Perdre connaissance était une sensation très déstabilisante : au réveil, tout semblait inconnu et le cerveau peinait à reprendre ses repères. C’était exactement la sensation qu’avait Taylor à cet instant, son esprit semblait particulièrement embrumé alors qu’elle entendait des voix l’appeler. Elle réussit à ouvrir les yeux et ne vit que du blanc, elle essaya de bouger, mais ses mains et ses pieds étaient attachés. Elle ne se débattit pas, elle savait que ça ne servirait à rien, le siège sur lequel elle était allongée se redressa et elle prit connaissance de son environnement : la pièce était blanche du sol au plafond et devant elle se trouvait une imposante vitre qui lui renvoya dans un premier temps son reflet pâle aux cernes marqués. Elle remarqua sa peau inerte de toutes marques, elle ferma ses yeux, mais cela ne changea rien, elles avaient disparu. Elle se demanda comment c’était possible. Était-ce la confrérie qui l’avait prise en otage et qui lui avait retiré ses marques ? Dans quel but ? La panique bloqua sa gorge et elle peina à retrouver son souffle. Où était Ades ? Où étaient Lev et Eliáš ?
Son reflet disparut et elle vit ce qui lui semblait être une salle de contrôle. Elle apercevait le dos d’écrans d’ordinateur, puis un homme et une femme assis sur des chaises en train de l’observer.
- Taylor, bon retour dans le monde réel, s’exclama une femme en blouse blanche à côté d’elle, en souriant de toutes ses dents. Vous vous sentirez sûrement désorienté durant quelques heures, c’est parfaitement normal.
Taylor essaya de comprendre ce qu’elle lui disait, mais son esprit était tellement embrouillé qu’elle n’arrivait pas à assimiler.
- Je…je ne comprends pas, articula-t-elle.
- Votre séance de virtualisation de 24h est terminée. Nous allons vous retirer les sangles, prendre vos constantes et vous pourrez rentrer chez vous, l’informa la femme sans se défaire de son sourire rayonnant.
Elle quitta la salle blanche pour apparaître derrière la vitre. Taylor la vit échanger avec l’homme et la femme qui acquiescèrent, puis elle s’approcha d’un micro et sa voix se diffusa à travers des haut-parleurs.
è Nous espérons que l’expérience du Corbeau vous a été profitable, au plaisir de vous revoir madame Masaryk !
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