— Kraug, putain ! Il va clamser !
Markus se rendit compte qu’il maintenait la tête de sa victime sous l’eau depuis presque une minute lorsque son collègue le rappela à l’ordre. Il tira l’homme par la nuque hors du baquet d’un geste machinal.
Merde, c’est qu’il aurait pu le noyer sans s’en rendre compte tant il était fatigué.
— Il respire encore ? demanda-t-il d’une voix monocorde.
Poigne serrée sur le crâne humide de l’homme aux yeux révulsés, il le garda à quelques centimètres de la surface de la bassine remplie d'eau sale. Son collègue se pencha pour placer ses doigts sous le nez du captif au visage sanguinolent.
— De justesse, répondit-il.
— On arrête-là pour aujourd’hui, conclut Markus en relâchant sa victime.
Le dos du pauvre homme cogna avec violence contre le dossier de sa chaise en métal. Pieds et poings liés retenus par le siège, son corps tomba inerte, tête en avant, la bouche crachotante alors qu’il reprenait difficilement connaissance.
Markus se retint d’essuyer ses mains souillées contre le tissu lustré de sa chemise. Son collègue empoigna la bassine d’eau salie qui avait servi jusque-là à noyer le prisonnier à répétition pour la vider dans l’évier de la petite cellule sans fenêtre. Au loin, le bruit étouffé de la ventilation. La pièce puait le fer.
— Salopards…
Markus ne prit même pas la peine de se retourner vers l’homme tandis que son collègue, bassine sous le bras, lui lança un regard las.
— Si tu le dis. Je reviens te tenir compagnie demain matin, mon vieux.
— Va crever… Hajar Hopk’ins, cracha le captif en retour. Toi aussi, Kraug.. ! Bande de…
Il s’interrompit, pris d’une affreuse quinte de toux qui le fit postillonner le sang qui lui maculait l’intérieur de la bouche.
Markus ne s’attarda pas et ouvrit la grande porte blindée devant lui. Il laissa son collègue passer devant avec sa bassine avant de refermer le battant sur ses pas en un claquement lourd.
De retour dans le sas silencieux, il souffla un grand coup et partit se laver les mains dans un coin de la pièce. Hopk’ins posa la bassine à côté du lavabo, ses bras ensanglantés recouverts de gants cloutés épais.
— Il ne lâche toujours rien, commenta-t-il en passant une main sur son crâne pour détacher ses longs cheveux noirs.
— Hmm, répondit Markus.
Il grattait ses doigts avec le savon mais rien n’y faisait ; certains dépôts de sang caillé sous ses ongles courts ne partaient pas. Ses phalanges irritées piquaient sous l’eau fraîche.
Hopk’ins lui jeta un coup d'œil en biais, sourcils froncés, traces rouges-brunâtres sur le visage là où il avait essuyé sa sueur les trois heures passées.
— Tu t’en sors ? lui demanda-t-il.
— Oui, oui.
Il abandonna et coupa l’eau. Un coup de torchon et il plissait enfin les pans froissés de sa chemise.
En avisant de nouveau Hopk’ins, Markus vit que celui-ci s’était tourné en direction de l’immense vitre à sens unique donnant sur la cellule dont ils sortaient. Des projections d'hémoglobine tapissaient le sol de bitume gris tout autour de la chaise au centre de la salle. Les mêmes tâchaient le visage, les cheveux et les vêtements sombres de son collègue qui semblait captivé par le tableau offert par le vitrage.
— Hopk’ins ? appela-t-il.
— Hein ?
Son collègue se tourna brusquement vers lui, comme s’il venait de sortir de transe.
— La place est libre, indiqua Markus.
Il avisa le lavabo d’un coup de tête et Hopk’ins soupira.
— Je vais directement aller prendre une douche chez moi. Pas besoin.
Il replongea son regard dans la vitre alors que Markus récupérait son manteau sur le perroquet non loin de l’entrée du sas.
— Kraug ?
Hopk’ins l’avait appelé sans se détacher du prisonnier. Markus plissa les yeux.
— Oui ?
— On le détache pour la nuit ?
— Kalopsia nous a dit de ne pas le faire.
Son collègue s’appuya contre la vitre en indiquant le petit bouton de couleur bleue qui se trouvait juste en dessous.
— C’est moi qui y retourne demain matin, rappela-t-il. Elle n’en saura rien.
Markus se contenta de hausser les épaules en enfilant sa gabardine brun senois.
— Dans ce cas fais comme tu veux.
Hopk’ins n’hésita qu’une seconde avant d’appuyer sur le bouton. Les liens du prisonnier se déverrouillèrent avec un bruit métallique mais pour autant, il ne se détourna pas de la vitre.
Markus l’ignora pour préférer boutonner son manteau en silence. De nouveau, il entendit le son déjà plus distinct de la ventilation, dont l’entrée du conduit était obstruée par une épaisse grille de fer, ici, en haut d’un mur du sas. Puis, la voix de son collègue s’éleva de nouveau, brisant le ronronnement de la quiétude :
— Pourquoi est-ce que Kalopsia nous a demandé de nous occuper de lui ce soir ?
Un instant de réflexion. Bonne question, songea Markus. Hopk’ins décrocha enfin son regard pour le poser sur lui.
— Je ne sais pas, admit Markus en terminant de boutonner sa gabardine.
Hopk’ins croisa les bras sur son torse, achevant de salir son haut noir.
— Ça fait presque cinq ans qu’on l’a ici. Deux ans sans cracher le morceau, trois qu’on le laisse tranquille… Pourquoi y revenir maintenant ? Les areks, c’est terminé. Plus nos affaires, rien.
Markus haussa les épaules.
— Peut-être pas. Qui sait ce que Kalopsia a en tête ?
— Espérons pas une réédition du génocide. Je suis pas encore tombé assez bas pour finir gardien de camp, grinça Hopk’ins entre ses dents.
Il jeta un dernier coup d'œil en direction du prisonnier. Il n’avait toujours pas bougé de la chaise, Markus n’était pas certain qu’il y parvienne du tout.
— … Elle pourra toujours réhabiliter ce bâtard si ça lui chante, conclut Hopk’ins. Je suis sûr qu’Aldem lui manque.
Il décampa de devant la vitre pour attraper à son tour sa grosse veste de cuir brun sur le porte-manteaux. Il la saisit du bout des doigts pour éviter de trop la tâcher, ouvrit la porte d’entrée du sas à la volée et la tint pour Markus. Ce dernier ne commenta pas plus et sortit.
De retour dans les longs couloirs blancs vides, le chemin jusqu’aux ascenseurs se fit sans un mot. Markus inséra sa clé dans la serrure présente sous le bouton d’appel avant d’appuyer dessus. Un coup d'œil pour son collègue.
Le nez dans son téléphone, Hopk’ins avait rapidement rattaché ses cheveux en un chignon sale et quelques mèches lui tombaient dans le cou. Sur sa joue, les traces de sang avaient séché et leurs reliefs craquelés sur sa peau claire donnaient l’impression qu’il venait de se faire passer à tabac. Markus ne le fixa pas très longtemps, l’ascenseur arriva vite et ils s’engouffrèrent tous les deux à l’intérieur.
Markus appuya sur le zéro, son collègue le numéro vingt-six. La cabine se mit à monter.
— A demain, lui dit Hopk’ins lorsque les portes s’ouvrirent de nouveau une minute plus tard.
— A demain.
Markus sortit, les portes se refermèrent, Hopk’ins continua de monter.
Le grand hall de l’entreprise était presque vide. Markus ne salua personne et quitta vite le bâtiment.
Sur le parvis de l’immeuble, il fut accueilli par la fraîcheur mordante de la nuit. Markus sortit ses mains de ses poches pour fermer un bouton supplémentaire de sa gabardine. Mouvement bref, elles furent immédiatement cachées de nouveau. La chair à vif de ses doigts écorchés frotta contre le tissu rêche de l’intérieur du manteau. Une goutte d’eau s’écrasa sur le haut de son crâne nu.
Il tournait le dos à l’entreprise : un immense immeuble à la façade humide, faite de verre et de métal. Dans une calligraphie épurée, inscrites de haut en bas depuis le sommet du bâtiment, des lettres rondes formaient le nom Eikan. Il traversa le parvis, dévala les quelques marches qui élevaient l’édifice du reste de l’avenue et se fondit à travers la foule.
C’était le début d’une nouvelle année à Nephen, le troisième jour de 4431. Une rue encore bondée même à cette heure, de passants qui se faufilent entre les arbres morts bordant le trottoir et de voitures aux phares allumés. Les taches de lumière se brouillaient dans les reflets du sol. Les routes sentaient l’asphalte mouillé et les pots d’échappement.
Il tardait à Markus de rejoindre l’appartement qu’il occupait non loin. Dans ses oreilles, un bourdonnement incessant, celui du bruit ambiant, ininterrompu par les klaxons et les discussions. Chacun de ses muscles était engourdi. Cela faisait déjà quelque temps qu’il l’avait remarqué : l’âge commençait à le rattraper.
Markus pressa le pas, ferme, rapide. Ses chaussures à bouts pointus s’abattaient tantôt en silence sur le bitume du trottoir, tantôt un peu plus bruyamment dans une flaque peu profonde. Il avait déjà fait ce trajet quelques fois et commençait à bien s’en souvenir.
Sur son passage, les gens s’écartaient d’eux-même en lui lançant des regards inconfortables. Markus les ignora.
Il était géant, presque deux mètres au compteur, large d’épaules. A quarante-trois ans, plusieurs années de maladie bien loin derrière lui, Markus se distinguait tout particulièrement : un visage et un crâne dénués de toute pilosité, une peau de cuivre, ridée par le début de l’âge et les séquelles de la pelade, des orbites profondes et foncées, habitées d’yeux d’un bleu glacial. Ses traits étaient durs, ses joues creuses, son nez long et droit, sa mâchoire terriblement étroite et anguleuse. Markus n’était pas homme à sourire, son train de vie ne le lui permettait pas.
Quelques minutes plus tard, il atteignit son immeuble. Il composa le digicode, prit l’ascenseur jusqu’au trente-troisième étage. Arrivé sur le palier moquetté de bordeaux, il sortit sa clé qu’il plaqua contre le bouton du côté de la porte et celle-ci s’ouvrit en un déclic. Markus pénétra dans l’appartement et claqua le battant derrière lui. D’un geste irréfléchi, il vérifia qu’elle était bel et bien fermée par deux fois.
Ses clés rejoignirent distraitement la commode de l’entrée. Sa gabardine, le porte-manteaux, ses chaussures, délestées sur le sol, suivies de sa chemise violette. Elle lui collait trop à la peau après tant d’heures d’interrogatoire.
Markus quitta son entrée, ses épaules noueuses habitées d’une légère chair de poule. Il rejoignit le salon et s’écroula dans un de ses fauteuils, face à la baie vitrée aux volets grand ouverts. Son dos nu et abimé s’enfonça dans le cuir neuf, qui accrocha légèrement les étendues de plaies symétriques qui habillaient sa peau. Ses yeux clairs perdus dans le paysage, il scruta un instant les lumières de la grande ville.
Nephen était gigantesque, tentaculaire. Partout où son œil s’attardait, il y avait quelque chose : il pouvait voir les feux, les phares, les affiches publicitaires, les néons, les lampes d’autres appartements comme le sien. Il n’y avait qu’une différence notable entre ces derniers et son cas : lui demeurait dans le noir et le silence, illuminé des seules lumières du paysage. Cela lui suffisait, il avait mal à la tête. Il se laissa happer par la vue, immobile pour une minute.
Mais quelque chose changea.
Les lumières de la ville se firent plus brillantes, les panneaux lumineux s’accordèrent tous entre eux. De là où il était, Markus ne pouvait lire, mais il sentit l’anomalie.
Il se leva sans perdre une seconde, chercha la télécommande de la télévision. Où est-elle, bon sang ? A quoi est-ce qu’elle ressemble, déjà ? Il posa ses yeux sur la table basse attenante, trouva l’objet, s’en saisit et alluma. L’éclat de l’écran l’aveugla subitement, lui qui s’était habitué à la lumière sourde du dehors. La voix du présentateur agressa ses tympans.
— … viennent tout juste de tomber, le Conseil des Nations Libres annonce la création du grand Congrès des Droits du Vivant, qui se tiendra à Feltir du 1er au 3 Na’ab 4431, soit dans deux mois. Une décision inattendue–
L’un des deux téléphones que possédait Markus vibra à trois reprises dans sa poche. Perturbé par les nouvelles, il ignora les notifications pour se concentrer sur les mots du présentateur, qui développait :
— Cette nouvelle est une première historique, puisque c’est madame Kalopsia elle-même qui a appelé aux participants. Tout de suite, un extrait de sa déclaration.
L’image changea et le visage du présentateur disparu pour laisser place à celui souriant d’une femme d’une trentaine d’années, au nez épais, aux yeux bridés et à la peau poudrée de blanc, recouverte de tatouages d’écailles violettes, que Markus ne connaissait que trop bien.
Sa supérieure était seule et tournait le dos à ce qui semblait être un grand tableau d’art abstrait aux couleurs ternes. La vidéo devait avoir été tournée quelques jours plus tôt, puisque le soleil embrassait sa peau et les belles broderies qu’elle portait. Bien droite derrière son bureau, ses mains tatouées croisées devant elle, la femme déclara d’une voix pleine de charme et à la diction lente :
— Bonsoir, chers tous. C’est Kalopsia, responsable de l'Eikan, qui vous parle. Suite au rassemblement du Conseil des Nations Libres en ce début de semaine dernière, j’ai l’honneur de vous annoncer la tenue d’un événement sans précédent : le Congrès des Droits du Vivant, ou – comme il me plaît de l’appeler – CDV. Pourquoi sans précédent, me demanderez-vous ?
Elle sourit à la caméra, et Markus manqua de grimacer à cette vue. Son ton était doucereux, et il savait ce qu'il annonçait : elle était sur le point de lâcher une bombe. Cependant, pas même lui n’aurait pu s’attendre à ce qui allait suivre.
— Car, reprit-elle, ce CDV sera l’occasion du rassemblement du Conseil des Nations Libres, dont je fais moi-même partie, mais également de l'invitation au débat de représentants de chaque autre peuple du monde, s’ils daignent répondre à cet appel.
La mâchoire de Markus manqua de se décrocher. Elle ne veut quand-même pas... Si ? Un nouveau grand sourire à la caméra et des yeux jaunes pétillants lui répondirent.
— Ce qui, bien évidemment, signifie que les humains ne seront pas les seuls à l’honneur cette fois ! Non, cher tous, ce Congrès sera également l’occasion du premier rassemblement entre humains et areks depuis la fermeture du camp d'Aldem.
Le téléphone de Markus vibra de nouveau frénétiquement, et cette fois-ci, il ne pouvait que se douter de l’identité de son harceleur. D’une main raide, il éteignit brusquement la télévision et fit disparaître le visage charmant et la belle voix de Kalopsia. Le salon fut subitement replongé dans l’obscurité. Il lâcha la télécommande et retourna s’asseoir dans son fauteuil, presque mécaniquement.
Markus soupira. Une fois. Deux fois. Sa main s’attarda sur son visage, il s’arrêta à mi-chemin, sa mâchoire entre les doigts. Il replongea ses yeux dehors.
— Putain.
C’était sorti en un souffle. Il lâcha son menton, le regard perdu dans le vide. Il fallait qu’il vérifie ses messages.
De sa poche il tira un téléphone qu’il alluma. C’était son premier téléphone, celui qu’il utilisait personnellement – peu. Deux appels manqués. Treize messages. Deux expéditeurs. Markus appuya d’abord sur le plus bavard des deux.
Les douze messages de Hajar Hopk’ins étaient tous ponctués d'innombrables jurons, plaintes, majuscules et autres points d’exclamation. Markus les survola rapidement avant d’écouter sa messagerie.
Ici Hopk’ins, dis-moi que t’es en train de regarder les infos, lança une voix hargneuse. En bruit de fond, on pouvait entendre ce qui semblait être la même chaîne sur laquelle Markus était tombé quelques instants plus tôt. Je sens que ça va être la merde, j’le sens bordel. Si c’est encore l’autre conne... Putain !
Hopk’ins et son message s’étaient interrompus d’eux-mêmes à la seconde où le nom «Kalopsia» avait été prononcé. Markus soupira bruyamment, allant pour écouter le second message laissé sur son répondeur, lorsque son téléphone afficha un appel entrant.
Il décrocha.
— Allô ?
— Je vais la buter, je te jure, c’est pas possible les coups qu’elle nous fait ! hurla son collègue à l’autre bout du fil. Markus se retint de soupirer une fois de plus. C’était pour ça, l’interrogatoire de ce soir ?
— Certainement.
— Des areks ? Sérieusement ? Elle a fumé ou quoi ? C’est le hadau qui lui monte à la tête ?
— Hopk’ins. Baisse d’un ton ou je raccroche.
Markus avait déjà eu droit aux cris une bonne partie de la journée. Hopk’ins grogna mais se fit moins bruyant cependant.
— Kraug, l’appela-t-il alors d’une voix sombre, c’est nous qui allons nous farcir ce putain de boulot, tu le sais. Et si quelque chose tourne mal, ce sera de notre faute. Et ça, c’est si on est encore vivants à la fin du truc, merde !
Markus n’ajouta rien. Il réfléchissait d’une part ; d’une autre, il ne voyait pas vraiment d’alternative à tout cela. Ils allaient devoir faire avec, comme d’habitude. Se plaindre n’était d’aucune utilité dans ce genre de circonstances.
— La Kalopsia, là, elle me les brise sévère, poursuivit Hopk’ins. Des areks et des humains après les camps, elle s’imagine quoi ? Qu’ils vont gentiment s’asseoir à une table pour discuter ? Boire un thé tant qu’on y est ? Ça va finir en bain de sang, ouais !
— Tu m’as appelé juste pour geindre ?
— Connard ! Tu me la feras pas à moi, je sais que la situation t’emmerde aussi !
— On n’y peut rien, c'est comme ça. On reçoit des ordres, on les suit. Maintenant calme-toi ou ferme-la, Hopk’ins.
Un long silence suivit ces mots durs. Et sans un de plus, un simple bip indiqua que son collègue avait raccroché. Markus décrocha avec lenteur le téléphone de son oreille. Un soupir, encore. Il regrettait ses mots.
Sur le point de ranger l’appareil dans sa poche, puisque se doutant que le second message vocal que Hopk’ins lui avait laissé ne serait que vociférations et insultes à l’encontre de Kalopsia, Markus s’arrêta. Il y avait le treizième message.
«Alors mon garçon, prêt pour une nouvelle mission ? ;)» disait-il. Markus tapa une réponse rapide avant d’enfin éteindre son téléphone. Il demeura dans le fauteuil encore un moment, à observer la ville.
«J’attends vos directives», avait-il écrit. Son corps souffrait. Dans son esprit, un océan de pierre rouge, peuplé d’oiseaux à l’allure humaine.
Des areks... Ça n’annonce rien de bon. Espérons que les choses tournent mieux cette fois.
Il n’y croyait pas.
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