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Arélys

Cyrianne est de retour. Rien que d’y penser, j’ai le cœur qui bat la chamade. Elle m’a manquée. Enfin, elle est de retour. À la seule idée de la revoir, je grimpe les marches quatre à quatre jusqu’à atteindre son étage. Fébrile, je frappe à la porte de son appartement.

Elle n’est pas longue à m’ouvrir. Malgré le peu de luminosité, je me surprends à la trouver encore plus magnifique que dans mon souvenir. Une coiffe de perle orne sa chevelure bleutée qu’elle a nattée avec soin. Un sourire se dessine sur son visage lorsqu’elle me voit.

Il ne faut pas longtemps, pour que je la prenne dans mes bras. Combien de temps restons-nous enlacées ainsi ? Le temps n’a plus de prise. Seul compte la présence de Cyrianne. Le parfum de ses cheveux, la douceur de sa peau, le battement de son cœur… Tout contribue à me faire sentir bien.

D’un geste tendre, elle m’attire à l’intérieur. Je la suis, sans opposer la moindre résistance. La porte se ferme derrière nous. Aussitôt, ses bras passent autour de mon cou. Ses lèvres sont sur les miennes. Mes mains caressent ses tempes, sa chevelure soyeuse. Sa langue cherche la mienne et je suis heureuse de lui offrir.

Debout, mon corps serré contre le sien, je me sens revivre. Je crois que je n’avais pas réalisé à quel point, elle m’avait manquée. Combien je me sentais incomplète sans elle.

Son genou vient se glisser entre mes cuisses. Je me laisse aller. Avec Cyrianne, je n’ai aucune peur. Je sais que tout ne sera qu’amour et douceur. Sa langue vient glisser sur mon cou. Ma tête se relève alors que je savoure ses baisers.

Avec douceur, elle défait les boutons de mon chemisier. Ma respiration s’accélère alors que ses mains se posent sur mes seins. Ce soir, je porte la lingerie que j’ai achetée en pensant à elle. Celle avec laquelle je me sens séduisante. Un soutien-gorge avec une coupe en triangle qui me fait une jolie poitrine.

– Je ne connaissais pas celui-là…

Ses doigts passent sur la courbe de mon sein, alors que mon téton se redresse sous leur contact. Elle sait me donner envie alors qu’elle caresse la dentelle.

– Je l’ai acheté pour toi…

Elle me sourit.

– Tu es magnifique ! Mais je vais devoir te l’enlever… J’ai envie de te montrer combien tu m’as manqué…

Tout en disant ces mots, je sens son souffle chaud sur la poitrine. Avec délicatesse, elle fait glisser la bretelle pour dévoiler mon sein. Sans savoir pourquoi je retiens mon souffle. Sa bouche se pose sur l’aréole qu’elle embrasse avant de jouer avec mon téton. C’est si bon. Cette femme sait me faire perdre la tête.

Alors que je ferme les yeux. Je ne suis plus qu’une marionnette pleine de désir que l’amante s’amuse à tourmenter pour son plus grand plaisir. Cyrianne fait ça à la perfection.

Ses mains glissent sur mon ventre, pour descendre jusqu’aux boutons de mon pantalon. Elle l’ouvre pour le faire tomber sur mes hanches. La chaleur m’enivre. Je sens mon bas ventre me tirailler. Un soupir s’échappe de mes lèvres. Avec elle, je ne peux pas lutter. Mais j’avoue succomber avec plaisir.

– Tu m’as manqué…

Je n’ai aucune honte à l’avouer.

Elle se redresse afin que son visage soit face au mien.

– Toi aussi.

Un sourire avant un nouveau baiser.

Ses doigts viennent se promener sur la dentelle de ma culotte, pour mon plus grand plaisir. Je me sens frissonner. Avec elle, j’oublie tout. Elle me caresse avec douceur. Parfois, Cyrianne s’arrête sur mon petit bouton pour le titiller avant de reprendre sa balade. Mon bassin l’accompagne dans ses mouvements, désireux d’en avoir plus.

Un petit rire lui échappe. Elle sait si bien me tourmenter et avec tout son amour en plus.

– Ça m’a manqué de faire ça, murmure-t-elle.

D’un geste doux, elle fait glisser mon sous-vêtement pour dévoiler mon intimité. Son index passe sur ma fente. J’en gémis de plaisir.

– Toi aussi, ça t’as manqué…

Brusquement, sa bouche vient se poser sur mon bas-ventre. Sa langue se glisse en moi, remonte jusqu’à trouver la zone la plus sensible. Celle qu’elle embrasse avec tendresse, lèche avec délicatesse, suce avec passion…

Un cri m’échappe. Je me sens tellement sensible, ce soir. Ses baisers me font me tortiller sous le coup du désir. Je ne résisterai pas longtemps. Le plaisir monte en moi, menace de me consumer.

– Cyrianne…

Mais elle n’arrête pas. Avec plus d’ardeur, elle fait aller sa langue au cœur de ma fente. Comment lui résister ? J’ai tant envie de me laisser aller. Debout, dos contre le mur de son couloir, je sens la jouissance m’emporter sous les caresses habiles de ma princesse.

Heureuse, Cyrianne s’immobilise sa bouche contre mon petit bouton. J’halète. J’ai l’impression que le plaisir qui vient de m’abandonner, fait son retour à une vitesse folle. Il lui suffit de quelques baisers intimes pour me faire replonger.

Jambes flageolantes, je manque de tomber.

– Je crois que tu as besoin de t’allonger, plaisante-t-elle. Viens, mon lit va t’accueillir avec plaisir.