Nuit de rêve.

Quand je rêve, je vois des réalités sans filtres …

Comme libéré, le contenu prend la forme des contenants et la violence reprend.

Enfermées et libre, mes pensées structurent la cage et je dois y exister.

Les ombres prennent leurs visages, l’image résiduelle du tourment aux multi-faces.

Plus j’essaie d’agir au mieux avec toute la bienveillance qui m’habite, plus le songe me dénigre, m’afflige…

Les chimères malveillantes perdent patience face à ma lutte vaine.

Perdre leurs paraitre pour « être » et me confronte.

Les masses personnifiées m’offre le rejet, le jugement, alors je résiste, pose un genou à terre, la colère monte.

L’ignorance et la violence sont leurs sentences, qu’importe mes choix ou mes actions, seule leur véhémence persiste.

Ainsi c’est la démence qui s’empare du rêve

Que je lutte ou que je fuis, seule la folie persiste

Et ma libération dépend de mon dernier soupir

De la nuque brisée, de la balle perdue ou de lame trempée dans mon être qui se répand…

Mes yeux s’ouvrent alors et je sais que je me réveille dans une autre prison

Je serre les draps contre ma peau, étouffe un sanglot.

Et je sais que jamais plus je ne rêverais cette plaine, celle où la vallée s’étend à perte de vue,

Verte, immensément verte de cette herbe grasse où je m’allongeais.

Sous cette immense lune rayonnante, les yeux un temps plongé dans l’astre et le ciel étoilé, où je m’y reposerais.

Dans le silence des humains je ne capterais que les sons clairs et lointains du faune varié et bien vivante, je

m’assoupirai bercé par ce silence emplie de vie.

Mais le rêve de paix est loin et seul toi peux m’aider, Ho Mary ! Sweet Mary !

Épargne-moi du songe, épargne-moi de la pensée, laisse le voile noir et intemporelle emporter ces billevesées pour le

repos de l’être, l’esprit doit sombrer.