- T’es con avec ton message pour le journaliste ! Pourquoi tu lui demandes s’il a des choses à cacher, on ne le connait pas !
- Bah, c’est juste histoire de rigoler un peu. Ça va occuper la police en plus ! Faut bien pimenter les choses !
Ben avait emballé un morceau de la langue et l’avait joint au courrier. Son idée d’impliquer le journaliste ne me plaisait qu’à moitié, mais lui, ça le faisait marrer de l’inclure dans notre petit jeu. Il trouvait que ça rajoutait du piquant, je ne savais trop qu’en penser.
On avait bouffé la langue de la vieille Redaingotte sans grand plaisir, c’était coriace comme un ormeau qu’on aurait oublié de battre et sans grande saveur, trop vieille peut-être ... A moins que ce ne soit lié à sa personnalité. Quoiqu’il en soit, on en avait cédé une partie aux flics sans regret !
On avait ouverts et lus nos dossiers sans en savoir vraiment plus.
Une information nous rassura malgré tout, nos mères n’étaient pas les mêmes. Elles étaient manifestement toutes les deux arrivées en grande panique à l’hôpital, n’avaient pas voulu donner leur noms et avaient toutes les deux refusé de nous laisser sortir de leurs corps. Des coïncidences vraiment troublantes, mais les signalements physiques et surtout les groupes sanguins étaient différents.
Pour le père, impossible de savoir. Si on voulait percer le mystère, il allait falloir en passer par la case génétique mais vu nos activités criminelles récentes, on aurait été bien cons d’aller donner nos ADN à un laboratoire. Il existe des possibilités de tests via Internet, avec des laboratoires étrangers mais le jeu n’en valait pas la chandelle. On risquait notre liberté, on n’avait aucune envie de la perdre.
J’avais ressenti des tas d’émotions mêlées à la lecture du rapport de ma naissance. Apparemment, j’avais mordu le sein maternel à peine arrivée au monde, ça faisait froid dans le dos. Entre autres faits troublants, Ben avait lui aussi une dent à la naissance. Événement aussi rare que d’avoir la même tache de naissance, on avait fini par admettre un lien de parenté indéniable. On s’est dit d’un commun accord qu’on s’en foutait royalement, ça ne changeait pas grand-chose à notre relation en vérité.
On était par contre toujours aussi résolus à faire payer nos géniteurs mais avec le peu de données trouvées dans les dossiers, il nous fallait abandonner l’idée de les retrouver. Aucune information les concernant n’était recensée, même pas un prénom. Juste quelques détails physiques et les âges approximatifs de nos mères naturelles. On n’irait pas loin avec ça.
On a momentanément tourné la page de nos origines et on a décidé de continuer nos actions comme elles avaient commencé.
La chair humaine semblait agir comme une drogue, c’était difficile de s’en passer. A moins que ce ne soit la transgression du tabou qui soit addictive.
On s’est dit qu’il faudrait choisir nos victimes de manière plus réfléchie, après tout, on calligraphiait sur chaque corps le motif qui justifiait son meurtre. Ou du moins, la raison par laquelle on expliquait nos actes au public. Autant rester cohérent et décider à froid qui méritait de passer à la casserole et pourquoi. On s’est dit que ça nous éviterait des faux pas. On avait fait du Menteur, de l’Égoïste et du Mouton, il restait plein de bonnes raisons de tuer. On n’aimait pas les voleurs, les donneurs de leçon, les avares, ceux qui ne ramassaient pas les crottes de leur chien, les vieux qui font leurs courses aux heures de pointes et la liste était loin d’être finie .On pouvait même l’élargir aux gens trop parfaits. Les nanas trop belles, les intellos, les sportifs et les gens trop sains. Tout pouvait justifier une mort sadique si on prenait la peine d’y réfléchir deux secondes. Chacun de nos actes, même le plus innocent pouvait porter préjudice à un autre et pourquoi pas, expliquer une mise à mort. Suffisait de savoir tourner les choses dans le sens qui nous arrangeait le mieux. Il fallait aussi qu’on révise notre stock d’idées de sévices. On devait faire preuve d’imagination si on voulait tenir la distance et toujours exciter l’opinion publique. On avait eu l’idée de se plonger dans des livres sur la seconde guerre mondiale. Les allemands avaient été particulièrement inventifs en matière d’expérience humaine.
Avec toutes ces bonnes résolutions et notre ami le journaliste qui était toujours aux premières loges pour témoigner de nos exploits, on s’assurait une belle longévité. A condition de ne pas commettre de bêtises ou d’inattention bien sûr, mais Ben et moi, on croyait dur comme fer en notre bonne étoile. Il y avait sans doute un bon Dieu pour les assassins !
C’est ainsi qu’on a décidé de kidnapper une nana qui dansait dans le bar où je bossais. Son cul trop parfait avait le don de m’irriter depuis des semaines et un soir j’étais rentrée à la maison en écumant de rage à son sujet. J’en avais tellement marre de voir tous les types lui reluquer les fesses et elle qui jouait les ingénues ! Vraiment, j’en pouvais plus de ce manège. D’autant que je savais qu’elle tapinait en douce avec une partie de clients, elle avait été assez conne pour me le dire ! Puis, je l’avais pincée il y a deux semaines en train de se faire bourrer dans les chiottes par un gars qui n’avait pas arrêté de lui filer des pourboires toutes la soirée. Si ça c’est pas du racolage, je veux bien devenir nonne !
Ben en avait marre de m’entendre râler à chaque retour du boulot et avait fini par prendre les choses en mains. Il s’était radiné un soir où je bossais, personne ne le connaissait au bar et il s’est attablé un peu à l’écart en me faisant discrètement signe. A force d’œillades et de sourires ravageurs, il a réussi à attirer la nana. Pénélope, tu parles d’un prénom de pute ! Il lui a passé commande et a glissé un billet dans la ceinture de sa jupe trop courte, je l’ai entendue glousser jusqu’au bar. Elle n’en savait rien mais elle venait de signer pour de longues heures de souffrance. Entendre cette pouffe glousser après mon mec, ça m’a énervée pour de bon. Elle s’est approchée du bar en riant toujours bêtement.
- Pas mal le petit brun là-bas, je me le grignoterais bien pour le dîner.
Elle a lâché ça en lui jetant un clin d’œil gourmand. Je lui aurais fait bouffer sa langue pour moins que ça, à la place, j’ai souri.
- Il a l’air accroché, tu devrais en profiter ! Ça a l’air d’être un bon coup, en plus, il a un de ces sourires !
Vendre son mec, c’est super dur, j’avais articulé chaque mots en espérant avoir l’air suffisamment détachée et convaincante pour qu’elle poursuive son offensive.
- Mouais, t’as raison … En plus, Jérémy ne vient pas ce soir, je vais me coucher seule si je ne me trouve pas un autre mec. J’ai horreur d’être seule, une belle nana, c’est pas fait pour passer la nuit à se morfondre au fond de son lit !
Elle a éclaté de rire, elle se croyait drôle cette dinde ! Pour sûr, elle ne dormirait pas seule ce soir, elle n’allait pas être déçue du voyage !
- Tu lui sers une bière, avec un trait de Porto. Bizarre comme commande mais il m‘a dit que ça lui donnait des ailes … D’ailleurs, sers en deux, je suis sûre qu’il ne sera pas contre le fait de me payer un coup.
Je lui ai tendu les deux verres et je l’ai regardée reconduire ses trop belles fesses vers l’homme de ma vie. Dandinante au possible, aguichante comme elle savait l’être, ses deux obus pointés en avant, sexuellement agressifs.
Ben a souri et lui a enlacé la taille, j’ai vu rouge et j’ai préféré regarder ailleurs. J’avais peur de ne pas pouvoir me contenir si j’en voyais plus. Une heure après, je les ai vus quitter le bar bras dessus bras dessous, comme de vieux amis. J’étais contente qu’il soit venu la chercher et en même temps, c’était tout sauf prudent. Il avait passé une heure ici, tout le monde avait vu qu’il avait répondu aux avances de Pénélope et il se trouverait toujours bien un pékin pour se rappeler de lui. D’un autre côté, Pénélope emballait chaque soir un mec différent, qui observait encore ses nouvelles conquêtes ? Moi-même, je ne la regardais plus quand elle entreprenait un gars. Ce soir, ça m’avait choqué que ce soit Ben mais je serais bien en peine de me rappeler qui elle avait pu draguer la veille. Les autres employés du bar devaient sans doute être dans le même cas que moi.
Une chose est sûre, j’ai rarement été aussi impatiente de quitter le boulot que ce soir-là. Une fois l’heure arrivée, je me suis ruée vers la voiture et je suis rentrée à la maison à toute vitesse, roulant à tombeau ouvert dans les petites rues de campagne, au mépris de ma propre sécurité. Et si cette conne avait réussi à séduire mon amoureux ?
A la maison, tout était sombre. Ben était sans doute en bas. Qu’est ce qui pouvait bien se passer là-dedans ? Je suis rentrée au pas de course. Un rai de lumière passait sous la porte de la cave. Je l’ai ouverte à la volée et j’ai dévalé les marches comme si ma vie en dépendait.
Elle était étendue sur la table métallique, ligotée et bâillonnée, nue. Il l’avait attachée les jambes écartées et toute son anatomie s’offrait aux regards les plus impudiques sans qu’elle ne puisse rien y faire. Quand elle m’a vu, elle a redoublé d’agitation, pensant sans doute que j’allais venir la secourir. Elle n’était pas au bout de ses surprises.
Ben avait étrenné notre nouveau matériel. On avait arpenté un sex shop à la recherche d’accessoires utiles. On était ressortis de là avec de quoi pimenter nos soirées et un bon fou rire. Il l’avait réduite au silence avec une sorte de bâillon constitué d’une lanière de cuir munie d’une grosse boule rouge en latex. La boule fichée dans la bouche, elle ne pouvait émettre que des sons sourds et n’avait aucune chance de pouvoir articuler le moindre mot, ni même espérer sortir un cri. Je lui ai tourné autour et j’ai fait courir mon doigt sur son corps. Incroyable comme il pouvait être parfait. La nature était vraiment injuste parfois. Je me suis aperçue avec dégout qu’elle était humide de l’entrejambe. Cette salope parvenait à être excitée dans une situation comme celle-là, elle était vraiment barge !
- T’avais remarqué ? Ils sont faux !
J’ai sursauté, j’étais tellement accaparée par mes pensées que j’en avais oublié Ben.
- Qui sont faux ?
- Ben, ses seins ! Ils sont peut-être beaux comme tu me l’as répété des tas de fois, mais ils sont surtout faux !
- Je le savais oui, mais ça ne les empêche pas d’être sympas …
- Ouais, c’est jamais que du plastique hein ! Rien de bien bandant si tu veux mon avis !
En disant ça, il s’était rapproché de moi et m’avait saisie par la taille, il s’était collé contre moi et avait commencé à explorer mon corps.
- Moi, je préfère les vrais, les tiens, c’est plus doux, plus moelleux, ça fait tout de suite plus envie que ces deux machins !
Il me malaxait les seins. C’était presque douloureux et pourtant, ça m’excitait à fond, je me frottais contre lui et j’ai pu voir qu’on était en phase. Il m’a retournée face à Pénélope, a poussé mes épaules vers l’avant et soulevé ma jupe en jean. Je me suis retenue de justesse en prenant appui sur la table métallique, juste avant qu’il n’écarte la dentelle de ma culotte et ne s’introduise en moi presque violemment.
- Quand je vois des salopes, ça m’excite et ça me donne envie de te baiser comme ça, devant elle, pour qu’elles regardent et soient frustrées de ne pas y avoir droit. Regarde là aussi Bébé, t’as vu comme elle mouille. Elle rêverait d’être à ta place, mais c’est toi qui es là, parce que c’est toi que j’aime et elle, elle n’aura jamais ça !
En parlant, il prenait soin de me pilonner consciencieusement, donnant de grands coups de reins, sa bite sortait presque entièrement de moi à chaque fois. Il la renfilait avec une régularité obsédante, j’avais l’impression de devenir folle. Il ne m’avait jamais baisée comme ça, je me sentais salope moi-même, mais j’étais la salope de l’homme que j’aime et qui me baisait en m’aimant. C’était un peu comme une communion des corps, nos cœurs vibrant à l’unisson. Sale et beau à la fois.
Pénélope nous observait, le regard halluciné. Je voyais sa mouille former une petite rigole qui glissait sur la naissance des fesses avant de s’écouler sur la table. Je suis presque sûre que si on l’avait détachée, elle n’aurait même pas pensé à s’enfuir, elle aurait cherché à participer. J’ai regardé autour de moi, le corps traversé par les allers et retours de Ben, mes yeux se sont posés sur un tournevis rangé sur une étagère proche. J’ai tendu la main pour l’attraper mais j’avais le bras trop court, Ben a relayé mon geste et m’a tendu l’outil. Je l’ai saisi par la pointe et j’ai enfoncé violemment le manche dans la chatte de Pénélope. Je lui devais bien ça après tout, je prenais un pied comme jamais et c’était un peu grâce à elle. Elle s’est raidie immédiatement et je l’ai fourrée le plus férocement possible, au rythme des coups de boutoirs de Ben. Quand il a enfin joui, il s’est enfoncé encore plus profondément, il me remplissait intégralement. J’étais agitée de spasmes puissants et dans un dernier effort, j’ai poussé de toutes mes forces le manche du tournevis dans Pénélope, et je l’ai laissé planté là.
On a repris notre souffle pendant quelques minutes, on en avait grand besoin.
- Bon, on commence par quoi ? Moi, j’aurais bien envie de voir comment c’est fait des faux seins.
- T’es obsédé du silicone dis donc ! Ça a l’air de te plaire !
On plaisantait devant Pénélope qui avait l’air moins jouasse. J’avais dû pousser le tournevis un peu loin. Il restait planté en elle et c’est du sang qui coulait maintenant de son entrejambe.
J’aimais bien l’idée de Ben d’explorer les faux seins, j’étais curieuse aussi. J’ai attrapé un scalpel et j’ai découpé une sorte de sourire sur toute la largeur du sein droit. Des larmes roulaient sur ses joues et elle se débattait tant qu’il lui était possible de le faire. J’ai écarté la peau coupée et on a pu voir la prothèse. Une sorte de ballon couleur chair qui adhérait aux tissus graisseux. J’ai glissé la main dans l’ouverture et j’ai attrapé la poche. J’ai tiré, ça tenait bon, mais ça a fini par sortir avec une secousse un peu plus forte. Pénélope est devenue toute molle, elle s’était évanouie.
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