Assises sur un banc dans le jardin public
Elles nous semblent immobiles figées dans leur grand âge
A peine si leurs paupières soulèvent le poids des ans
Souvent leurs mains croisées dont la peau s’évanouit
Posées sur leur genoux ou le pommeau d’une canne
Mouvements imperceptibles on les dirait de marbre
Galathées outragées par des années de vie
Le temps n’a plus de prise il a déjà tout pris
Leur couple n’est plus qu’un puisque l’autre est parti
C’est encore un ailleurs dans leur mémoire flétrie
Alors elle sortent seules ou avec une amie
Prendre l’air ou le frais quand l’heure est la meilleure
Elles mélangent à l’envi souvenirs et soucis
Et pourtant que de vie sous ces cheveux de gris
Car rien ne leur échappe des éclats de la vie
En de brefs échanges elles ont vite tout dit
De ce couple qui passe d’un enfant turbulent
De ces regards fugaces qu’on leur jette en passant
Elles sont des sentinelles qui nous rappellent à temps
Les langueurs de la vie dans toute sa brièveté
Et que le temps qui passe n’est guère nouveauté
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