Pourquoi vous inscrire ?
«
»
tome 1, Chapitre 7 « Sixième jour » tome 1, Chapitre 7

Morag avait voyagé sans répit. Elle doutait de pouvoir liguer à la cause d’Iain les forces de la Horde Cachée, tout comme elle craignait de ne pas revenir à temps à la pointe de Klett. Elle avait poussé sa monture jusqu’à l’épuisement. Keir avait possédé un poney remarquable, endurant et de bonne volonté. Ses appuis étaient aussi sûrs que les sabots d’une chèvre et il passait les champs comme pouvait le faire le cerf habitué aux landes. Sa robe grise s’était poudrée d’une écume mousseuse et son souffle lourd avait fait écho à son galop pesant dont avaient résonné les collines.

Au point du jour, Morag dut lui laisser la bride, et le volontaire Iarann allait maintenant au pas vers le sud. Et tandis qu’il avançait à une allure plus indolente, la Picte se laissait aller à la torpeur. Dans son esprit engourdi passaient des visions de Keir, dont le visage était peint des marques des Calédoniens. Il allait dans les prairies de Cait, où les fleurs poussaient bleues. Leurs pétales en cloche tintaient dans les étendues en plein vent. Il s’adressait parfois à elle dans la langue picte teintée de son accent de l’ouest. Il était seul sous le ciel, sa main cherchant la sienne, tandis qu’il passait les plaines, la menant le long des voies où la bruyère disparaissait sous les innombrables bourgeons des campanules écloses. Ces rêveries étaient interrompues par les à-coups de la marche ; Morag reprenait alors les rênes, conduisant Iarann pour un temps sur le chemin avant de sombrer à nouveau.

Le givre recouvrait la lande ; avec lui, les vapeurs matinales étouffaient la terre sous le froid du nord. Iarann perçait la brume, le souffle de son passage dissipant le brouillard. Lorsque le soleil de la matinée aurait tiédi leurs chairs, il leur faudrait allonger le pas et atteindre les forêts où ils trouveraient peut-être des températures plus douces.

***

Aux premiers degrés de l’aube, Aodhán envoya Enda au-delà des portes de Laimhrig. À la lumière naissante, les voies étaient à nouveau marquées, bien que la steppe fût figée dans la brume. Enda était passé sans avoir franchi les remparts du havre seul.

S’il avait une certaine habilité à la chasse, pas même le meilleur trappeur ne pouvait aller plus loin qu’à un jour de voyage sans connaître la région. La voie la plus directe pour Klett semblait être le littoral. Pourtant, la région était inégale car très vallonnée ; on disait également qu’un fleuve barrait la voie bien au-delà du port, dont le passage à gué était inconnu des Scots. Pour réduire l’avance qu’avait prit Uoret, il fallait un guide connaissant suffisamment la province ; ce choix était réduit à peu.

Drest était originaire de Dùn Obar. Plus au sud, la forteresse se trouvait à des lieues de distance, mais il arrivait que les Pictes de l’estuaire remontent plus au nord et atteignent la pointe de Klett pour le commerce ou des considérations militaires. Cependant, Aodhán n’accordait aucune confiance à Drest. Les hommes de Cait étaient farouchement hostiles à l’évangélisation pratiquée par le monachisme et les armées d’Ulster, et le Scots se défiait d’un captif enrôlé dans leurs rangs. Les Pictes de l’extrême nord et des archipels étaient d’une nature si rude que leurs consorts des terres intérieures en paraissaient moins barbares. Ils étaient indomptables et dissidents aux mœurs extérieures. Le climat les avait ainsi façonnés : ils pouvaient endurer toute austérité, rompus aux hivers calédoniens, et leur caractère témoignait de la violence de leur milieu.

Ainsi, Drest de Cait portait en lui cette férocité que ne pouvait côtoyer l’Hiberne. Le Picte refusait l’onction et ne devait sa vie sauve qu’à sa qualité d’interprète. Le fils d’Iryal se gardait donc d’accorder trop sa confiance au païen. Il réquisitionna le meilleur éclaireur de son armée. Cet homme était un Brython des terres de Cymru[1]. Il avait eu la fonction de louvetier[2], ayant pour habitude de chasser les bêtes dans son pays afin de payer les tributs revendiqués par les gens de la Marche[3] sur le peuple de Cymru.

Tout comme les Pictes au-delà des murs, les Cymri étaient aux prises avec les Angles, que ce fut ceux situés au nord du fleuve Humber, ou ceux de l’est. Il y avait donc une hostilité très ancrée entre ces peuples, alors que tous étaient assujettis aux évêchés de Rome. Ce Brython s’était rallié aux forces du Dál Riata afin de faire renforcer par les Scots les défenses à la frontière. Pour autant, si les Cymri étaient christianisés, ils détestaient moins les païens que tous les bâtards nicéens de l’ancienne Britannia, les Calédones combattant eux-mêmes à grands efforts la cruelle Norþanhymbra[4]. Cet homme, qui portait le surnom de Faolan[5] , était de fait un personnage ambigu, attaché à ce qu’il considérait comme une nation. Sa piété ne surpassait point l’amour de ses terres. Il combattait autant pour les Hibernes que pour le pays qui l’avait vu naître. Il demeurait dans une entente cordiale avec Enda, mais quant à dire qu’il était loyal à Aodhán, c’était un vilain mensonge. L’intelligence de ce dernier au combat n’était point égalée en miséricorde et le frère d’Uaine n’avait pas su s’attacher le total dévouement du Cymro. Bon giboyeur, Faolan fut détaché auprès d’Enda pour assurer le pistage avec Drest. Il advint donc que trois hommes franchirent les remparts au matin.

***

La côte était silencieuse. Ni le vent du large, ni la houle ne faisaient plus vibrer l’air. L’humidité s’était estompée, et avec elle, le fumet marin qui les avaient accompagnés jusque-là. Au-delà de deux heures de chevauchée, Enda commença à reprendre les rênes pour finalement raccourcir l’allure de sa monture et s’arrêter au-milieu d’une étendue sèche. Ils étaient désormais comme perdus dans une lande où aucun arbre ne pointait, sans vue sur le littoral. Là, parmi les rocs et les buissons, le Scots fixait le lointain, se tournant parfois pour regarder en arrière, tandis que sur leurs flancs, rien n’indiquait qu’ils longeaient un rivage ou des falaises. Humant l’air, faisant faire des voltes à son poney, il constata avec suspicion qu’ils s’étaient écartés de la côte. Trottant vers le Picte, Enda s’adressa à lui avec défiance.

« Ralentis un peu ! Es-tu sûr de suivre la bonne direction ?

Nous dérivons bien trop vers le sud depuis une heure.

Nous franchirons demain le Mur par tant de dérivations.

Plus avant et nous allons nous égarer dans les hauteurs. »

Drest lui fit face avec un mauvais éclair dans le regard. Dans son accent où pointait la contrariété, il assura tenir la route de l’est vers les portes de Dùn Stoirm. Enda n’en croyait pas un mot.

« Tu te trompes, la mer est loin derrière et devant nous : les landes.

Tes sens se sont-ils amoindris que tu confondes le nord et le sud ?

Faolan, ce fils de chien Picte va nous dépister dans les brandes.

L’océan s’est tu et le païen pense être sous une juste latitude ? »

Le Scots s’en remit alors au Brython. La fraicheur du rivage s’était dissipée ; l’air sec des plaines avait drapé le maquis. Faolan savait percevoir les changements de terrain, de climat ou de direction. Ils avaient dévié depuis une heure mais il s’était tu. Le Brython attesta cependant à ce moment qu’ils s’orientaient bien vers le midi. Drest ne fut point embarrassé par la contradiction, tenant tête au Scots qui accueillait mal l’astuce du Calédone.

« Au risque de perdre ta langue, mangeur de harengs, bride bien tes lèvres.

Tu pues la marée et tu penses m’instruire sur le métier de la chasse ?

Tu n’es qu’un manieur de filet, comment saurais-tu même colleter le lièvre ?

Oui, serre bien les dents ou tu ravaleras avant peu toute cette audace.

Il nous fallait longer la côte, or tu nous égares dans le midi à dessein.

Tu noies le poisson un peu trop loin des eaux troubles de tes ports.

Pensais-tu nous jeter dans un palud, acculés là de pisé enceints ?

Je ne t’aime pas ; plus que la morue, tu sens la fausseté par ces reports. »

Il était évident que Drest n’était pas un paysan. Enda, inspiré par l’exaspération, était tombé dans l’erreur d’injurier le Picte. Le barbare était peu enclin à l’humiliation, à l’image de ceux de son sang, et l’offense sembla le pousser à agir. Mais sa motivation était plus ancienne, sans relation avec le camouflet. Talonnant son poney pour sa rapprocher, le Picte glissa quelques mots presque à l’oreille de l’Hiberne.

« Il est certes malheureux que tu te sois accommodé de ma compagnie si longtemps.

Il ne fallait point y consentir. C’est pitié que tu ne sois point protestant[6]. »

Il sortit une dague des pans de la saie de laine couvrant sa poitrine. Devant cette folie, Enda réagit sur l’instant et tenta de faire reculer sa monture. Drest empoigna les rênes tendues. Halant la bride, il vint s’aligner au garrot du cheval tiraillé au mors. Pinçant la cheville du Scots à la sangle, il pesa contre le flanc de l’animal. La lame de l’Hiberne en fut bloquée. Enda ne pouvait plus dégainer et vit Drest le poignarder, la voix du Picte accompagnant ce geste.

« Le parjure s’aliène l’amour de Dieu, en donnant la main au Diable.

Souviens-toi de ton serment : tu viens juste de le reprendre après l’avoir prêté.

N’as-tu pas outragé le Ciel et tous tes frères par un tel acte d’impiété ?

L’acier solde les comptes en amputant la chair de ce qui la rend coupable. »

Dans un bouillon de sang, crachant sur son plastron, Enda saisit le poignet du Picte dans un réflexe, lorsqu’il était trop tard. Drest avait frappé deux fois, et ce fut la fin. Le Scots s’affaissa contre le Calédonien, leurs épaules jointes. L’engourdissement durcit ses veines, des vapeurs éclipsèrent tous les contours en noyant le fond de son œil. Son cœur frémit, percuta ses poumons, écartant ses côtes. Cette brûlure ne persista qu’un court instant ; son souffle s’arrêta et il mourut dans les bras de l’ennemi, sans comprendre qu’il avait été percé à jour.

Drest ne l’avait point saigné pour l’affront qui venait de lui être fait mais pour un tout autre motif.

Enda avait éveillé l’attention de Faolan en utilisant la baliste sur le champ de bataille. Le Cymro avait examiné de nombreux corps après le combat. Il n’avait trouvé aucun homme abattu par un carreau d’arbalète.

Après la disparition du fils d’Iryal, un oiseau-tempête s’était arrêté un soir au sommet du beffroi de pierre dominant la baie. Le volatile avait surplombé le bourg un certain temps dans l’obscurité, jusqu’à ce que Drest ne remarque sa présence par son cri. Un message avait été envoyé de Dùn Stoirm. Sur le pli, des chevrons de l’alphabet d’Ogma.

 ᚋᚐᚊᚊ ᚔᚏᚔᚂᚔ ᚕᚑᚔ [7]

Le regard de Drest était repassé plusieurs fois sur les symboles. « Ici est/gît le fils d’Iryal ». Uaine se trouvait à Klett, vivant ou mort. Le Picte s’était empressé de trouver Faolan en pleine nuit. Car voici la complète vérité : pressentant une duperie d’Aodhán, son frère avait préféré s’attacher la loyauté de deux étrangers plutôt que celle des gens de Glenarm, triste condition d’un seigneur qui ne peut plus se fier à aucun homme de sa cour.

Si Uaine devait être mis en échec par son frère, c’étaient les défenses des personnes et des territoires sous son protectorat qui étaient menacées. Il ne pouvait en être ainsi, ni pour les gens de Dùn Obar, ni pour le Cymro ayant autrefois rallié le Dál Riata. Faolan éprouva pourtant une certaine tristesse en contemplant le corps sans vie du Scots. L’infâmant loyalisme d’Enda avait fait négliger à ce dernier sa première allégeance. Son dévouement envers Aodhán avait corrompu son service. Son esprit avait été empoisonné par l’acrimonie du frère d’Uaine, corruption qui devait être lavée par la sédition. Mais une offense pouvait-elle être purgée par la justice d’un péché sanglant ? Tuer Enda pour le décharger de ses offenses était un crime, un crime certes nécessaire…

Le Picte et le Brython se séparèrent ici. Au meilleur cas, Klett ne pouvait être libéré avant dizaine. Par temps clair, il fallait presque quatre jours de voyage pour atteindre Cairn en forçant l’allure. Pour une armée entière, il faudrait presque autant pour remonter au nord…

Faolan était revenu sur ses pas. Les portes de Laimhrig se dressaient aux confins de la plaine. Plus il approchait, plus le Cymro répugnait à passer les huis. Dans une contenance feinte, il lui faudrait confronter Aodhán sans lui cracher au visage.

Sous l’ombre des grands battants, Faolan ralentit l’allure tandis que le fils d’Iryal l’interpellait depuis les palissades.

« Maître Louvetier ! Quel prompt retour entre ces murs.

Vos montures ont eu le pied léger pour vous porter si vite.

Ou bien des ailes ont elles poussé sur le fer de vos armures ?

Je n’espérais vous voir si tôt après les débuts de la poursuite. »

C’est à lui-même que le Cymro devait répondre, ignorant l’appel du Scots.

« Ce que vous voyez de moi n’est que le masque de Judas,

Un portrait brossé par un pinceau enduit de glaire,

Venin noyant jusqu’au poison suant de notre concordat,

Alliance bien trop infâme pour qu’elle demeure entière.

Hélas, ma présence est frappée du sceau de la forfaiture.

Voyez la soulte déposée en retour d’un triomphe amer,

Votre volonté gréée du gouvernail de l’imposture,

Voguant sur le flot de sang versé au triste soir d’hier.

Comptez les pièces réglées en fermage de votre superbe.

Un prix fort élevé pour de si maigres lauriers !

Comptez et souvenez-vous du chiffre comme de ce verbe :

À la complétion de vos services, me voici donc votre usurier.

Pour mes dépens, vous rendrez au centuple le montant.

Je vous ferai verser demain plus que ne vous possédiez sur terre,

Et dans le feu de la géhenne sous votre froc d’impénitent,

Vous ne solderez pareil débet qu’enchaîné au trône de Lucifer. »

Sans entendre ces paroles, la satisfaction d’Aodhán mourut. Voyant passer les poneys en contre-bas, le Scots remarqua l’inertie d’Enda, dont la broigne de cuir était plâtrée de sang. Il descendit les palis, accourant presque aux devants du Brython qui venait de démonter. Il vit le Gaël assis, le menton affaissé, les poignets immobilisés, liés à la selle, les chevilles entravées au harnachement pour empêcher le corps de basculer. Son sang reflua et le teint de son visage tourna. La parole lui manqua tandis qu’il tendait les bras vers le cadavre au plastron tapissé de sang, glissant le long de la monture.

Sa peine n’était pas feinte. Aodhán recevait le corps sans comprendre comment Enda avait pu être foudroyé en pieds, alors que les élans d’un seul homme ne seraient jamais parvenus seuls à l’estropier. Il voyait la figure pâle, désormais tirée par la rigidité, les veines sous la peau pareilles à des fils d’argent. En quelques secondes, la flamme de son vivant s’était éteinte, sa présence s’était effacée et son soutien n’était plus. Le Scots en pleurait de sanglots secs.

« Enda, pauvre fou, le ciel t’a rappelé à ses portes, ou était-ce l’Enfer ?

À midi vivant sous le jour mais éventré comme un lièvre au déclin,

Te voici pétrifié et pâle comme passé de mes propres mains par le fer,

Amputant notre entente de cette présence dont je me trouve orphelin.

Ton corps gît ainsi dévoré par le feu de nos deux trahisons.

Hier les veines enflammées de vie, tu n’es désormais qu’un cadavre,

Ta dépouille transie fumant encore des braises de cet infâme tison,

Cendres couvant la loyauté dont tu t’es si tôt rendu coupable… »

Cette douleur ranima son esprit, le poussant à questionner Faolan dans la plus grande suspicion. Or, le Cymro n’était pas sans restes. Il était facile d’accuser Drest du crime. Toutefois, le nom du Picte provoqua chez Aodhán un manque de retenue qui surprit même l’éclaireur. L’Hiberne l’avait soudain envoyé au sol d’un vilain coup dans le visage, lui garrotant si fort la trachée par la suite que le Brython en perdit les couleurs de la vie.

Ne les avait-il pas mis en garde contre ce bâtard au sang bleu ? Comment un homme seul avait-il abattu le meilleur officier de Glenarm ? La méfiance d’Aodhán lui faisait resserrer sa prise, et Faolan, se débattant, fit accourir des soldats à son aide, qui le voyant suffoquer, tentèrent de raisonner le seigneur de Laimhrig.

Le Scots relâcha le Cymro au visage marbré. De sa voix brisée par la férocité de l’étouffement, Faolan cracha pourtant que Drest n’avait pas agi seul, mais avec le secours d’Uoret, par quelque entente antérieure. Tous deux avaient cependant été passés par le fer, mensonge dont Aodhán ne devait pas totalement se satisfaire par manque de crédulité, comme par colère.

« Vois Enda le teint flétri, son humeur répandue dans toute la lande.

En juste rétorsion, je devrais te laisser pourrir à tombeau ouvert,

Offert sur des fourches[8] invisibles de la sainte Croix d’Irlande[9],

Nos dogmes étant aveugles au rachat d’un crime aussi sévère.

N’oublie pas que l’oiseau[10] fut abattu par ta propre négligence.

Un effet de ton appréciation qui te vaudrait tous les arrêts.

Tu me connais, je ne suis point homme enclin à l’indulgence.

Le comptoir de mes faveurs vient de te céder son dernier prêt. »

Sur quoi, Aodhán se retira. Faolan se redressa. Le sang refluait à sa tête et nonobstant le malaise, son esprit avait perçu le défi parlant du chrétien, si enclin à la miséricorde.

« J’entends bien la menace et n’oublierai pas la mise en garde.

Savoure ces heures où tu auras presque bouleversé ce règne.

Pare-toi des attraits fort honorables qui fardent une foi bâtarde.

Au jour du Jugement, tu ne déploieras plus pareille enseigne. »

[1] Cymru était l’ancien nom du Pays de Galles, dont le langage était le cymraeg.

[2] Anachronisme volontaire. Il semble que cette fonction n’ait existé qu’un siècle plus tard, le roi Edgar d’Angleterre, ayant soumis les Gallois, leur faisait payer un lourd tribut en têtes de loups chaque année.

[3] Référence au royaume de Mercie, dont l’étymologie viendrait du proto-germanique et du vieil anglais mear, du francique marka et du norrois mörk, tous ces termes se référant à l’idée de ‘frontière’. Le royaume de Mercie était frontalier à Cymru à l’est et faisait partie des royaumes angles avec la Northumbrie.

[4] Northumbrie, en vieil anglais.

[5] Dérivé du gaélique irlandais, fael, faelchu, et du gaélique écossais faol : ‘loup’.

[6] Jeu de mot sur le fait de protester, non sur l’obédience d’Enda, puisqu’à qu’à cette date, la Réforme n’est pas encore survenue.

[7] Maqqirialikoi.

[8] Fourches patibulaires : potences où l’on exposait les condamnés à mort après leur exécution.

[9] Pour les besoins de rimes, le toponyme contemporain est utilisé.

[10] Une des traductions du prénom irlandais Enda est ‘oiseau’.


Texte publié par GJBlake, 4 janvier 2023 à 15h10
© tous droits réservés.
«
»
tome 1, Chapitre 7 « Sixième jour » tome 1, Chapitre 7
LeConteur.fr Qui sommes-nous ? Nous contacter Statistiques
Découvrir
Romans & nouvelles
Fanfictions & oneshot
Poèmes
Foire aux questions
Présentation & Mentions légales
Conditions Générales d'Utilisation
Partenaires
Nous contacter
Espace professionnels
Un bug à signaler ?
2892 histoires publiées
1296 membres inscrits
Notre membre le plus récent est Stéphanie DB
LeConteur.fr 2013-2025 © Tous droits réservés