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tome 1, Prologue « Chapitre 1, partie 1 » tome 1, Prologue

Il est de sources sûres que, de tout le XVIIe siècle, le plus grand des monarques, tant dans son règne que dans sa prestance, fut Louis-Dieudonné, plus connu sous le nom du «Roi Soleil ». Toute la France se ruait à ses dîner, parlait des ses bals et personne n'en repartit déçu, si ce n'est les Grands de l'époque qui, voyant la grandeur de l'homme, n'avait qu'une envie; le dépasser. A propos, il en donne une ce soir même. Et, une fois encore, tout était en effervescence; les calèches se pressent dans la cour d'honneur pour y faire descendre tous les courtisans, venus de loin pour participer à cette soirée grandiose. La musique résonne dans tout le domaine et les rires l'accompagnent. Les chaussures des nobles claquaient sur les pavés de la cour, les robes trainaient sur le sol dans un petit bruit de frottement et les gardes, aussi stoïques que des statues de bronzes, observaient ce ballet de monarques. Une calèche en bois poli, aux roues en or et des rideaux brodés pénètre dans la cour d'honneur. A l'intérieur, le Duc de Mombryant, sa fille adoptive, Annarizanne - que tout le monde surnomme «Anna» - et sa dame de compagnie, Agnès. Alors que l'excitation envahissait l'esprit de la belle blonde, sa maîtresse, elle, jouait avec les plis de sa robe; c'est un signe d'angoisse de sa part. Remarquant cela, le gouverneur prit la main de sa fille et l'embrassa.

- Ne t'en fais pas ma fille, tout va bien se passer. Agnès est avec toi, rien de grave ne peut arriver.

- Je sais bien Père, soupira la jeune femme. Mais je ne me sens pas à l'aise dans une foule mondaine comme celle-ci. Elle est trop hautaine, consternante. Et puis, les français sont toujours dans le jugement; ils regardent tout ce que tu possèdes, qui tu fréquentes. Ils me mettent mal à l'aise.

- Madame, vous êtes la femme la plus forte de toute l'Angleterre, continua Agnès, posant sa main sur la cuisse de sa maîtresse. Vous ne pouvez que les impressionner.

Agnès savait les craintes de sa maîtresse; déjà lorsqu'elle a intégrer la maison du Duc il y a deux ans, elle avait mis six mois avant d'accepter qu'elles ne dorment dans la même chambre. Ce n'est qu'après s'être occupée d'elle pendant deux semaines après une grosse chute à cheval, qui vaudra une cicatrice à son coude gauche, que la jeune brune accepta totalement Agnès dans sa vie et la considérer comme son amie. Soudain, le cocher annonça l'arrivée prochaine de la grille de la cour d'honneur. Le duc tendit les masques à sa fille et à Agnès, qui les mirent. Puis, il attacha le sien. C'était des masques vénitiens bleus et or, qu'il avait ramené lors d'un voyage diplomatique en Italie; à leur vu, le gouverneur pensa immédiatement à sa fille et sa dame de compagnie. Il était donc évident qu'il les ramènent pour elles. La calèche effectua un petit visage vers la gauche, pénétra dans la cour royale et le cheval se stoppa dans quelques hennissements. La porte s'ouvrit, laissant alors apparaître la petite famille. La cour royale était véritablement impressionnante; avec l'immense cour de marbre et son carrelage en damier, les grandes colonnes en marbre brun, les grands murs de briques rouges et les immenses portes impressionnaient de plus en plus la jeune maîtresse qui se sentait de moins en moins à l'aise. Les talons de la famille tapaient sur les petits carreaux de marbres et tous les regards se tournèrent sur eux. Commençant à paniquer, elle empoigna la main de son père, telle une petite fille de cinq ans, se retrouvant en terre inconnue. Depuis la cour, on pouvait entendre de la musique et des rires, beaucoup de rires; bruyants, secs, légers, il y en avait pour tout les goûts.

- Le bon côté de cette aventure, pensa-t-elle, c'est que personne ne pourra nous reconnaître et donc converser avec moi.

Alors que le banquet battait son plein, elle restait assise, sirotant un verre de vin, et observant la foule. Au loin, elle vit deux femmes, ou du moins ce qui, de loin, semblait être des femmes, la fixer fortement et de manière indiscrète. La jeune fille serra de plus en plus son verre, espérant que la supercherie qui se jouait ici allait bientôt se terminer. Soudain, une main se posa sur l'épaule de la jeune femme; c'était son père. Il s'assit près d'elle, cherchant tout de même Agnès des yeux. Lorsqu'il la repéra enfin, il se tourna vers sa pupille.

- Tu devrais aller t'amuser, ou si tu as trop peur, rester avec Agnès mais pas être seule comme cela. Tu me fais de la peine.

- Pardon Père, s'excusa la jeune fille, rougissant. Toute cette foule, cette nourriture, cette musique...

Il faut dire que c'est la première fois qu'elle quittait son Angleterre natale; là-bas, elle pouvait se balader, libre comme l'air dans les rues de la ville, côtoyer les gens du peuple sans se faire agresser. Elle faisait son marché elle-même, avec son cuisinier évidemment, mais elle trouvait cela distrayant de se mêler au peuple et de converser avec eux. Sachez, mes amis, que le peuple a bien plus de choses à dire que les Nobles; toujours à parler de leur terres, leur nouvelles toilettes ou de leur robes. Insipides, ternes, voilà comment Anna voyait cette classe sociale, dont elle faisait partie, à son plus grand désespoir. Mais son père avait raison sur un point; elle ne pouvait pas rester là, triste, à ne pas profiter des banquets français. Alors qu'elle se levait pour rejoindre Agnès, un jeune homme masqué -évidemment- l'interpella. Il était plutôt grand, environ un mètre soixante-treize, plutôt musclé, avec de longs cheveux noirs, bouclés. Ses vêtements étaient d'une somptuosité indescriptible; des chaussures serties de fils d'or, galbant le mollet du jeune homme à la perfection, des bas gris avec quelques dentelles à leurs extrémités, dépassant d'une rhingrave bleu nuit. Son gilet, d'un blanc immaculé, était saupoudré de quelques broderies d'un bleu roi aussi époustouflant que son porteur. Quand à sa veste et son masque, d'un splendide bleu de France et un masque aussi blanc que le plus blanc des cygnes, avaient réussi à envouter l'anxieuse, qui ne tarda pas à se laisser séduire par cette homme. Alors qu'il lui tendit sa main, l'invitant à danser, la jeune fille jeta un petit regard à son père qui, la voyant, lui sourit. Anna se retourna vers son interlocuteur et, se laissant guidé, valsa plusieurs minute avec lui, sous le regard de quelques invités, subjugué devant une telle élégance. Sa respiration devint plus lente, calme, relaxée, tant par la musique qui se jouait que par l'environnement dans lequel elle se trouvait. Elle qui n'aimait pas être le centre de l'attention, Anna ne voulut pas en sortir même si cela était réellement dérangeant. Son corps, d'un coté, ne voulait qu'une chose; s'enfuir, alors que la dopamine qui se diffusait dans tout son corps, restait sous les projecteurs de ce nouvel univers que, bien malgré elle, elle venait de conquérir. Telle Jeanne d'Arc, brandissant son épée qui indiquait l'heure de l'assaut, la belle dame, elle, comme toutes les dames de cette époque, bien que supposer qu'il y eut des femmes révolutionnaires à l'époque du Roi Soleil soit logique et normal, mettent en avant leur beauté, leur grâce et, lorsqu'elles n'ont pas peur d'y perdre la tête, leur savoir. Anna brandissait la rapière de sa beauté qui, aussi simple et quelconque soit elle, et encore, ce sont les mots qu'elle emploie, séduisait quiconque posait les yeux sur elle. Bien que cela l'amusait, Agnès, elle, détestait voir sa maîtresse mal à l'aise car oui, cela mettait sa jeune maîtresse mal à l'aise.

D'ailleurs, en parlant d'elle, Agnès s'amusait tout autant; elle venait de converser avec un charmant jeune brun, qui ne tarit pas d'éloges à son égard, bien qu'il mentionna ne pas aimer les femmes, et même s'il les aimait, il n'en serait que leur confident. En tout cas, il charma fortement Agnès; la complimentant sur sa robe, ses toilettes et surtout, son élégance, alternant avec quelques petites plaisanteries qui n'avait de cesse de faire rire la belle. Elle se plaisait à converser avec lui, buvant chacune de ses paroles, admirant la culture tant sur la mode que sur le commerce. Il lui parla de quelques voyages qu'il avait fait, des personnes de la haute avec qui il avait bu quelques verres de vins, des tissus rapportés de ces voyages, chaque récits de cet homme avait des allures de romans pour Agnès. Soudain, coupant un de ses récits croustillants sur la Comtesse de Hartemy, il s'arrêta sur notre couple qui continue de valser. Il retira son masque, ne supportant plus la chaleur de ce dernier au niveau de son visage.

- Qui est la charmante demoiselle au milieu de la piste avec le roi ? Demanda-t-il, à son amie. Elle a une grâce indéniable, et quelle belle robe !

- C'est Lady Annarizanne de Mombryant, mais tout le monde l'appelle Ann... Attendez... Le roi vous dîtes ?

Philippe acquiesça d'un signe de tête. Agnès se mit à trembler et à jouer avec les plis de sa robe.

- Je dois prévenir ma maîtresse ! Rétorqua Agnès, voulant se diriger vers Anna.

- Faîtes ça et, au mieux vous serez jeté dehors vous et votre maîtresse, au pire, vous serez décapité. Lança Le Chevalier de Lorraine, surgissant de derrière elle.

Agnès resta là, stoïque, à regarder sa maîtresse danser avec celui qui les avait invité. Son regard était inquiet, tellement anxieux qu'elle ne sentit pas Le Chevalier relâcher son bras. Lorsqu'elle se retourna, il avait disparu, non loin d'elle puisqu'il sirotait un verre de vin avec un splendide garçon qui devait être plus jeune d'au moins quatre ans. Puis, elle se tourna en direction de Philippe qui avait l'air de converser avec un homme d'âge mûr, un verre à la main. Son regard croisa celui d'Agnès, qui sourit. Dans un soupire, elle se dirigea vers lui. Philippe lui présenta Lord Henry, comte de Fleury. Pas encore marié et, de facto, sans enfants. Lord Fleury est un vieil homme, bien conservé, d'une petite quarantaine d'années bien tassées, bedonnant, les cheveux grisonnants, les yeux bruns et quelques dents en moins. Tout le contraire de « séduisant » mais avec une bonne fortune. Le Chevalier, lui était resté en retrait, observant la scène. Soudain, une petite blonde aux cheveux frisés, une robe dans les tons violacés, s'approcha de lui. Elle suivit son regard et vit Philippe, courtisan un homme, accompagné d'Agnès.

- Dîtes moi mon ami, est-ce l'homme qui converse avec votre amant ou la jeune femme qui est avec eux qui vous dérange ?

Elle laissa échapper un rire.

- L'homme en question se nomme Lord Henry, comte de Fleury, et non ce n'est pas lui qui me dérange. Répondit-il, en ronchonnant. C'est le roi qui les a invité, va savoir pourquoi.

La courtisane discutant avec Le Chevalier, c'est Elisabeth-Charlotte de Bavière. Du haut de son mètre cinquante-huit, elle en a pourtant bien du caractère; n'hésitant pas à dire ce qu'elle pense avec délicatesse et panache, elle est la seule femme qui accompagne le roi à la chasse. La cour la décrivait comme une petite boulotte, se moquant de sa façon de manger, rire mais surtout, de se vêtir. Pourtant, celle qui devint « Madame » en se mariant, par obligation royale certes, à Philippe, celle que l'on surnomme Liselotte réussit à se faire une place au sein de la Cour. Même au sein de son propre couple. Il fallait pourtant qu'elle se fasse une raison; excepté pour avoir un héritier, elle n'aurait jamais de relation avec son mari. Peu importe, sa vie lui plaisait. Elle retira à son tour son masque et se pencha sur son ami.

- Vous savez ce que je crois ? Je crois que Philippe vous fait payer, de façon subtile, vos agissements passés; le tromper alors qu'il était en plein dans une guerre. Quel affront avez-vous fait à Monsieur. Je me souviens avoir lu ses lettes; il ne parlait que de vous. Lorsqu'il revenait victorieux de nombreuses batailles, qui l'a laissé seul ? Qui l'a abandonné dans ses cauchemars alors qu'il avait fièrement défendu nos frontières tel un chevalier sur son cheval blanc ? D'un autre coté, je comprends votre mal être. Je suis moi aussi passé par là lorsque nous venions à peine de nous marier...

- Mes amis, je vous présente Agnès de Florelle, elle nous arrive d'Angleterre, et c'est l'une des personnes les plus délicieuses qu'il me fut un jour de rencontrer.

Philippe continua de complimenter sa nouvelle amie devant un Chevalier très mécontent de cela; certes son ami avait tenté à plusieurs reprises de s'intéresser aux femmes, en vain. Mais tout de même, être autant accroché à une femme qu'il vient à peine de rencontrer, le prince s'en trouva presque troublé. Pas jaloux, ni distant à l'égard de la jeune Agnès, mais juste troublé; quelque chose intriguait cet amant, sans qu'il ne sache pourquoi. Était-ce la gentillesse, la douceur ou la grâce d'Agnès ? Ou la simple supposition que son amant puisse basculer de l'autre coté de la rive ? Nul ne le saura. Il n'en n'auront pas le temps de se poser la question à haute voix puisque Fabien Marchal, le capitaine des gardes, apparut brusquement, agrippant le Chevalier de Lorraine.

- Mais enfin Marchal ! Je consent à être un homme irrésistible mais ce n'est pas une raison pour être aussi agressif !

- Où est le roi ?

- Ils n'ont pas pus aller bien loin, répliqua Liselotte.

Liselotte ratissa la pièce du regard, espérant les retrouver. Malheureusement, les deux amants avaient décider de filer à l'anglaise, ce qui fit sourire Philippe. Agnès, elle, lança un regard froid à Monsieur; il fallait absolument retrouver sa maîtresse ! Anxieuse comme elle peut l'être, la simple pensée de se voir isolée dans un lieu inconnu... Il fallait la retrouver au plus vite !

- Ecoutez, restez donc ici avec les autres, continua Marchal. Il ne faut pas inquiéter les convives. Je m'en vais de ce pas à leur recherche. Je vous préviens si je les retrouve.

Marchal quitta la pièce. Deux femmes approchèrent. L'une portait une longue robe d'un orange si puissant, qu'il pourrait détruire la rétine de quiconque l'observerait trop longtemps, un corset orné par quelques dentelles cuivrées, un collier d'or sertis d'émeraude et de splendides chaussures. L'autre, bien moins fortunée que son amie, était vêtue d'un corset de couleur bronze avec quelques nuances briques, une jupe acajou et aucunes parure si ce n'est qu'une simple paire de boucle d'oreilles grenats. Alors qu'elles approchaient de plus en plus, Philippe, par réflexe, saisit Agnès par le bras, la tirant brusquement vers lui. Il savait qui s'avançait vers eux; deux vipères aussi malveillantes que perfides.

- Et bien, lança l'une d'entre elles, d'un ton modulé mais à l'expression faciale aussi attirante d'une porte de prison. Vous ne nous présentez pas à votre nouvelle amie ?

Liselotte, retirant son masque, recula lentement vers Philippe.

- Athénaïs, je vous présente Agnès de Florelle, la dame de compagnie d'Annarizanne de Mombryant. Agnès, voici Athénaïs de Montespan, la favorite du roi. Et elle, c'est Elsa de Guerrande.

Du coin de l'œil, Agnès vit ce qui semblait être une jeune femme s'approcher d'eux.

- Et elle, qui est-ce ? Demanda-t-elle à Philippe.

Il n'avait l'air ni très grand, ni très petit, juste ce qu'il fallait. Les cheveux attachés en un chignon tenu fermement par un nombre incalculable d'épingles à cheveux, des vêtements sophistiqués et une prestance digne de celle d'un prince.

- C'est La Grande Follace ! Lança le Chevalier de Lorraine en ricanant.

« La Grande Follace » c'est Gaël de Marsan. On le confondrait presque avec une femme tant son visage est fin, aussi fin qu'une feuille de papier, de magnifiques yeux verts pétillants, signe d'une envie insatiable de vivre. Cependant, d'un point de vue physique et anatomique, Gaël a tout d'un homme, ce qui le rendait mystérieux aux yeux des autres de la Cour. Lorsqu'elle se rendit compte de son erreur, Agnès s'excusa, l'ayant confondu par inadvertance avec une femme. Gaël lui jeta un regard sombre, ce qui fit reculer la jeune fille. Il faut dire qu'il n'a pas eu la vie facile; désormais orphelin de père et n'étant ni réellement un homme, ni réellement une femme, du moins, la Cour percevait Gaël comme une erreur de la nature, un parasite à exterminer. A ces mots, il se retourna vivement, le regard virulent, prêt à pourfendre de sa verve celui qui venait de le traiter de «Grande Follace». Il se dandina vers la petite bande, même si, il faut avouer une chose, bien qu'il ne soit pas réellement une femme, la démarche de Gaël était élégante, grâcieuse et véritablement sexy.

- Apprenez cher ami que le terme « Follace » désigne plus quelqu'un de votre acabit que du miens. Alors comme ça, vous êtes la dame de compagnie de la grande perche que j'ai vu danser avec le roi ? Lâcha Gaël, d'un ton dédaigneux, observant Agnès de haut en bas. On fait avec ce qu'on a.

- Allons Gaël, rétorqua la Montespan, posant sa main sur l'épaule de son jeune ami. Ne soyez pas aussi médisant envers cette jeune femme. Elle ne vous a rien fait.

Gaël, contraint et forcé, s'excusa devant Agnès pour ses mauvaises manières. Timidement, elle accepta ses excuses et le regarda partir. La Montespan s'approcha lentement d'Agnès mais Liselotte s'interposa entre les deux femmes. Ahténaïs, offusquée, se recula, prolongeant son regard avec celui de Liselotte.

- Je vous souhaite une excellente soirée, et bienvenue à Versailles Agnès. Saluez votre maîtresse de ma part.

D'un pas décidé, celle que l'on surnomme La Vipère rejoignit Elsa et Gaël, tout deux assit sur un banc en velours, près d'une table de jeu de cartes. Visiblement, aucuns de nos trois protagonistes n'apprécient l'arrivée de deux nouvelles venues; les deux femmes se pensaient en danger vis-à-vis d'Agnès, d'autant que sa beauté dépassait de loin celles de toutes les autres. Et puis, selon les dires des uns et des autres, bien qu'étant une simple dame de compagnie, elle était tout de même cultivée, surtout grâce à sa maîtresse et l'éducation qu'elle a eu au couvent. Quand à cette dernière, pour le moment, personne ne l'avait encore réellement vu mais tout le monde s'accordait à dire qu'elle pourrait faire chavirer le cœur de quiconque s'approcherait d'elle. Athénaïs s'assit aux cotés d'Elsa, d'abord sans rien dire.

- Avez-vous vu celle dont tout le monde parle depuis le début de la fête ? Le roi a également disparu. Et s'ils étaient ensembles ?

- Ne dîtes pas de sottises ma bonne amie, répondit Elsa. Le roi n'irait pas s'amuser à courtiser une femme si basse dans l'échelle sociale. Et puis, il vous aime. Vous n'avez donc rien à craindre.

La splendide brune aimerait croire son amie, mais, si par le passé, Louis a été capable de remplacer Henriette par elle, il sera très bien capable de la remplacer à son tour. Attristée, Athénaïs tourna son regard vers une des portes du château, grande ouverte, et donnant accès aux jardins.


Texte publié par Stitch, 6 mai 2022 à 15h18
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