Aymris
21 décembre 2024 à 09h01

Bonjour.
Je vais commencer par les fautes de frappe et ensuite je ferai des comm sur le fond. Je ne m'intéresse qu'aux fautes, le fond du texte sera après et il y aura forcément des redites.

Pas d'âme qui vit dans cette maison.
Du fait de ton imparfait par la suite, il vaudrait mieux Pas d'âme qui viVAIT dans cette maison, mais la formule est trop lourde.
Tu pourrais le tourner en NULLE AME NE VIVAIT EN CETTE DEMEURE, EN cette maison, dans cette maison.
La formule un peu désuette de demeure et Nulle âme, te plonge déjà dans le registre un peu ésotérique. Ca donne un côté ancien et caché depuis longtemps.

une fois rentrées du travail
une fois rentréE

Peu importe, elle ne connaissait
Peu imporTAIT concordance des temps

Une pique d'adrénaline
Une piqÛRE d'adrénaline mais tu as raison ça fait étrange, une POUSSEE d'adrénaline ?

qui grinçaient à chaque pression, légère aussi est-elle...
qui grinçaient à chaque pression, AUSSI LEGERE FUT-elle.

plus qu'un frisson, des sueurs chaudes
on dirait plutôt des sueurs FROIDES. Elles sont caractéristiques d'un malaise corporel. Les sueurs chaudes sont des sueurs normales d'activités. Si tu tiens à ce qu'elles soient chaudes, il va falloir expliquer en quoi c'est anormal.

quand celle-ci s'avançait d'un pas latent
TANDIS QUE celle-ci s'avançA d'un pas LENT ? C'est une proposition, je ne sais pas si tu veux dire que la forme était déjà en train d'avancer et dans ce cas tu gardes l'imparfait, ou si elle se met soudainement en mouvement dans ce cas c'est PS.

En espérant qu'elle réussisse à casser
En espérant qu'elle réussIT à casser

Enfin, elle essayait de crier, aucun son ne sortait de sa bouche.
Concordance des temps, elle crie à un instant T, donc c'est court, donc c'est PS.
Enfin, elle essayA de crier, aucun son ne sorTIT de sa bouche.

elle se sentit tombée - comme absorbée
elle se sentit tomBER

Au-dessus d'elle prêt à la dévorer
J'ai relu et ta dernière référence est la masse noirâtre donc ça fait
Au-dessus d'elle prêtE à la dévorer.
Sinon il faut que tu gardes l'assaillant comme dernière référence.

On se revoit bientôt, susurra-t-il
Idem. C'est la masse.
On se revoit bientôt, susurra-t-ELLE

disparaissant tel un mirage
du coup
teLLE un mirage

le corps tremblotant
Il n'y a pas de souci, juste une précision sémantique.
Trembloter = petits tremblements, genre de soubresauts
Trembler = tremblements vifs et visibles
Tu préfères qu'elle tremblote, c'est-à-dire plus pour elle-même et de manière presque imperceptible pour ceux qui ne feraient pas attention.
Ou qu'elle tremble, c'est-à-dire qu'elle vient de subir un grand choc et tout son corps est agîté.
Honnêtement, les deux se valent, mais j'aime bien trembloter parce que l'on sent que c'est plus dissimulé, un peu comme le cauchemar, c'est plus pour soi.

Dans le post suivant je te fais les comms sur la narration.

Aymris
22 décembre 2024 à 13h03

Je passe à la narration.

De "pas d'âme qui vit... dans le hall".
Je reviendrais à la ligne à chaque phrase et je garderai le paragraphe à partir du porte-manteau. Après ce n'est qu'un point de vue. Je trouve que ça met en valeur ton décor.
1- Il n'y a personne.
2- Elle traine depuis un moment. Déconnecté du reste, on la sent encore plus seule.
3- On découvre avec elle son décor.

s'approcha de la commode - où était disposé
Le tiret n'est pas indispensable, tu continues la description.

murmura-t-elle - effleurant du bout...
idem. A la limite une virgule plutôt. Les tirets remplacent les parenthèses, ils ont une valeur explicative, pas d'incise.

Aucunement la faute des jeux vidéos, dont elle pouvait y jouer des heures...
Ouch ! Trop lourd.
Aucunement la faute des jeux vidéos auxquels elle jouait des heures.
Si tu veux garder le fait que ce ne soit pas systématique avec le POUVAIT, qui nuance, c'est plutôt
auxquels elle pouvait jouer des heures
Mais ça peut faire lourd.

Quelle drôle de guêpe que voilà...
J'irais à la ligne à ce passage-ci, tu nous détailles l'objet.

Eliah déposa...nouveau dans la glace.
Il y a des répétitions.
Elle remit l'objet à sa place et posa, avec délicatesse, ses mains sur la commode pour reprendre son souffle.