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Les liens maudits : Tome 1 : le Réveil
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tome 1, Chapitre 1 « Chapitre 1 : Rencontre des Anderson » tome 1, Chapitre 1

Caroline du Nord en 2008, à Asheville, en pleine nuit, toute est très animée. A dix kilomètres, en plein cœur du quartier résidentiel, une maison l’habite, celle des Jones. Elle est située en bordure de la forêt, reliée par un pont en bois entre celle-ci et le domicile.

La famille a toujours affirmé avec la grande fierté qu’elle est parfaitement normale. D’abord le père, Jack, dirige la banque. C’est un homme aux yeux bleus, blond. Il est assez grand et musclé. Il est très honnête, patient avec ses enfants. Sa femme, quant à elle, travaille avec son mari, est brune et mince. Avec ses longs cheveux, ses yeux verts magnifiques, elle est une femme très généreuse avec ses trois enfants. Les Jones ont deux jeunes filles prénommées Maddison, Daisy et un garçon Michael.

Maddison a le même teint que son père, blonde aux yeux bleus. Mince et de grande taille, c’est une jeune femme, vingt et un ans, heureuse, souriante avec sa fratrie et ses parents. Elle est intéressée par la lecture.

Son frère Michael, un adolescent, blond aux yeux verts, est très curieux, toujours aussi fier de ses exploits. Possédant toujours des lunettes, c’est un passionné de mathématiques et d’informatique

Enfin, la fille cadette Daisy. Elle est une adolescente aux yeux verts semblable à de l’émeraude et à la chevelure châtain. C’est une jeune lycéenne, très aimable, généreuse. 

Il est vingt heures, la cadette est à son domicile, rentrant des vacances, à la montagne, avec ses amis, pendant deux semaines. L’adolescente est dans sa chambre, pose paisiblement sa valise au sol, déballe ses affaires et les range soigneusement dans son armoire.

La jeune adolescente se dirige vers la salle de bain, emporte la trousse de toilette, se rince abondamment au visage. Tout en démêlant les cheveux mouillés, elle s’examine dans la glace, son reflet est très bronzé, sa peau est douce.

Le lendemain, c’est la pré-rentrée, la jeune fille a déjà préparé son sac à dos, elle est heureuse d’aller au lycée. Michael et Maddison sont chez leurs amis, ses parents travaillent à cinquante kilomètres.

Le lendemain matin, quand Daisy s’éveille vers sept heures du matin, heureuse, au lundi du matin où commence l’histoire, il fait gris. Elle se lave, prépare un bon petit déjeuner, grille les deux toasts, étale avec de la pâte à tartiner, sert un bon jus de fruits frais fabriqué par Lana.

Dix minutes s’écoulent, la jeune adolescente sort, traverse le pont en bois puis prend son chemin habituel menant vers le lycée tout en contemplant le brouillard épais.

Vingt minutes plus tard, dès son arrivée au lycée, un gigantesque bâtiment rouge comptant mille deux cent personnes, elle aperçoit son amie d’enfance Julia. C’est une jeune adolescente métisse, très maigre, ses os ses visibles au niveau de ses omoplates. Elle sourit toujours de ses yeux noirs, elle est Américaine, sa mère est une belle rousse d’origine italienne et son père venant de la Louisiane. C’est une fille toujours aussi heureuse.

Les deux adolescentes entrent dans l’établissement. L’intérieur de l’établissement est éclairé et plus chaleureux. Le bureau n’est pas vaste : une salle d’attente avec des chaises pliantes capitonnées, une moquette sombre, noire, de bonne qualité, des murs surchargés de trophées dorées, une horloge bordée de contours violets et des aiguilles noires. La pièce est coupée en deux par un long comptoir qu’encombrent des dépliants aux couleurs vives et des corbeilles métalliques.

Daisy et Julia se dirigent vers le secrétariat. Il s’agit d’un bureau réservé à une dame plutôt âgée d’une trentaine d’années et assez gentille, rousse, possédant des yeux verts, et portant une robe bleue. Derrière, deux bureaux, dont l’un est réservé à un proviseur, monsieur Wilson, un homme aux cheveux grisonnants bouclés ainsi que l’adjointe, madame Thompson, une jeune femme blonde à la chevelure blonde à la coupe carrée. Ses yeux sont verts comme l’adolescente, elle est très douce. La secrétaire fouille dans une pile bien arrangée et organisée :

— Bonjour, remplissez la fiche s’il vous plaît ! sourit la dame

— Merci beaucoup madame ! s’exclame Daisy

— Bonne journée ! s’exprime la secrétaire

Les deux adolescentes sortent, se dirigent vers le panneau d’affichage, visualisent un bon moment. La jeune métisse prend la parole : 

— Dommage, on n’est pas dans la même classe 

— Oui malheureusement ce n’est pas grave, tiens regarde il y a trois nouvelles filles, Paula Dubons Loana Smith et Amber Anderson. 

— Ah oui ? Moi il y a Ethan Anderson. 

— Certainement son frère.

Julia et Daisy sortent à la cour de la récréation. Elles traversent, s’assoient un bon moment sur le banc, discutent de leurs vacances : 

— Alors tes vacances ? sourit Daisy

— Très bien j’étais en Italie chez mes grands parents 

— Raconte ! s’exclame la lycéenne

— Magnifique, on était à la mer. Je me suis bien reposée et toi ?

— J’étais dans un feu de camp avec Julian et Marylin tu te rappelles ?

— Oui dommage que je ne sois pas venue

— Ce n’est pas grave, une autre fois ma belle sourit Daisy 

Soudain la conversation est interrompue par le passage à l’extérieur d’une lycéenne menant vers le couloir du premier étage. Elles sont ébahies par sa tenue vestimentaire, il faut en convenir : un manteau à fourrure rose, une longue robe blanche traînant au sol, Julia prend la parole :

— Daisy, as tu vu cette fille ? s’interroge Daisy 

— Oui, sa tenue est magnifique ! s’étonne Julia

— Incroyable !!!!! Sa robe est tellement longue ! 

— En effet, elle a l’air gentille tu ne trouves pas ? se questionne la jeune métisse

— Je ne m’en doute pas ! s’exclame Daisy 

La sonnerie retentit, les deux adolescentes attendent que la foule se disperse, discutent une bonne minute : 

— J’ai hâte de reprendre les cours dit la cadette

— Oui moi aussi, surtout quand on travaille ensemble s’exprime Julia 

— J’adore !!! rigole Daisy 

Les deux amies se relèvent, traversent la récréation, montent, entrent dans le couloir de l’établissement où est reparti les salles de classe. Le lycée en compte six au total.

Les adolescentes continuent tranquillement leurs chemins. Daisy, par accident, pousse un camarade, un jeune garçon, grand, très musclé, avec de beaux cheveux bruns bouclés. Ses yeux sont d’un bleu très clair, l’adolescent lève sa tête brusquement, fixe la jeune adolescente, puis prend son chemin très rapidement.

Soudain une jeune fille s’approche des deux jeunes lycéennes, celle aperçue à la récréation.

Sa tenue vestimentaire attire beaucoup de personnes au lycée. Sa longue chevelure en un chignon blond brille semblable à une lumière du soleil, ses bijoux sont étincelants, une parure dorée, des boucles d’oreilles pendantes argentées. Cette fille s’exprime pour la première fois :

— Bonjour, veuillez excuser ! Je m’appelle Amber Anderson et mon frère Ethan

Julia et Daisy remarquent leurs noms : 

— Pas de soucis sourit la cadette

— Et vous ? s’interroge Amber

— Moi c’est Daisy Jones et voici mon amie Julia Browne.

— Enchantée mesdemoiselles !!

— Nous même !!!! sourient les lycéennes

La voix d’Amber surprend ces filles, les lycéens entrent dans la salle et suspendent leurs manteaux. La troupe se prépare, quand le professeur de biologie entre, suivi d’un nouveau habillé plutôt très moderne. Monsieur Falkenberg, fait signe de s’asseoir, puis se tourne vers les élèves :

— Bien asseyez vous, et maintenant je vais vous distribuer vos manuels ainsi que les carnets de liaison.

Resté devant son bureau, à côté de la porte, si bien que tout le monde l’aperçoit, le professeur est plutôt un jeune homme, environ la trentaine, et plutôt de taille moyenne. Il est blond, a les cheveux coupés, droits sur le front, l’air serein et assez raisonnable. Son habit vert à boutons noirs, ses jambes, sortent d’un pantalon beige très tiré. Les élèves fournissent le travail pendant toute l’heure.

La jeune fille sort du lycée puis regagne son chemin. L’adolescent s’approche d’elle :

— Je m’excuse mademoiselle ! s’exprime en bégayant

— Pas de problème ! sourit Daisy

Les adolescents se regardent, sourient, regagnent leurs domiciles. Quinze minutes plus tard, en plein chemin, Daisy aperçoit une trousse, posée sur le trottoir, à côté de la maison. Elle remarque Ethan à côté de sa maison, la lycéenne s’approche et interroge le garçon :

— Bonsoir, désolée de vous déranger, ce n’est pas votre trousse à par hasard ?

Le jeune homme tremble et agit étrangement :

— Oui c’est à moi, donnez…aure…voir

— A demain Ethan s’exprime l’adolescente

Daisy s’interroge face au comportement du jeune garçon, mais n’ose pas s’exprimer. Il s’agit d’un garçon plutôt réservé, paniqué, timide.

Le lendemain, lorsque le premier de rayon de soleil surgit, Daisy s’avance à un pas léger, le vent frais souffle au visage, soulève les mèches sur les cheveux. En marchant, elle contemple paisiblement l’environnement, il faut en convenir : les arbres, leurs troncs couverts de mousses vertes, leurs frondaisons.

Arrivée à destination, elle rencontre Amber et Ethan, salue avec un sourire radieux :

— Bonjour, vous allez bien ? s’interroge Daisy

— Très bien sourit Amber

— Oui… s’exprime Ethan en tremblant

— Dit moi, tu as quoi comme matière ? se questionne la jeune fille à la chevelure châtain 

Le lycéen inspire profondément, prend la parole :

— Mathé..matiques

— Oh d’accord, je vous souhaite bonne chance.

— Merci…beau….coup

Enfilant leurs vestes, les quatre élèves sortent sous la pluie. Ethan secoue vigoureusement ses épaules, observe avec attention l’environnement. Quand l’adolescent baisse les yeux, il aperçoit une grande lueur, une poussière du soleil, il se frotte pendant une minute son œil gauche.

La sonnerie retentit, tous les lycéens rejoignent leurs salles, ils se dirigent vers la salle 2B, attendent paisiblement le professeur. Soudain, l’adolescente remarque l’arrivée de la mystérieuse jeune fille. Daisy s’exprime : 

— On est désormais dans la même classe ! rit la lycéenne

— Oui ! sourit Amber

Cinq minutes plus tard, un professeur arrive, ouvre la porte. Le groupe d’élèves entre, s’assoit confortablement. Le monsieur  s’exprime d’une voix claironnante : 

— Ouvrez le manuel à la page 10 et mettez vous en binôme.

Les élèves fournissent le travail, Amber, à côté de Daisy, ouvre le livre. Soudain, un parfum de fleurs mystérieux, très doux, se dégage dans toute la salle. Des lycéens observent le lieu, ainsi que le professeur, Daisy se penche vers sa camarade, l’odeur devient véritablement plus forte. Ahurie, elle l’interroge : 

— Est ce que tu sens comme ça ? s’étonne l’adolescente

— Oui en effet sourit Amber

Une jeune fille à la chevelure blonde, entend la conversation, crie à haute voix en souriant :

— C’est Amber !

La foule d’élèves observe et s’étonne de ce doux parfum :

— Mais ça sent quoi ? C’est une fleur ? s’écrie une élève

— Non un fruit, c’est la cerise rit Amber

Le professeur, s’exprime avec sérénité :

— En effet ça sent tellement bon, maintenant continuons le cours, s’il vous plaît !

— Oui !! parle en chœur

Lorsque la sonnerie retentit, la troupe d’élèves sort, une jeune fille, s’approche de Daisy et la pousse violemment. Sa tenue est vulgaire, il faut en convenir : un pull polaire remonté au nombril, un jean troué et des chaussures à talon. Ses cheveux sont blonds, ses yeux sont d’un bleu assez foncé. Elle est toujours accompagnée d’une fille, une jeune métisse, ses cheveux sont crépus d’un noir sombre, ses yeux sont bruns. Daisy étonnée, s’exprime avec difficulté : 

—Aie, est ce que vous pouvez faire attention !!

L’élève continue son chemin, sans dire un mot, en dégageant un rire moqueur. Amber s’approche d’elle :

— Elle s’appelle Paula et son amie Loana. Ce sont des filles prétentieuses, elles sont cruelles ! s’exprime sereinement Amber

— J’ai remarqué s’étonne la lycéenne en fixant la fille

Lorsque la sonnerie retentit à un bruit sourd, Daisy propose aux Anderson de déjeuner ensemble pour faire connaissance. Ethan, stressé, tremblant, prend la parole :

— Oui….avec plaisir

— Bien sûr !!! rigole la jeune fille blonde

Les élèves prennent le plateau composé d’un bon poisson pané accompagné d’haricots verts, un yaourt. Les quatre personnes s’assoient devant une table circulaire au fond de la pièce. C’est une salle où est répartie cinquante tables acajou bien nettoyées, des chaises en bois, des murs blancs pâles bien propres.

La conversation s’engage, d’abord sur la vie familiale. Daisy s’exprime en souriant :

— As tu des frères et sœurs ?

— Un frère âgé de vingt deux ans et une sœur de treize ans et toi Julia ? parle avec douceur Amber

— Moi un grand frère âgé de vingt quatre ans sourit la lycéenne 

— Et toi Daisy ? s’interroge la lycéenne blonde

— Comme toi. Sauf que ma sœur est l’aînée sourit l’adolescente à la chevelure châtain

— Incroyable ! rigole Amber

— Eh oui… rigole Daisy

Ethan reste silencieux, mange très rapidement. Les élèves sortent, se dirigent vers la récréation. Par la suite, ils s’assoient paisiblement sur un banc en bois paisiblement, ils discutent de leurs goûts et de leurs passions. Daisy prend la parole :

— C’est quoi tes passions ?

— L’équitation, le volley-ball, le piano et de soigner les animaux. Je souhaite être vétérinaire ! s’exprime Amber

—  Magnifique et toi Ethan ? s’interroge en souriant Daisy

— Moiiii…. le baseball et j’aime la nature !! s’écrie le jeune garçon

— Moi je joue au piano ! rit la lycéenne à la chevelure châtain

— C’est…for…midable s’exprime difficilement en claquant des dents

Daisy remarque la souffrance d’Ethan, elle s’exprime avec facilité :

— Entrons si tu es frileux ! Tu es très malade on dirait

— Oui j’aimerais bien ! Je suis navré

— Ne t’inquiète pas, je comprends parfaitement

Daisy remarque des traces de griffure au niveau de sa nuque, des croûtes au niveau de sa mâchoire. Elle fixe Ethan au moins une bonne minute. La sonnerie retentit, les lycéens attendent jusqu’à que la foule se disperse. Cinq minutes plus tard, les quatre élèves montent, Daisy se dirige vers la salle 2A. Elle sort de son sac le livre de physique, lit paisiblement.

Soudain un détail intrigue la jeune adolescent, celui des yeux d’Amber, ils sont violets. Elle l’interroge :

— Dit moi, tes yeux sont violets, as tu mis des lentilles ? s’étonne Daisy

— Non pas du tout ma douce ! sourit Amber

Dix minutes s’écoulent, un homme plutôt âgé d’une cinquantaine d’année arrive, il a les cheveux bouclés grisonnants, l’air plutôt sévère, il a un front plutôt grand et étroit semblable à un champ de bataille, sa chemise à carreau rouge à boutons noirs doit le gêner. Ses jambes, en bas bleus, sortent d’un pantalon très jaunâtre et il est chaussé marron, plutôt assez mal ciré. Le professeur subit des moqueries par ses élèves, d’autres montrent que sa tenue est associée à l’idée de satire. Il ouvre la porte, les élèves se dirigent vers la salle 1A.

Le cours commence. D’un air très strict, le professeur prend la parole :

— Je me présente, je m’appelle monsieur Walker. Je vais vous donner les manuels. Dépêchez vous !

Le jeune vioque donne les polycopiés. Les élèves commencent la récitation des leçons, ils les écoutent de toutes ses oreilles, n’osant même croiser les cuisses, ni s’appuyer sur les coudes. Lors du cours, Daisy tourne son regard vers Amber, étonnée. Sa peau brille à la lumière, très bronzée, et en visualisant ses fiches, l’écriture est très lisible.

A quinze heures, le maître d’études oblige d’avertir ses élèves.

D’un ton ferme, il ronronne :

— Finissez de remplir vos fiches impérativement ! Si vous ne terminez pas, vous aurez un mot dans le carnet !

— Bien monsieur Walker ! s’exprime en chœur la troupe de lycéens

— Aurevoir tout le monde n’oubliez pas !

— Aurevoir monsieur

En sortant, Paula pousse à son habitude Daisy. Elle pousse un cri de grognement :

— Grrr, ne soit pas intelligente !

— Pardon ? Je n’ai rien fait ! s’exprime la lycéenne à la chevelure châtain

— Ignore la sourit sa camarade de classe blonde

Paula s’approche de la jeune fille aux cheveux bouclés, Amber s’arrête entre les deux adolescentes, observe avec attention la jeune fille prétentieuse. Daisy s’approche et remarque à nouveau des yeux roses bonbons très clairs. Paula s’immobilise semblable à une statue puis tombe au sol, prend la fuite.

Daisy remercie la jolie adolescente blonde, soulagée :

— Merci beaucoup Amber !

— Je t’en prie ma douce c’est normal !

Les deux filles sortent, saluent puis rejoignent leurs domiciles à leurs habitudes.

Le lendemain matin, un mercredi, lorsqu’il est midi, la jeune adolescente observe Ethan sortir de sa maison. Heureux, il s’exprime sereinement :

— Bonjour ça va ? Je vais aller au baseball à vingt kilomètres !

— Oh, c’est trop bien ! Ca va mieux, on dirait !

— Oui, mais ça peut revenir malheureusement

— Un médicament ne fait qu’atténuer la douleur !

— J’en ai marre, je suis toujours souffrant.

— Où est Amber ?

— Avec mon père.

— Je te souhaite bonne chance

Ethan s’exprime avec un rictus très étrange :

— Merci, désolé j’ai fait une grimace

— Ne t’inquiète pas

Le lendemain matin, lorsque Daisy s’éveille paisiblement, à neuf heures trente, il fait beau mais la très frais. La température ne dépasse pas les treize degrés Celsius. La jeune fille prend son chemin habituel, se dirige vers le lycée, rencontre Julia, Ethan et Amber. Daisy prend la parole, très sereine :

— Ethan comment vas tu ?

— Un peu mieux mais j’ai encore mal à la tête !

— Je suis tellement heureuse pour toi et toi Amber ?

— Je suis toujours de bonne humeur. Julia ça va ? sourit la jeune fille

— Très bien, dit moi vous avez quel cours ?

— Histoire géographie et vous ?

— Physique Chimie

— Bonne chance !

— Merci s’expriment Julia et Ethan

Amber s’exprime délicatement :

— Tu sais, notre cours portera sur la seconde guerre mondiale

— Ah bon ?

— Bien sûr !

Cinq minutes plus tard, une dame environ la trentaine arrive. Son style vestimentaire est original, une petite chemise noire, une jupe blanche et des chaussures à talon, son teint, brune aux cheveux bouclés, ses yeux sont d’un vert émeraude, une peau plutôt blanche pâle. Elle ouvre la porte de la salle de géographie et les élèves entrent. Tenant une pochette, elle pose sur son bureau, et se présente :

— Je m’appelle madame Williams, je vais vous donner le polycopié.

La jeune femme allume le projecteur, distribue les fiches. Madame Williams interroge d’une voix douce :

— Pouvez vous me donner ces événements dans la feuille ci contre ?

— Bien sûr.

De nombreux lycéens se retournent, ébahis par leurs propos, d’autres complimentent la jeune demoiselle. Daisy, ouvre sa bouche, étonnée :

— Tu es tellement forte !

Le professeur interroge par la suite Daisy :

— Et vous, quelles dates représentent ces événements ?

L’adolescente explique davantage, Madame Williams, très surprise, reste sans voix.

Quand la sonnerie retentit à un bourdonnement nasal, les deux filles sortent, discutent de la journée. Amber, d’une voix agréable, s’exprime enfin :

— Alors tu as aimé ta journée ?

— Bien sûr, je trouve mademoiselle Williams très sympathique.

— Oui, très adorable. Le professeur de physique est aussi sévère que le professeur de mathématiques qui viendra dans une semaine.

— Ah bon ? Comment sais tu ? s’étonne la lycéenne

— J’ai une intuition sourit en dégageant un parfum de cassis

Cinq minutes plus tard, Ethan et Julia rejoignent les deux filles. Les quatre adolescents discutent à nouveau. Daisy prend enfin la parole :

— Dit moi Ethan, est ce que tu aimes le football ?

— Moi c’est le baseball

— Moi le volleyball !

Soudain, Ethan se gratte constamment le bras, ses larmes coulent. La jeune adolescente remarque à nouveau le comportement du jeune garçon. Par générosité, Daisy s’approche de l’adolescent, d’une voix douce :

— Montre moi ton bras, tu te grattes sans cesse !

— Oui malheureusement.

— Une piqure ?

— Non selon ma mère

— Ah bon qu’est ce que c’est ?

— Je l’ignore, mais j’ai mal

— Ca passera Ethan s’exprime la lycéenne en posant sa main gauche sur l’épaule d’Ethan.

Daisy remarque des tremblements. Amber observe la scène, s’approche des deux adolescents. Immobile en plein chemin, en fermant les yeux, ses cheveux en l’air, Ethan s’accroupit et plonge ses deux mains sur son estomac, très souffrant.

Quinze minutes plus tard, les trois adolescents rejoignent leurs domiciles. Daisy entre dans sa chambre, lit paisiblement son bouquin. Elle est fière de rencontrer les Anderson, mais plusieurs détails intriguent la jeune adolescente, d’abord l’étrange maladie d’Ethan, s’ensuit le changement de couleur des yeux d’Amber.

Le lendemain matin, un vendredi, lorsque Daisy s’éveille paisiblement, à dix heures moins quart, il fait très gris. Le brouillard épais envahit les routes, même en bordure de la forêt. Arrivée à destination, elle rencontre les Anderson. Pourtant ces deux personnes se ressemblent. Ethan s’embellit, il est d’une pâleur de craie, ses joues rouges, ses magnifiques yeux bleus et ses cheveux bruns bouclés qui s’éclaircissent, lui donnent à un air angélique. Sa sœur fait allusion à une femme de la grande bourgeoisie, ou encore sous le pinceau d’un maître ancien ayant tenté représenter un ange.

Daisy suit des yeux ses traits magnifiques et exceptionnels. Amber et sa camarade se dirigent vers la salle de biologie. La jeune fille qualifiée de bourgeoise s’exprime très facilement :

— Le microscope posé, il faut relire après la mitose

— Ah bon ?

— Bien sur !

Cinq minutes plus tard, monsieur Falkenberg arrive, ouvre la porte. A sa surprise, Daisy constate les objets posés sur les tables. Elle est très intriguée par les paroles d’Amber. Comment a t elle su ? Les deux adolescentes filent s’installer derrière une paillasse. En s’installant, Daisy remarque les yeux bruns de sa voisine de table. Ses deux mains posés sur la table, rythmées par le bruit des bracelets cette fois ci dorés, les manches longues de son pull polaire blanc très soyeux et brillant, relevées jusqu’aux coudes dévoilent des avant-bras étonnamment minces. Monsieur Falkenberg prend enfin la parole paisiblement :

— Travaillez en binôme !

Avec un chignon bien peigné à l’aide de son élastique à paillette rose pâle, elle contemple la jeune adolescente en dégageant un sourire radieux, d’un blancheur éclatant. Elle s’exclame :

— Allons travailler rit Amber

— Avec plaisir

Daisy insère soigneusement la lamelle du microscope optique. Elle s’exprime enfin :

— Voilà on met le grossissement puis on visualise. Il s’agit de la prophase.

Amber visualise et remarque. Elle prend la parole en souriant :

— Exactement !

— Prend l’autre lamelle. Visualise s’il te plaît ! sourit Daisy

La main de Daisy s’empare à celle de sa camarade de classe, sa main est tellement tiède et parfumée dégageant à nouveau un parfum de framboise. Elle lâche aussitôt sa phrase sereinement :

— Il s’agit de la métaphase.

— Parfait.

Le professeur se lève et observe le travail des élèves. Il s’immobilise et se focalise sur la feuilles des deux jeunes filles. Il est très étonné de leurs compétences en laissant un sourire :

— C’est excellent, continuez ainsi !

— Je vous remercie !

— Je vous en prie !

La sonnerie retentit à un bruit très sourd, les jeunes filles rejoignent Julia et Ethan. Ils se dirigent vers l’intendance afin de payer. Cinq minutes plus tard, les quatre élèves entrent à la cafétaria, prennent les plateaux de repas. Ils s’installent au fond de la salle, à leurs habitudes, devant la table circulaire. Les adolescents discutent davantage. Daisy prend enfin la parole :

— Aimez vous la pluie ?

— J’adore le crépuscule sourit Amber

— Je déteste ce temps crie Ethan

— Ah bon pourquoi ?

— Ca irrite ma peau, le soleil c’est encore pire !

— Ah bon ? Tu as une allergie ?

— Non à cause de ma maladie !!! Je ne me sens pas bien !!!!

Ethan, à son habitude, ferme ses yeux, serre ses poings de toutes ses forces, régurgite un petit morceau de viande. Daisy se rapproche du jeune garçon et tapote sur son dos :

— Ethan, mon dieu ton bras, ça ne va pas, tu saignes de partout !

— Je ne veux pas en parler de ça !!!

L’adolescent s’excuse, se lève précipitamment. Il est pris de nausées. Amber se lève de même et s’excuse :

— Je suis navrée pour mon frère, il n’est pas bien ces derniers temps, je dois vite le soigner !

— Pas de souci !!! s’inquiète Daisy

L’adolescente à la chevelure châtain s’exprime difficilement :

— Ethan n’est pas bien, il faut faire quelque chose !

— Bien sûr, on verra ça demain ! s’exclame Julia 

— C’est sûr, mais Amber est étrange, ses yeux changent de couleur, tu as remarqué ?

— Non du tout 

—  Etrange tout de même 

Daisy est fière de rencontrer les Anderson, malgré le comportement assez étrange d’Ethan


Texte publié par yas98, 9 janvier 2023 à 16h32
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