Le lendemain, il est quatorze heures lorsque Daisy, habillée d’un pull polaire blanc, d’un jean, lit paisiblement son manuel de chimie dans un fauteuil confortable rouge du salon. Elle entend soudain quelqu’un sonner à la porte, elle pose son livre, se lève, se dirige vers la porte d’entrée. C’est Amber, Daisy est fière de la revoir :
— Coucou Amber, comment vas tu ?
— Très bien ma douce et toi ?
— Toujours aussi bien
— Je suis venue car tu es invitée chez moi à seize heures.
— Oh c’est gentil de ta part mais je voudrais pas déranger ton frère
— Ne t’inquiète pas ! Ca passera
— J’accepte alors
Elle va à la boulangerie, située en plein cœur du centre ville, à cinq kilomètres de son domicile. Elle est tellement heureuse de parler à nouveau avec les Anderson, malgré le comportement assez étrange d’Ethan. Trente minutes s’écoulent, Daisy entre, achète six macarons, deux parfumés au chocolat, à la vanille et au café. Le temps passe, la jeune adolescente arrive enfin chez les Anderson. Elle sonne à la porte jusqu’à qu’Ethan, habillé d’une petite robe de chambre noire, ouvre :
— Coucou comment vas tu ?
— Très bien et toi ?
— Je me sens mieux
— Je remarque
Amber, habillée comme Ethan de couleur rose bonbon, prépare un bon goûter. Elle ouvre le buffet en bois, réchauffe le lait. Daisy suspend son manteau, pose par la suite le paquet de macarons sur la table en bois. Ethan s’assoit confortablement, inspire profondément, s’exprime :
— Daisy je suis navré de mon comportement !
— Ne t’inquiète pas, il n’y a pas de problème.
— Merci sourit Ethan
Cinq minutes s’écoulent, Amber pose les couverts, par la suite la corbeille en paille remplie de fruits. La jeune adolescente à la chevelure châtain remarque les peaux des fruits, elles sont étincelantes à la lumière.
Ahurie, Daisy s’interroge :
— Pourrais je prendre une orange ?
— Bien sûr, autant que tu veux ma belle sourit Amber
— Merci
— Je t’en prie
La jeune cadette prend une orange, l’observe. Sa texture est aussi douce que de la mousse Son odeur est aussi douce qu’un fruit frais, elle goûte, son palais n’irrite pas, l’acidité est remplacée par la texture savoureuse, tendre comme un bonbon. Ethan prend un macaron au café, goûte, il est pris à nouveau de nausées, Daisy, pose ses yeux sur le visage du jeune garçon, souffrant, ses conjonctives rougissent. Amber observe sa montre violette, l’heure indique six heures moins quarts.
Surprise, elle se presse :
— Daisy je suis navrée, tu dois partir ! s’exprime avec difficulté la jeune fille
— Je comprends parfaitement
— Vite c’est important
— D’accord, mais merci pour ce délicieux goûter
— Avec plaisir !
La jeune lycéenne enfile son manteau et ses bottes. En sortant, elle entend un bruit énorme, semblable à une grosse chute. Elle est très choquée du comportement d’Amber, elle cache certainement des choses.
Le lendemain matin, il est onze heures lorsque Daisy est à la forêt. Comme tous les dimanche, la jeune fille se promène pour s’apaiser. Tout en humant l’air très humide, le vent souffle, les feuilles tombent, l’adolescente contemple l’environnement paisiblement. Quinze minutes s’écoulent, elle arrive au cimetière, un endroit assez effrayant, des pierres tombales tapissées de poussières, de petites tâches. La jeune fille s’assoit sur le banc en marbre, fissuré, tapissé de toiles d’araignées, ouvre son bouquin intitulé Amour Passionnel. Soudain, elle entend un bruit suspect, celui des pas, la lycéenne interrompt la lecture, penche sa tête sur l’environnement, aperçoit une personne, assez mystérieuse.
L’adolescente essaye de parler à la personne, mais elle prend la fuite à une vitesse extraordinaire, Daisy se frotte les yeux pendant une bonne une minute. Elle se lève, regagne son chemin. Par accident, elle ne voit pas la pierre tombale, elle trébuche. La pauvre adolescente a terriblement mal, elle enlève sa chaussure, remarque une rougeur et une chaleur au niveau de sa cheville. Son sac à fourrure blanc se situe à côté du stèle très crasseuse, elle essaye de se lever, mais très difficilement, l’adolescente retient ses larmes. Soudain, la fille entend des bruits, elle retient son souffle, il s’agit d’Ethan. Apaisée, elle l’interroge avec difficulté :
— Coucou Ethan comment vas tu ? Comment tu m’as trouvée ?
— J’ai entendu tes paroles, tu es souffrante.
— Mais je n’ai pas crié ni parlé se questionne Daisy
— Allez viens, je vais te porter, je te ramène chez toi
— Merci pour ton aide
Le garçon porte la lycéenne, elle entend son coeur battre à une vitesse exceptionnelle, sa peau aussi brûlante que la braise. Inquiète, elle l’interroge :
— Pourquoi es tu brûlant, tu es souffrant ?
— Je ne veux pas en parler de ça s’il te plaît
— D’accord
Ce qui intrigue l’adolescente, c’est la rapidité d’Ethan, il arrive au domicile en dix minutes. Daisy atteint la destination en trente minutes. Choquée, elle veut savoir davantage :
— Tu es tellement rapide, comment ça se fait ?
— Je suis un sportif de haut niveau
— Impossible ! C’est incroyable !
Daisy arrive enfin chez elle, elle a terriblement mal, Daisy remercie le jeune garçon.
— Merci beaucoup !!!
— Avec plaisir s’exprime le lycéen en dégageant un sourire aussi radieux que sa soeur
Daisy est très intriguée par le caractère du jeune homme, surtout par l’arrivée inattendue. Comment a t il su que la jeune fille est en pleine forêt ? Elle rentre à son domicile, elle sonne à la porte jusqu’à que sa soeur l’ouvre :
— Mon dieu ma chérie, pourquoi es tu blessée ?
— J’ai trébuché en marchant avec Amber et Ethan.
— Ca arrive à tout le monde, mais tu es très souffrante !
—Oui ma belle.
Daisy s’installe confortablement dans le fauteuil, lit mon livre de physique tout en contemplant le brouillard.
Cinq minutes plus tard, Maddison s’assoit en compagnie de sa soeur. Elle la rassure dans un climat serein :
— Alors ma puce que veux tu ?
— Rien du tout ça ira je te remercie
— D’accord alors ça se passe bien au lycée ?
— Très bien j’ai rencontré de nouvelles personnes qui sont Amber et Ethan Anderson, très sympathiques mais assez étranges.
— Ah oui ?
— Bien sûr !
L’adolescente à la chevelure châtain, appelle le cabinet médical, se situant en plein cœur du centre ville à dix kilomètres du domicile. Le téléphone sonne jusqu’à qu’une secrétaire répond. Sa voix, aussi désagréable, ronronne :
— Bonjour que puis je faire pour vous ?
— De prendre un rendez vous demain
— Ne raccrochez pas grogne la dame
L’appel est en attente durant deux minutes, la dame assez sévère prend la parole :
— Le rendez vous est prévu demain à onze heures.
— Merci beaucoup, je vous souhaite une bonne journée s’exprime Daisy
— Aurevoir répond sèchement
La fille appelle le lycée pendant que Maddie lit son manuel de droit, elle souhaiterait devenir avocate. En attente durant une bonne minute, la jeune adolescente s’exprime avec difficulté,
— Bonjour, je ne peux aller en cours car je suis malade, j’ai fait une chute.
— D’accord, il faudra dire à votre médecin
— Je vous remercie !
— Aurevoir mademoiselle
Trois heures s’écoulent, Maddison ramène un morceau de pizza au fromage, donne à sa sœur avec douceur. Elle la remercie en dégageant un sourire radieux :
— Merci ma puce ! Je suis désolée de te déranger !
— Il n’y a pas de problème, appelle moi par téléphone si tu as besoin de quelque chose.
— D’accord, je n’y manquerais pas ma belle !
En tirant le rideau, la jeune fille est sursautée par la vision d’une personne, immobile, en pleine rue. Habillé tout en noir, elle pense à Ethan mais elle n’aperçoit pas ses traits physiques. La jeune adolescente retourne au fauteuil, lit paisiblement son bouquin fantastique.
Une demi heure plus tard, la jeune fille remarque à nouveau la mystérieuse personne. Choquée, elle inspire profondément, détourne son regard vers la cheminée. Tout en humant
Le lendemain matin, Daisy se réveille difficilement, Maddie est partie à l’université tandis que frère dort encore. Il est dix heures, l’adolescente se prépare, elle reçoit un appel de son père Jack. Assez paniqué, il s’interroge :
— Coucou ma chérie, tu as bien dormi ? Maddie m’a dit, tu t’es blessée, maintenant je vais t’accompagner !!
— D’accord papa, mais tu travailles là, je n’aimerais pas te déranger
— Non pas du tout ne t’inquiète pas ! J’ai pris une journée pour toi !
— C’est gentil, ça me touche ! Je t’attends
En arrivant sur place, ils prennent l’ascenseur, ils attendent dans la salle d’attente, une pièce assez vaste, quatre chaises capitonnées, une table emplie de magazines et un fauteuil en cuir noir. Son père se dirige vers la secrétariat. Il retourne, Daisy lit paisiblement son manuel de chimie. conduit à la porte qu’il a désigné comme étant celui du bureau de docteur Baker, ils attendent paisiblement dans la salle d’attente, seulement composée un fauteuil en cuir ainsi que quatre chaises et une table composée de magazines. Il ouvre puis nous appelle :
— Daisy Jones ? Parle-t-il
— Oui, c’est moi
—Entrez !
Jack et Daisy entrent comme convenu. La pièce est haute de plafond, dotée d’une fenêtre qui ouvre sur le nord, là aussi, les murs sont propres, dans un marbre brillant, les étagères sont remplies de bouquins. Du moins, là où ils sont visibles, car la plupart de l’espace est dissimulée par d’importantes bibliothèques, beaucoup plus grandes, qui contiennent la plus impressionnante collection de livres. C’est assez surprenant. Les traits du docteur Baker sont très intrigants, sa peau est pâle semblable à de la craie, ses yeux bleus clairs comme Ethan, sa chevelure blonde aussi soyeuse qu’Amber. Sa corpulence est mince et grande. Il s’assoit dans un fauteuil en cuir, derrière le bureau. Les appareils médicaux et fonctionnels sont bien rangés à côté du fauteuil.
— Que puis je faire pour vous ?
— Ma fille se promenait avec des camarades de classe et elle n’a pas vu la pierre. Elle est blessée répond Jack
—Parfait, allons voir ça ! sourit il
Daisy s’installe sur le dossier en cuir noir assez brillant, sentant l’antiseptique.
Le contact de ce médecin provoque des palpitations chez l’adolescente. La main du médecin est tellement glaciale semblable à un cadavre. Quinze minutes plus tard, le docteur s’explique :
— Bien, je vais vous prescrire un médicament. Votre douleur partira dans trois jours. Ne vous inquiétez pas. Il ne faut pas bouger. Vous êtes lycéenne ?
— Oui
— D’accord, dites à votre établissement de ne pas aller pendant au minimum trois jours.
— Merci infiniment docteur Baker sourit Daisy
— Je vous remercie s’exprime avec soulagement Jack
— Avec plaisir ! s’exclame le médecin
L’adolescente voit briller la joie dans les yeux de son père Monsieur Baker pivote les Jones en direction de la porte, saluent le docteur. Il est très sympathique.
Daisy et Jack descendent, sortent, montent dans la voiture. En démarrant, Daisy pose difficilement son pied gauche. L’automobile roule, le feu est rouge, Daisy contemple le spectacle de l’automne, il faut en convenir, les feuilles tapissées au sol qui craquent au souffle léger du vent, tout environnée d’une forêt de sapins glacés.
Soudain, je vois quelque chose. Une silhouette humaine émerge du brouillard. Elle fait de grandes gestes avec ses bras.
Daisy comprend qu’il s’agit d’Ethan, il est vêtu d’un manteau en cuir. En démarrant, la lycéenne remarque qu’il est blond, de dos, ses cheveux bien lisses. Qui est cette personne ? La jeune fille est surprise, elle n’a jamais vu la personne.
Quatre heures s’écoulent. Il fait nuit, les lampadaires brillent. Quelqu’un toque à la porte. Daisy se lève, c’est Amber, habillée d’une longue robe rose accompagnée d’un manteau à fourrure blanc. Sa tenue vestimentaire intrigue tellement l’adolescente :
— Bonsoir, ça va mieux ma douce ? sourit Amber
— J’ai encore mal s’exprime avec difficulté Daisy
— Tu vas guérir, ne t’inquiète pas.
— Merci, tu es adorable. Dit je te donne mon numéro de téléphone afin qu’on puisse s’entraider et s’exercer. Demain à onze heures ça te dit ? propose poliment la jeune fille
— Avec plaisir. Merci beaucoup sourit la jeune fille
— Je t’en prie rigole Daisy
Le lendemain, il fait très beau, les Anderson viennent chez Daisy, Ethan toque à la porte :
— Coucou
— Bien voilà je te donne les cours. Il y a le professeur de mathématiques qui est arrivé.
— Comment il est ?
— Il a l’air très sévère.
— Oh, c’est vrai ?
— Oui, il est strict et interroge beaucoup. Comme monsieur Walker.
— Ah oui d’accord, mais cela m’intrigue s’exprime Daisy
— Comment ça ?
— Tes propos, tes yeux qui changent de couleur, j’aimerais bien savoir davantage.
— Autant que tu le souhaites, fais ce que tu veux, critique moi. Tu sauras bientôt !
La jeune adolescente fixe les yeux sur Amber, ils sont à nouveau devenus bruns. Elle prend la parole :
— As tu quelque chose à me dire ?
— Daisy, tu sauras après je te promets, il faut se concentrer sourit Amber
— Bien sûr mais c’est étrange se questionne Daisy
Les trois camarades s’assoient, Amber est devant le bureau, récite les fiches, sa voix est d’une douceur extraordinaire, elle écrit ses formules chimiques
Quelques minutes plus tard, Ethan vient. Il monte puis s’assit sur le lit près de moi.
— Tu vas bien Daisy? Sourit il
— Très bien je te remercie.
— D’accord.
A sa surprise, Amber touche le pied, elle est très stupéfaite de sa douceur, de son élégance. La sensation n’est pas comme celui du docteur, mais elle remarque la souffrance d’Ethan :
— Dit moi, ton frère a besoin de consulter. Il est très brulant.
— Non ça ira.
—Je peux demander au docteur Baker.
Ethan observe d’une manière assez inquiétante, ne s’exprime pas. Amber se lève puis touche l’épaule de son frère, chuchote à l’oreille de son frère, formulant une phrase, d’une langue étrangère :
— Grrr, il me paiera grogne Ethan
— Calme toi, tu effrayes Daisy s’exprime sa soeur
Il inspire profondément, il est très pressé. La soeur de Maddison remarque aussitôt le changement de sa peau, elle est devenue fripée, il pousse un cri de grognement.
— Partons d’ici Amber, vite !!!! crie Ethan
— D’accord en touchant la main de son frère
— Aurevoir Amber et Ethan.
— Aure…voir panique-t-il
Ils sortent, elle regarde vers la fenêtre, voit Ethan courir, Amber contemple les maisons.
En entrant, elle remarque le cahier d’Ethan posé dans le fauteuil rouge. La jeune fille sort, toque chez les Anderson jusqu’à qu’Amber l’ouvre :
— Oui ma belle ?
— Est ce que tu peux donner à ton frère ?
— Oh merci.
La jeune fille réentend à nouveau :
— Est ce que ça va à l’intérieur ?
— Oui ne t’inquiète surtout pas
— D’accord. A demain pour les cours.
— Aurevoir sourit elle
Elle observe sa maison, ne trouve pas de choses anormaux, elle rentre tranquillement chez elle. La jeune fille entre, monte dans sa chambre, lit son manuel de sciences physiques paisiblement.
Soudain, elle entend à nouveau un bruit assez effrayant. La fenêtre projette de larges bandes lumières dans le brouillard, les lampadaires sont peu visibles, elle aperçoit.
Elle met sa robe de chambre bleue, ouvre doucement la fenêtre, le temps est frais. C’est le moment où des yeux rouges apparaissent, une silhouette très sombre s’approche.
Puis un peu plus loin vers le sapin, elle identifie une lumière rose assez forte. Non loin, la rivière s’écrase contre les petits cailloux, les graviers et ce petit pont en bois.
Apercevant que le brouillard n’opacifie pas la fenêtre, Daisy pousse un cri de gémissement horrifié. La pluie de la veille a gelé, une fine couche de neige recouvre les quartiers résidentiels. saupoudre les toits ainsi que la voiture de Jack.
De grands yeux rouges très vifs fixent, elle entend un nouveau grognement plus aigu et effrayant, aperçoit un animal semblable à un loup, n’aperçoit que le museau et ses yeux. Elle remarque soudain une jeune fille assise sur une branche d’arbre, difficile de détailler à cause du mouvement du brouillard.
Sous le choc, Daisy ferme aussitôt la fenêtre, elle ressent cet étrange mélange de peur et d’excitation, elle pousse un soupir, part chercher les écouteurs sur sa commode violette à côté de son lit. Rajustant, la musique fantastique et classique jaillit du lecteur MP3, elle est aussi paniquée.
Allongée sur mon lit, écouteurs en place, elle monte le volume à en dynamiter les tympans. Elle colle un oreiller sur la tête, ferme difficilement les yeux.
Pendant ces deux derniers jours, Ethan et Amber changent radicalement de comportement. Daisy interroge concernant la scène effroyable du spectacle :
— Est ce que tu as vu des personnes très étranges ?
— C’est à dire ?
— Il y a une fille. Elle brillait de loin.
— Oh ! S’exclame Amber
— Il ne faut pas répéter ça panique Ethan
— Oh pourquoi ça ?
— Je ne veux pas en parler, prière !!
Daisy prend une grande source inspiration. Pourquoi Ethan ne veut parler de ça ? Cache-t-il quelque chose ?
Le lendemain, la jeune lycéenne est chez les Anderson, les observe avec attention, surtout la pièce. Elle est ébahie par la beauté de la salle à manger. La table est en verre, bordée de contours dorés, deux fauteuils, l’un bleu ciel, l’autre violet, enveloppé dans un drap blanc très soyeux. En s’asseyant sur le drap, elle remarque un parfum très agréable d’hibiscus.
Ethan ouvre son livre tandis, Amber est debout. Soigneusement concentrée, elle s’efforce de comprendre les textes en sciences et de remplir les schémas assez compliqués sur la méiose.
La nuit tombe, Ethan est pris d’une crise de panique, il part dans sa chambre, vomit. Daisy s’inquiète de plus en plus de son état, s’exprime avec difficulté :
— Tu vas bien ?
— Je préfère que tu partes s’il te plaît
Amber s’approche, très pressée :
— Tu devrais y aller vite !
— D’accord aurevoir sourit Daisy
— A demain
Ethan ne prononce pas de mots. Daisy descend précipitamment, retourne chez elle. En ouvrant la porte, son regard est tourné vers la maison des Anderson, elle ne comprend pas leurs comportements.
Le matin, le cours de mathématiques commence, le professeur arrive, sa tenue vestimentaire marque aussitôt la satire que monsieur Walker, sa chemise est bleue et son pantalon est blanc. Ses traits sont normaux, il faut en convenir, il est brun, plutôt jeune avec sa chemise bleue ainsi que son pantalon blanc, tenant une pochette.
— Bien asseyez vous, je m’appelle monsieur Martin. Commençons désormais le cours !
La sonnerie retentit. Daisy prend son sac à dos au coin de la fenêtre. Soudain, elle voit à nouveau la même personne. Debout, face à un tronc d’arbre, il regarde ses doigts en les frottant. Le professeur observe Paula, derrière entrain de se maquiller. Il pousse un cri tellement fort que les élèves sursautent :
— Mademoiselle, votre nom ?
— Paula
— Bien écoutez le cours au lieu de faire la miss !
Les lycéens éclatent de rire, Loana fixe son amie, les deux prétentieuses plongent leurs regards sur le tableau.
La sonnerie retentit à bruit strident, Amber observe et cache son visage grâce à son écharpe, l’adolescente aperçoit à nouveau des yeux roses bonbon, Daisy s’exprime avec délicatesse :
— Amber, tes yeux !
— Non Daisy
— Si j’ai bien vu, je n’invente pas.
Le soir, elle travaille tranquillement l’histoire géographie, elle mémorise.
Soudain, son travail est interrompu par des grognements. Elle préfère de ne pas observer, elle se concentre sur les exercices que le professeur a donné.
Une heure plus tard, elle pose son cahier, descend, se dirige vers la cuisine, elle prépare son anniversaire.
Le lendemain, il fait beau et frais, le temps est magnifique. Les deux soeurs sortent montent dans la voiture de Maddison, un pick-up rouge. Elles se dirigent vers le supermarché, situé à six kilomètres, en plein coeur du centre ville.
Quinze minutes s’écoulent, les deux jeunes filles achètent des friandises, des apéritifs. Les adolescentes posent le petit sac en plastique, Maddison va à la pharmacie. Daisy reste dans la voiture, tout en contemplant la vue magnifique.
Ce champ offre une belle vue époustouflante sur la rivière et la forêt, elle réajuste ses écouteurs. Elle regarde par le rétroviseur, aperçoit de nouveau l’inconnu. Elle ne comprend pas, le garçon connait Daisy ? Pourquoi suit il la jeune fille ?
Dix minutes plus tard, cette personne s’immobilise en plein champ, elle essaye de garder son sang froid, appelle Amber. Le téléphone sonne :
— Allo ?
Elle entend un bruit très étrange semblable à des interférences. Le cri strident en supplément glace le sang et brise les tympans de l’adolescente. S’ensuit une voix tellement aigue s’écrie <
— Amber tu es là ?
Elle regarde à nouveau la personne, maintenant quelqu’un est devant la rivière puis marche et observe, ignorant pour Daisy l’identité de la personne.
Quelques secondes plus tard, Amber m’appelle :
— Allo ? Tu vas bien ?
— Pas trop, je ne comprends pas, qui est la personne qui me suit, j’entends un bruit étrange chez toi
— Ah bon ?
—Oui, je ne comprends pas ce qui se passe.
Maddison
— Ethan, tu vas bien ?
— Oui et toi Daisy ?
— Très bien. Tu te sens mieux on dirait ?
— Oui, beaucoup.
— Je suis contente pour toi.
—Oui sourit Ethan
Elle remarque le changement d’humeur du jeune garçon, elle est fière de lui, mais sa maladie risque à nouveau de rattraper.
Amber donne à son frère une gourde verte. Il y a du liquide violet. Il brille à la lumière. Elle remarque la vision de Daisy, elle cache subitement dans sa poche. Son frère entre aux toilettes puis revient sereinement.
— Dit moi, c’est quoi ?
— Ah ! C’est un médicament.
—Je ne m’en doute pas.
Le lendemain matin, les adolescents commencent le cours de gymnastique. La salle se situe derrière le lycée en pleine forêt. Tout le monde se met au vestiaire. Cinq minutes plus tard, tout le monde est au complet.
Soudain, Daisy remarque un parfum très familier de fleurs semblable à la vision étrange. Daisy est perdue dans ses pensées, l’image hante son esprit.
Les deux professeurs de gym demandent :
— Maintenant essayez d’être en groupe
— Oui madame répond toute la classe.
C’est une dame à l’allure mince et musclée, blonde aux yeux bleus. C’est le professeur de Daisy, l’autre, enroulée à une queue de cheval, brune aux yeux bruns, est celui de Julia et Ethan.
La jeune fille n’ose pas détourner le regard de la forêt, se focalise sur le sport, se concentre davantage. Amber lance le ballon.
Le parfum doux et agréable envahit toute la salle, plein d’élèves discutent à ce sujet, observent Amber.
Daisy comprend aussitôt que la jeune fille assise est certainement Amber. Pétrifiée, elle n’ose pas parler, Amber prend la parole :
— Daisy ? Ca va ?
— Euh, oui ne t’inquiète pas.
— Non, je sais que tu ne vas pas.
—Si, je t’assure.
Ethan prend le ballon puis lance à une allure tellement rapide, d’une force exceptionnelle et hors-norme.
Par chance, elle tombe à la manière d’une balle de ping-pong sur un tapis du gymnase, bien moelleux. La jeune fille est entrée dans une confusion un moment, entend seulement son nom. Des lycéens crient :
— DAISY!!!!
La lycéenne à la chevelure brune, sent une petite charge électrique au niveau de sa tête. Dix minutes plus tard, Daisy se réveille enfin, secoue vigoureusement la tête, elle se lève difficilement :
— Daisy, je suis désolé crie Ethan
— Ne t’inquiète pas, vraiment, c’est oublié Ethan.
Il est comme apaisé, ses joues deviennent rouges, Daisy câline pour réconforter. En s’approchant, elle remarque le même parfum aussi fort et doux. D’autres élèves demandent des nouvelles.
Une demi heure s’écoule, Paula et Daisy sont les dernières personnes à rester dans la pièce.
Paula, énivrée par la rage, pousse la jeune fille dans le coin, enferme l’adolescente. Elle prend la clé, en souriant, au professeur.
Malheureusement, elle est enfermée, elle essaye d’appeler en vain, elle est dans une pièce plongée dans l’obscurité la plus totale, même le gymnase. Daisy est en état de choc, Paula marque une telle atrocité envers Daisy, de la haine.
Dix minutes passent, Daisy pose sa tête sur ses jambes pliées. Elle a une égratignure au dessus de son genou, la salle est fermée. Soudain, elle entend le bruit d’un pas provenant de la porte, elle se lève, crie de toutes ses forces.
Arrivée devant la grille, elle aperçoit la silhouette sombre, immobile, fixant du regard. Une autre personne fixe sur un des côtés du pas, elle recule d’un pas, effrayée, l’adolescente tombe, saigne du bras.
Une demi-heure plus tard, sa voix est devenue enrouée, elle crie sans cesse de toutes ses forces, ses yeux sont affaiblis. Par surprise, un bruit est présent à l’intérieur du gymnase, elle voit des yeux rouges en face de moi, elle se frotte les yeux, le gymnase s’allume.
Je parle :
— Aidez moi !
— Oui sourit Ethan
— Oh, tu es là ! Il y a Paula qui m’a enfermée.
— Quelle peste !! Elle va m’entendre !!!
Il pousse un cri de gémissement, Daisy voit de la colère dans ses yeux, ses conjonctives deviennent rouges, fronce les sourcils. La présence de veines au niveau de son cou intrigue l’adolescente. Elle s’exprime avec délicatesse :
— Ethan calme toi.
— Je vais ouvrir.
— Non, il n’y a pas la clé.
— Pas besoin
—Si
Il s’approche puis serre la grille avec force, en renversant ses poignets. Daisy écarquille les yeux, la bouche ouverte sur une exclamation muette.
— Comment tu fais ?
— Je suis fort, je fais de la musculation.
— Impossible personne ne peut faire ça !
— Si Daisy je t’assure
Lorsque ils sortent enfin, ils se dirigent vers le lycée afin de prévenir le proviseur du comportement de Paula. Daisy rentre puis observe la fille égoïste, s’exprime avec difficulté :
— Merci Paula !
— De quoi ? rigole-t-elle
— Je te préviens Paula, si tu touches encore une fois Daisy, tu as affaire à moi.
— Voyons voyons mon doux !!!
—Ne me répond pas comme ça ! Rentre chez toi !!!!
L’adolescente rentre puis explique à monsieur Wilson avec difficulté :
— Voilà Paula m’a poussée, Ethan a aperçu
— Parfait je la convoque demain s’exclame avec nervosité
— Merci s’exprime Daisy avec sérénité
— Je vous en prie sourit le proviseur
Les deux élèves sortent, continuent leurs chemins. En marchant, Daisy prend la parole :
— Merci beaucoup Ethan !
— De rien c’est normal s’exprime le jeune garçon
— Aurevoir sourit elle
— A demain s’exprime en secouant la tête
Daisy entre à son domicile, choquée du comportement de Paula, surtout de la vision effroyable qui se reproduit encore une fois au gymnase. Son subconscient fait resurgir face à cette scène, tout en contemplant par la fenêtre. Personne à l’extérieur, elle décide d’éteindre la veilleuse, finit par s’endormir assez effrayée.
L’adolescente ne comprend pas la force exceptionnelle d’Ethan, la vision étrange reproduite plusieurs fois, Amber cache quelque chose. Mais lesquels ? Daisy est pourtant sûre que ces visions sont réelles.
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