Le soleil rougeoyant s'échappe
Mais son reflet s'attrape
Sur les eaux brunes et calmes
Du miroir étroit de ton lit d'automne
Un colvert alourdi de son dernier festin
Composé à l'envi par du menu fretin
Tente de décoller en vain
Tandis que ses ailes battent
Ses pattes à l'eau s'accrochent
On dirait qu'il ricoche
Puis il s'élève enfin
Une mouette rieuse fanfaronne
Sur un rocher à nu se pose en friponne
S'offrant au vent d'autan qui hérissonne
Son toupet de plumes gasconnes
Effeuillé le vieux saule
Qui sur la berge noyée
Trempe à l’envi ses gaules
N'attrapant que des galets
Voici venir la ville qui t'aime et te redoute
Ses hautes digues roses t'enserrent et te corsètent
Tu feules au déversoir en écumant de rage
Tous les ponts te surveillent
Les arches bien campées, assises sur des piles
Dont on devine qu'elles oseraient bien la gigue
Pour larguer dans tes eaux
De tes bois flottés l'embâcle
Mais l'ire n'est pas de mise en cette fin d'automne
Et mille paires d'yeux t'admirent et tu rayonnes
Tu assures le spectacle et toujours tu cartonnes
Ils diront de Toulouse : c'est beau, c'est la Garonne
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