James lança la grenade dans l'entrepôt et attendit quelques secondes. Étant donné que personne ne sortait, il en déduisit qu'ils avaient abattu le plus gros des troupes. Il fit un geste à Liara et tous deux entrèrent. James aperçut un des prisonniers au pied du Krogan, un poignard dans la main. Avant même de pouvoir intervenir, le Krogan envoya le pauvre homme voler à travers la pièce. Il le vit s'écraser contre le mur et retomber mollement.
- Liara, je m'occupe du Krogan, va t'occuper de ce type !
- T'es pas un super héros ! T'en viendra pas à bout tout seul !
- C'est pas faux. Appel du...
Avant d'avoir pu terminer sa phrase, le Krogan lui lança une attaque charge.
- James ! hurla Liara.
- Va...t'occu..per...blessé ! dit-il en tentant de reprendre son souffle.
Liara ne lui laissa pas le temps de recharger ses pouvoirs et lança déchirure. Le Krogan la reçut de plein fouet et fut déséquilibré. James en profita pour se traîner difficilement loin de toute cette agitation. Liara n'avait visiblement rien perdu de son aptitude au combat. Et c'était heureux, car lui n'était plus en mesure de se battre. L'attaque lui avait brisé quelques côtes et le simple fait de respirer lui faisait un mal de chien. Il vit néanmoins le Krogan attraper son arme et viser l'Asari. Le coup partit, mais elle l'esquiva en faisant une roulade sur le côté. Elle courut jusqu'à la table renversée qui était au milieu de la pièce et s'accroupit derrière, le temps de réfléchir à un plan. Elle lança de nouveau déchirure, mais le Krogan l'esquiva et envoya lévitation, qui souleva la table, découvrant la jeune femme. Elle se releva pour faire face à son agresseur, non sans avoir pris l'arme qui se trouvait près d'elle. Elle tira sans discontinuer, plus pour le détourner de James que pour le blesser réellement. Elle devait gagner du temps. Il allait de nouveau charger et elle en était consciente. Elle s'apprêtait à relancer une attaque lorsqu'elle entendit un coup de feu. Puis un deuxième. Du gros calibre à en juger par la détonation. Le Krogan tomba à genoux, tourna la tête et une dernière balle vint se loger dans son crâne, mettant fin à sa vie de mercenaire.
- Shepard ! s'exclama Liara, soulagée. Comment...
- Nom de Dieu, Liara, James, qu'est-ce que vous foutez là ?
- Shepard..., commença Liara.
-Plus tard, les explications, il faut évacuer les blessés ! Une ambulance est en route.
- Attendez, on a toujours pas retrouvé le mercenaire qui était avec le Krogan et la Galarienne ! lui dit-elle.
Shepard pointa le corps du Krogan de son fusil.
- Je vois, le Krogan c'est celui que je viens de descendre, mais qui sont les autres? Je ne vois personne d'autre ici, dit-elle en regardant autour d'elle. Attendez, il y a un passage là-bas. Je vais aller voir. De votre côté, occupez-vous de cet homme contre le mur et donnez-lui du médi-gel, il est mal en point.
Liara s'exécuta tandis que Shepard se dirigeait vers le fond de l'entrepôt, passant par l'ouverture et débouchant dans le laboratoire secret de la Galarienne. Visiblement, celle-ci n'avait pas chômé pendant que ses hommes se battaient de l'autre côté. Elle avait filé, emmenant avec elle ses recherches. Avec un peu de chance, Liara arriverait à trouver des informations intéressantes. Elle voulait des réponses et comptait bien les obtenir.
James et les deux inconnus furent envoyés à l'hôpital et Shepard convoqua Liara dans sa chambre. Celle-ci arriva peu après, se demandant déjà ce qu'elle allait bien pouvoir dire pour expliquer le pétrin dans lequel ils s'étaient mis. Elle frappa timidement à la porte.
- Entrez ! dit Shepard, visiblement énervée.
Liara poussa doucement la porte, retardant par ce geste le moment où elle se tiendrait face à face avec l'Amiral. Elle se tenait debout devant la fenêtre, les mains derrière le dos. Elle se retourna pour faire face à l'Asari lorsque celle-ci entra.
- Mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? Je ne suis pas surprise d'avoir trouvé James dans cet entrepôt, ça lui ressemble assez de s'attirer des ennuis. Mais vous ? Vous êtes la voie de la raison dans cet équipage, dit-elle en commençant à faire les cent pas. Dire que vous m'avez déçue serait un euphémisme. Heureusement, vous n'avez rien et cet idiot s'en sort avec quelques fractures !
- Shepard, je...
- Attendez, je n'ai pas fini, l'interrompit-elle en se plantant devant elle. Pourquoi ne pas avoir demandé de l'aide ? On est une famille, dit-elle, visiblement blessée, ou du moins, je le croyais, s'exclama-t-elle en se retourna pour faire de nouveau face à la fenêtre. Dites-moi, que s'est-il passé ? Comment vous êtes-vous retrouvés là-bas ?
- C'est Aria...
- La reine pirate ? Qu'est-ce qu'elle vient faire là-dedans ?
- On est allé au Charleston avec James. Et on l'a rencontré. Il se trouve qu'elle est la nouvelle patronne. On a découvert qu'elle faisait enlever des humains pour tester quelque chose, mais on ne sait pas quoi. C'est pour le savoir qu'on se trouvait dans l'entrepôt. Mais, vous, comment êtes-vous arrivée là ?
- Des témoins ont entendu une explosion et prévenu les autorités. Le général m'a appelé pour me dire qu'il y avait du grabuge et je me suis rendu sur place pour faire le ménage. La célébrité a un coup. La suite, vous la connaissez. Qui est la Galarienne dont vous avez fait mention tout à l'heure ? Et pourquoi y avait-il un labo dans l'entrepôt ?
- C'est une scientifique. Aria l'a engagé pour mettre au point quelque chose en rapport avec les hommes qu'elle faisait enlever. Mais je n'en sais pas plus.
- J'ai fait ramener les ordinateurs dans votre chambre, lui dit-elle. Voyez ce que vous pouvez en faire. Et vite, s'il vous plaît, nous avons d'autres chats à fouetter ! Prenez Tali avec vous, ça ira plus vite !
Liara se dirigea vers la porte, et alors qu'elle sortait, Shepard lui lança :
- Au fait, heureuse que vous soyez saine et sauve !
L'Asari esquissa un sourire et rejoignit sa chambre. Elle demanda à la réception de faire monter Tali et toutes deux se mirent en quête d'informations sur les ordinateurs de la Galarienne. Shepard faisait les cent pas dans sa chambre. Elle se demandait ce que la Reine Pirate manigançait. Elle ne l'avait jamais aimé, mais avait dû faire équipe avec elle pour le bien de l'humanité. Et maintenant que la paix était revenue, elle refaisait parler d'elle. Quel mauvais coup pouvait-elle bien préparer ? Le soleil commençait à se lever et Aria avait sûrement quitté le Charleston. Elle devrait attendre la nuit suivante pour tirer les choses au clair. Pour l'heure, elle décida de dormir un peu, le reste de la journée s'annonçant fort mouvementé.
Tali poussa un petit soupir en parcourant le énième dossier de la matinée. Cela faisait plusieurs heures qu'elle et Liara cherchaient des informations sur les expériences de la Galarienne, sans aucun résultat. C'était une professionnelle et elle savait parfaitement effacer ses traces. Cela rendait la chose plus compliquée encore.
- Il n'y a rien d'exploitable dans ces ordinateurs, se lamenta Tali. Toutes les données intéressantes ont été effacées.
- Je sais, il fallait s'en douter. Mais j'ai plus d'un tour dans mon sac et je suis toujours le Courtier de l'ombre, même avec un réseau quasi inexistant.
- C'est vrai, j'avais presque oublié. Ça fait si longtemps que vous ne vous êtes pas servi de vos fonctions pour dénicher une information.
- Ce n'était plus nécessaire. La paix était revenue. Mais là, Aria nous menace directement. Enfin, les humains.
- Oui, j'ai cru comprendre que c'était la seule race qu'elle enlevait. Ce n'est pas bon signe. Et je vous comprends. Toucher aux humains, c'est comme nous toucher nous. C'est inadmissible.
- Oui, nous devons trouver la personne qui lui a fourni le matériel, dit-elle en laissant échapper un bâillement. Ce genre de matos ne se trouve pas à tous les coins de rue. Il y en a pour des milliers de crédits.
- Vous avez raison, bonne idée. Mais vous, vous n'irez nulle part. Vous allez vous reposer. James voudra sûrement vous voir lorsqu'il pourra recevoir des visites. Je me charge de trouver ce fournisseur.
- Je n'aime pas rester sans rien faire et vous le savez. Je pourrais vous être utile !
- Vous serez plus utile ici, surtout si James demande à vous voir !
- Bon, très bien. Mais tenez-moi au courant.
Elle s'allongea sur le lit, tandis que Tali quittait la chambre. Elle avait une petite idée de la personne à qui elle allait s'adresser. Mais avant, elle devait emmener quelques compagnons d'armes avec elle.
Shepard se réveilla au bout de deux heures. Elle n'était presque plus fatiguée. Elle prit une douche puis alla prendre un petit déjeuner tardif dans la salle de restaurant de l'hôtel. Garrus et Kaidan étaient attablés et discutaient des événements de la nuit passée. Elle s'assit à leur table et prit part à leur conversation.
- Liara n'a rien perdu de sa fougue, fit remarquer Garrus. J'aurais bien aimé la revoir en pleine action.
- Oui, et James qui n'en menait pas large, dit Kaidan. Il lui doit une fière chandelle. Il aurait pu y rester. En tout cas, c'était courageux.
- Stupide, oui ! s'énerva-t-elle. Ils auraient pu se faire tuer ! Vous savez si les filles ont du nouveau ?
- Tali nous a envoyé un message, répondit Garrus, nous demandant de l'attendre ici. Elle a une piste.
- Bien, attendons alors.
La Quarienne arriva peu de temps après et leur expliqua qu'ils allaient rendre visite à un de ces contacts, qui s'y connaissait en matériel de pointe. Ils prirent une navette pour les quartiers sombres de Vancouver, puis Tali entra seule dans un troquet tenu par des Turiens. Elle se dirigea vers un homme qui se tenait au bar et lui dit quelques mots. Il hocha la tête, se leva et disparut dans une pièce attenante. Quand il revint quelques minutes plus tard, il avait un papier à la main. Il le lui tendit, mais se reprit, attendant que Tali lui donne quelque chose. Elle tapota sur son omnitech et un homme derrière le bar lui fit un petit signe de tête pour lui signaler que l'accord était conclu. Elle prit le papier et sortit. Shepard et les autres attendaient à l'extérieur et furent quelque peu soulagés de la voir sortir sans encombre.
- Alors, lui demanda Shepard, vous avez l'information qu'il nous faut ? Vous savez qui vend du matériel informatique de pointe sous le manteau ?
- En effet. Et vous ne devinerez jamais qui est cet individu. À vrai dire, je croyais qu'il était mort.
- Allez, ne nous fait pas attendre, lui dit Garrus. Je n'ai jamais aimé le suspense.
- Le Volus Pitney For !
- Encore lui ? s'exclama Shepard. Décidément, la vermine est vraiment difficile à exterminer ! Et où peut-on le trouver ?
- Dans les bas quartiers. Il tient une petite boutique de prêteur sur gages. Bien sûr, ce n'est que la partie émergée de l'iceberg.
- Très bien, dit-elle, allons-y !
Ils se mirent en route pour les bas quartiers qui se trouvaient non loin de là. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ses affaires marchaient plutôt bien ! La devanture de son magasin était flambant neuve et sentait les milliers de crédits. Ils y entrèrent et demandèrent à voir le directeur. Le petit employé, un humain, marmonna quelque chose d'incompréhensible, mais ils comprirent tous ce qu'il voulait dire. Le Volus ne voulait être dérangé sous aucun prétexte. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Garrus, qui se dirigea vers la porte marquée « privé » et donna un grand coup de pied sur le voyant rouge qui passa au vert. La porte s'ouvrit et ils purent admirer Pitney For assit dans son fauteuil hors de prix, regardant un holo pornographique.
- Et bien, c'est du propre ! s'exclama Garrus.
- Shepard !, dit-il, gêné, en voyant l'Amiral, j'ai vu votre retour aux infos. Quel bon vent vous amène ?
- Trêve de plaisanterie. Je suis venue pour une info et vous avez intérêt à me la donner !
- Hola, tout doux, s'écria le Volus. Dites-moi ce que vous voulez savoir?
- On sait que tu as vendu de l'équipement de pointe à une Galarienne il y a quelques mois, lui dit Tali. Dis-nous où elle se cache si tu ne veux pas finir derrière les barreaux, pour complicité de crimes de guerre contre les humains.
- Complicité de crimes de guerre ? Vous allez un peu loin là ! Oui, il se peut que j'aie l'information que vous cherchiez. Mais tout à un prix dans ce monde. Que me proposez-vous en échange de cette info ?
- La vie sauve ? proposa Kaidan.
- Faites gaffe ! lui dit Shepard. Il est énervé ! Son pote est à l'hôpital à cause de cette garce !
- Vous ne le laisseriez pas faire ça !
- Vous êtes prêt à parier votre vie là-dessus ?
- Disons que votre impatience me fait penser que cette information a plus de valeur que vous voulez me le faire croire. Vous êtes amiral, si je ne m'abuse. Vous pensez que l'Alliance verrait d'un bon œil que vous abattiez froidement un honnête prêteur sur gages ? Non, en échange de cette information tant convoitée, vous devrez me donner quelque chose de valeur.
- Et si je refuse ? Je pourrais très bien vous abattre, là maintenant, personne n'en saurait jamais rien !
- Vous oubliez mon employé.
- Il n'y a rien que l'argent ne puisse acheter. Je vous laisse encore une chance !, dit-elle calmement en pointant son arme sur sa tête.
- Non, vraiment, si vous me tuez, vous ne saurez jamais ce que vous êtes venu chercher.
- Il n'a pas tort, dit Tali. Il faudrait peut-être mieux marchander avec lui. Qu'est-ce que tu veux ?, lui demanda-t-elle en se tournant vers lui.
- Je ne sais pas...un passe-droit indéterminé serait pas mal. La douane me pose quelques soucis.
- Je ne négocie pas avec les misérables !, s'exclama Shepard, un doigt sur la gâchette.
- Très bien, vous n'aurez pas votre info !, lâcha-t-il avant de se caler au fond de son fauteuil.
Shepard donna un violent coup de pied dans le siège qui se renversa. Pitney For se retrouva par terre, son poids et sa combinaison l'empêchant de se relever. Elle pointa de nouveau son arme sur sa tempe et demanda aux autres de sortir.
- Comme ça, il n'y aura pas de témoins !
- Vous bluffez !
- Tout le monde dehors !
Le Volus commença à paniquer, sa respiration se faisant plus forte.
- Vous n'oseriez pas !
- Un..., commença-t-elle.
- Non...
- Deux..., continua-t-elle en appuyant un peu plus fort le canon contre sa tête
- Pitié !, s'écria-t-il. Bon, très bien. Vous la trouverez au Charleston. Elle bosse là-bas.
- Tu vois, ce n'était pas si dur, dit-elle en se redressant. Tiens donc, le Charleston, dis-tu. Justement, on voulait aller faire un tour en boîte ce soir !
Ils tournèrent les talons et quittèrent le magasin. Le Volus se releva avec difficulté, remit sur pied son fauteuil, et se réinstalla confortablement pour continuer sa séance de projection.
- Qu'est-ce qu'on fait alors ? demanda Tali. On y va tout de suite ?
- C'est sûr qu'elle ne s'attend pas à nous voir débarquer en plein après-midi ! confirma Garrus. Il faut qu'on tente le coup !
- Oui, vous avez raison. Appelez une navette, on va danser ! leur dit Shepard.
Le taxi les amena devant le Charleston, totalement désert à ce moment-là de la journée. Le videur n'était pas encore là, et probablement qu'Aria non plus. Raison de plus pour tenter une effraction. La Galarienne ne serait pas sur ses gardes. Ils firent le tour et passèrent par la petite ruelle qui donnait derrière la boîte. La porte se trouvait bien à l'endroit que leur avait indiqué Liara. Kaidan crocheta la serrure, et c'est avec une grande discrétion qu'ils entrèrent en catimini. Elle donnait sur une zone de stockage où étaient entreposés des caisses d'alcools différents et des mets de nature divers.
- C'est la caverne aux merveilles ici ! s'exclama doucement Garrus pour ne pas attirer l'attention. Un petit coup pour se donner du courage ? Ha, c'est vrai, j'oubliais que vous ne teniez pas l'alcool ! dit-il avec un petit rire.
- Sachez que j'ai fait des progrès depuis la dernière fois, lui dit Shepard. Mais, non, jamais en service.
- Par ici !, les interrompit Kaidan.
Ils montèrent un petit escalier et se retrouvèrent dans les cuisines.
- C'est con, on aurait dû lui demander à quel endroit de la boîte elle bossait !
- Bah alors, on devient défaitiste Lieutenant Alenko? lui demanda Shepard.
Elle leva la main pour demander aux autres de se taire. Des voix venaient d'attirer son attention. Elle leur fit signe d'aller se poster à chaque extrémité de la porte qui donnait, pensait-elle, sur le bar. Deux femmes se disputaient. Il lui sembla que l'une d'elles était Aria. Si elle avait vu juste, elle ne serait pas obligée de revenir le soir et pourrait continuer sa mission. Elle en conclut que l'autre voix devait être celle de la Galarienne.
- Comment avez-vous pu échouer si lamentablement ? s'énerva la reine pirate.
- Je n'y suis pour rien, moi, tenta d'expliquer la Galarienne. C'est vos sbires qui ont tout gâché. S'ils ne s'étaient pas laissé suivre !
- Il paraît que c'était des hommes de Shepard ?
- En effet. Une Asari et un humain menaient l'assaut. Douée d'ailleurs, l'Asari. Une parente, peut-être ?
- Ne m'insultez pas !, s'écria-t-elle en s'ornant d'une aura bleutée. Puis, se reprenant, elle ajouta, avez-vous pu tirer quelque chose de ce fiasco ?
- Malheureusement, je n'avais pas fini de synthétiser le produit. Les résultats ne sont pas concluants à ce stade. Et puis, ils ont mon équipement, et vous savez que c'est du matériel qui coûte très cher. J'ai juste pu sauver ma peau et effacer mes recherches.
- Vous les avez sauvegardées n'est-ce pas ?
- Bien sûr, je ne suis pas une débutante !
- Alors, donnez-les-moi ! (La Galarienne lui tendit ses données). Je recommencerais, mais ailleurs. Si on en croit les rumeurs, Shepard est sur le point de trouver un moyen de recommencer à voyager à travers tout l'univers. Je trouverais un endroit, comment dire...plus...discret. Après tout, j'ai tout mon temps, dit-elle avec un sourire cruel.
- Et moi, alors ? Elle sait que je suis impliquée. Elle me trouvera tôt ou tard. Et qu'est-ce qui m'empêchera de tout lui dire ? Non, il me faut un endroit où me cacher. Vous allez m'aider n'est-ce pas ? Je recommencerais quand la voie sera libre !
- Malheureusement, l'essai n'a pas été concluant. Je trouverais bien un autre chercheur à corrompre. Après tout, ce n'est pas ça qui manque ! Mais ne vous en faites pas, vous ne serez plus ici lorsque Shepard débarquera.
- Merci. Mais...
Une aura bleutée entoura l'Asari, indiquant qu'elle était en train de concentrer ses pouvoirs biotiques. Comprenant ce qui était sur le point de se passer, la Galarienne commença à courir vers la sortie. Aria lança ses mains dans sa direction et un éclair traversa la pièce. La scientifique s'écroula, raide morte.
- Ces chercheurs ! Aucun sens de l'humour ! dit-elle en se tournant vers la cuisine. Vous pouvez sortir ! Je ne vous ferais rien !
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