dans le cycle de la vie pour devenir autre, une partie d'un tout.
Il arrive pour diverses raisons, qu'une âme ne se désagrège pas et ère dans ce néant. Elle perd toute notion du temps, oubliant même de respirer. Bien qu'une âme arraché de son corps n'en éprouve plus le besoin, il s'agit d'une aptitude, si chère à notre espèce, qu'il nous est difficile de l'oublier. Ces irrégularités attirent des forces, qu'il vaudrait mieux laisser tranquilles. Hélas, il y a des événements contre lesquels il est impossible de lutter.
Mais voilà que cet individu, commence à appréhender l'espace qu'il ressent. Cet homme va être comme l'arrivé de petite pierre menant à une avalanche. Dans notre monde, il n'avait que vingt-sept ans. Menant une vie qu'on pouvait qualifié de banal. La seule chose pouvant le faire sortir du lot est sa grande imagination. Ainsi après avoir erré un long moment une pression énorme, se fait sentir dans son crâne ! S'en suis une aveuglante lumière apparaît. Un sentiment de paix et de joie envahi cet homme.
Une voix résonne dans cet espace : « Qu'attends tu pour revenir pépère ? Je t'attends ». Instinctivement il se laisse porter là ou cette voix se trouve. Il sent un bonheur à chaque pas qu'il fait. Il sait qu'au bout de ce chemin le bonheur si trouve. Se remplissant d'un sentiment proche de la béatitude.
Tout d'un coup. Une main astrale l'emprisonne et brise ce moment ainsi que cette lumière et cette chance. De toutes les forces qui existent il a fallu qu'il tombe sur cet être horrible. Il n'est que manipulation et félonie. Une douleur proportionnelle à son fugace moment paralyse notre héros. Cet être exerce une pression écrasante, il semble devenu omniprésent.
Alors, tu voulais fausser compagnie à ton Dieu !
Au même moment cette voix autoritaire fait pivoter le corps astral. Le regard affolé il scrute ce vide à la recherche de cette présence invisible mais pourtant bien là.
Misérable, tu n'es pas digne d'être dans ce lieu. Soit reconnaissant, surtout envers moi !
Le pauvre homme, ne comprend pas ce qui se passe, il passe d'une incrédibilité à l'autre. Il doit rêver, oui tout cela ne peut qu'être un rêve. Mais si c'est un rêve, pourquoi ressent il ce malaise au fond de son cœur. Pourquoi cet être ainsi que sa pression est si réelle ? Il voudrait parler, crier, hurler ! Mais il ne peut. Aucun son ne sort de sa bouche ? Comment parler quand on ne peut respirer.
De longue secondes passent, aucun mot n'est échangé. La pression se renforce de plus en plus. L'être « divin » s'impatiente, il ne comprend pourquoi, il n'y a pas d'échange. C'est alors qu'il prend conscience de son erreur. N'ayant pas accompli d'exploit et de haut fait, tu n'as pas droit à la parole. Voilà pour toi « mon fils » par ce commandement je te donne le souffle.
Explique à notre héros cet être tout puissant. C'est alors que cette attitude si chère à la vie revient dans son corps. Son corps astral s'emplit et ce vide, comme lorsqu'il vivait, seul différence notable c'est la fraîcheur de l'air. Un froid d'outre tombe qui glace non seulement l'enveloppe mais l'âme également. Incrédule, il peine à articuler quelque mots. Son incompréhension et sa rage qu'il y a peu on laissé place à un respect teinté de crainte. Il finit par poser une question somme toute simpliste « Êtes-vous Dieu ? » La question était purement rhétorique. Elle amena l’hilarité de ce « Dieu », or notre jeune héros savait inconsciemment une règle. Les puissants aiment se vanter auprès des faibles pour mieux les écraser. Et les êtres divins n’échappent pas à la règle. C'est ainsi qu'il se lança dans un monologue. Débutant par son exaspération devant le manque de reconnaissance. Après tout un Dieu, prend de son temps pour s'entretenir avec un simple humain. D'autant plus d'un humain médiocre n'ayant rien réaliser dans sa vie. Il enchaîna en donnant plus d'information sur ce lieu. « Il a porté bien des noms au fil du temps, Avallon, Styx, royaume des morts ect. C'est ici que chaque âme revient après sa vie. La plus part du temps elles ne ressentent même pas l'état entre la vie et la mort. Elles se diluent presque instantanément et se condensent pour former une nouvelle vie. Bien sur les âmes ayant appartenu à de grands hommes et femmes, mettent plus de temps à disparaître. Seulement ces êtres exceptionnels sont maintenant inexistant ou presque. Il devient du coup très dur pour les Dieux de recruter. Recruter pourquoi ? Et bien pour leurs jeux. « Dieu » aurait selon ses dires créé un autre monde dans lequel les Dieux réglaient leurs différents grâce à des champions.
Des illustres personnages obtenaient d'eux deux pouvoirs en plus d'acquérir l'immortalité. Toujours sur un diptyque de deux, ils étaient accompagné d'un compagnon. Appelé les immortels, ils ne peuvent mourir que par d'autre immortels. Longtemps ces surhommes ont guerroyé pour le plaisir des Dieux, détruisant le relief et les vies des habitants de cet autre monde. Car Dieu ne s'est pas contenté de recréer un monde, il a ajouté des êtres humains. Mais pas seulement. Ce qui s’apparente à l'imaginaire pour nous est pour ces autres humains bien réel. Des orcs, des gobelins, des manticores, des centaures et d'autres encore.
Une nouvelle espèce vit le jour : les Oris. Croisement entre les hommes et des hauts orcs. Plus grands que les hommes, plus fort également. Ils aiment les montagnes et les plaines. Regroupé en tribu, ils ont un système monarchiste. Reconnaissable par leur deux cornes, de dimension variable. Ils peuvent aussi avoir des pointes sur leurs corps. Comme chaque peuple, les Oris ont accès à la magie.
Le mana et la magie sont présent en grandes quantités, même si les individus sont limités par leurs propres forces. Généralement il n'est question que de ressentir le mana. Il est très rare d'avoir des interactions entre les différentes races. Chaque peuple possède sont espace vital, souvent sous la supervision d'un duo d'immortel. Les confréries de mage sont surveillés et encadrés par les différents pouvoir. Après tout les mages sont des armes de guerres. Mais aucun mage n'est plus fort qu'un immortel.
« Tu as de la chance de faire parti de cette élite ! Pourquoi ? Car tu as profité pendant quatre ans. » Il est vrai que ces quatre années furent merveilleuses, il en été presque reconnaissant. Presque. De quel droit ce pseudo Dieu juge t-il si le temps était suffisant ou non. C'est surtout aux individus de décider si oui ou non le temps était juste. Pour notre jeune protagoniste il aurait voulu en profiter d'avantage. Mais que pouvait il bien reprocher, ce n'est pas comme si ce Dieu était à l'origine de sa mort. A moins que …
« J'ai du intervenir. Ton partenaire t'attend depuis sept ans. Sans toi le jeu ne peut pas commencer pour lui et cela est comment dire … contraignant pour moi. Tu te dois d'entrer en scène ! Qu'est ce ? Cette lueur dans tes yeux de la colère ? » S'en suivit un éclat de rire, contrastant avec ce silence paisible. Bien sur aucune raison ne permettait de le croire. Mais après avoir pénétré en ce lieu, force est de constater qu'il y a une part de réalité. Il comprit alors toute la machination derrière sa mort. L'explosion fut commandité par un fanatique, inspiré par ce Dieu. Toute cette cabale pour un simple humain. Il est pour lui, inconcevable de jouer ainsi avec la vie des autres.
Il ressent une haine viscéral contre cet être. Pourquoi, comment ? Ces questions n'auront pour l'instant pas de réponse. A quoi bon d'ailleurs en chercher maintenant. Ce Dieu ne les dévoilerait pas. Perfide qu'il était. Il continua son discours, le moment des dons arriva. Deux liste de pouvoirs furent envoyées dans son esprit. Une influe sur le psyché, l'autre sur la matière. Aussitôt l'humain qu'il était su d'emblée qu'avec tous ces pouvoirs à disposition. Aucun ne pouvais le tuer. Il y eu toute sorte de force tel l'hypnose, la folie, le feu etc.
C'est alors qu'il choisi: l'acier et la foudre, deux éléments qui se complètent. Ainsi il aurait toujours une arme avec lui et en maîtrisant fortement la foudre, il pourrait facilement tuer sur le coup ou presque.
Intéressant, tu préfères faire l'impasse sur le psyché, je me demande bien comment tu y ferras face.
Cela ne vous regarde pas, lui répondit il !
Détrompe toi. Après tout, tu es un de mes pions. Tu auras un besoin d'un corps pour te mouvoir, j'en ai justement préparé un.
Gardez le ! Vociféra t-il je n'accepterai plus rien de votre part.
Soit ironisa Dieu et bien débrouille toi !
C'est alors qu'un flash lumineux brise le néant. Une sensation de chute interminable s'en suit. La fin serait brutal, il sentira le choc surtout vu la distance. La sol se rapproche de plus en plus. Quelque secondes encore. Et soudain ! Rien … Il oublia quelque chose d'essentiel. N'ayant pas accepter le dernier présent, il se trouve encore sous forme astral. Juste avant l'impact il se stabilisa, puis retomba légèrement au sol. Le voilà c'est officiel il est dans le jeu des Divins. Il se retrouva sur un large chemin de terre au milieu d'une campagne. A vingt kilomètre une forêt immense existe, elle est déjà visible. Pour l'instant aucune connaissance sur ce monde lui a été donné. Une odeur flotte dans l'air, pour l'instant non reconnaissable mais entêtante. Ses sens sont exacerbé, il sent qu'un événement est entrain de se passer. La dernière phrase du Dieu tourne dans son esprit. Un corps lui a été préparé. Il est sur que ce qui se passe non loin à un lien avec lui. Ce qui est sûr en tout cas c'est que ses mouvements astraux sont plus vifs ! D'après ces estimations il atteindra la forêt d'ici trente minutes. Une sensation de course contre la montre s'engage. Il faut faire vite. Il peut faire quelque chose. Il en est convaincue. Cependant vingt kilomètre est une sacré distance. Au bout d'un moment, la route fait une courbe qui continue cachée par un talus. Très vite dépassée la course de ce jeune héros s'arrête. Son cœur s'accélère, il sent la terre trembler avant de le voir il ressent une émotion. Trop confuse, pour l'instant elles deviennent plus dures proportionnellement à la puissance du tremblement. C'est alors qu'apparu au loin une carriole. Un modèle tiré par deux chevaux. La toile qui protège les passagers ou les marchandises est éventrée. Son cœur s'accélère un peu plus encore. Il commence à les ressentir. Il y a en tout quatre individus. Le père conduit, il ressent une foule d'émotion. Partagé entre la peur, la tristesse, la joie, la colère. Ce pauvre chef de famille est tiraillé. Il est heureux d'avoir permis à ses deux premiers enfants ainsi que sa femme d'être en vie. D'autant qu'elle est enceinte. Or une vie pour une vie. Il a dû laisser son plus jeune fils, là-bas, au milieu du carnage. Inconsciemment, notre héros s'éloigna de la route. Il eut peur de se faire renverser alors que sous sa forme astrale il ne peut souffrir. A moins qu'il n'ait senti le pressenti de Dieu. Toujours est-il que la calèche disparut rapidement de son champ de vision. Les choix qu'il fit, allaient provoquer beaucoup de complications. Mais jamais il ne le regrettera. En captant leurs émotions, il put apprendre qu'un village n'était pas loin. Il accéléra le pas et le malheureux vestige de cette habitation d'homme lui est apparue. Le village est bâti en cercle. En bordure de forêt, au centre il y a la maison centrale qui fait office de mairie et de marché. A la pointe Nord se trouve la caserne du bûcheron faisant aussi office de réserve d'armes. L'école était en extérieur. Les enfants aidaient plus les parents qu'étudiaient. Les deux métiers phares sont les bûcherons et les agriculteurs. Il y a bien aussi le forgeron. Le village est une sorte de renaissance pour ces habitants. Ils ont pour mission de coloniser cet endroit et d'agrandir le royaume dont ils sont les vassaux.
Mais ce village en pleine gestation n'est plus que ruine. Les champs ont été ravagé sur plusieurs mètres de profondeur. Quelles machines a bien pu faire cela ? Aucune ne lui vient en tête. Les habitations ont toutes étaient ou sont entrain de tomber en ruine. L'odeur jusqu'alors inconnu révèle ses secrets. La chair brûlée. De la chair humaine... Devant ses yeux un massacre à eu lieu, plus d'une quarantaine de corps tout âge confondu. Ils sont déchiqueté, écorché. Une vrai boucherie. Ses âmes sont mortes brusquement, leurs ressentis émotionnelles sont énormes, flottant en suspends, attendant. Le temps s'est comme arrêté. Alors un pan de mur s'effondra. Découvrant une silhouette, jeune et frêle. On dirait … oui c'est un enfant pas plus âgée de sept ans. Il semble irréel, son bras droit est plongé dans l'ombre. Il le tient très haut par son bras gauche.
Dernier vestige de cette colonie, l'enfant commence à se déplacer, ses mouvements sont chaotiques. En même temps et paradoxalement ses émotions sont claires et limpides. Le corps astral lui est attiré par ce tout petit être. Bientôt les deux se retrouvent face à face. L'horreur atteint alors son apogée. Le bras droit de cet enfant n'est pas dans l'ombre mais bien absent ! Il se vide de son sang et tombe à genoux. Ces instants sont comptés. Il cherche des yeux quelqu'un ou quelque chose. Plusieurs fois son regard et celui du corps astral se croise, en s’arrêtant un peu plus à chaque fois.
« Y a t-il quelqu'un ? Je sens quelque chose, une présence … » Il ne peut rien ajouter de plus, une quinte de sang le pousse à s'arrêter. Inconsciemment le protagoniste voulu le toucher le jeune enfant. Il tend le bras et au contact de cet petite chose, il découvre ce qu'il s'est passé dans ce village. Cet enfant, est une triste et simple victime, il en veut au monde entier. Comme lui. Sauf qu'il ne lui reste plus longtemps à vivre.
« Aidez moi à me venger je vous en prie ! Je vous donne tout ! » Cracha une dernière fois l'enfant.
Alors qu'il n'attendait aucune réponse perdu dans ses délires, il fut surpris aux portes des lumbes d'entendre cette phrase : « Moi Sam t'aidera dans ta vengeance, je le jure sur mon âme ! »
Alors que l'âme de l'enfant s’éteignait dans son corps, celle de Sam pris le relais. Ce fut une renaissance. Sam prit conscience de chaque parti de ce nouveau corps. Chaque petite cellule, le corps est brisé. En plus du bras qu'il lui manque, de multiple lésion interne et des écorchures sont présent sur tout ses membres. Le temps d'analyser ces informations que la magie propre au immortel fit son effet. Tout d'abord chaque blessure interne ou externe se mis spontanément à guérir, ensuite cas plus grave le bras droit. Tout commença par les os. Chaque os se mis à repousser petit à petit, la chair les enveloppa puis se fut autour des veines. Pour finir la peau et les ongles finirent le travail. Triste constat, Dieu est omniprésent dans la tête de ses hommes, ils croyaient en lui, Dieu n'a pas cru en eux. Heureusement Sam ne les abandonnera pas, il à un corps. Sa vengeance débute !
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