Ton récit prend sa vitesse de croisière. On est frappé de plein fouet pas le malaise de Simon, sa situation est vraiment triste. Surtout après ces souvenirs : que s'est-il passé pour qu'il soit pris dans une telle dérive, loin de cette famille qui semblait aimante, de cette enfance vivante ? Tu parviens à faire passer des choses délicates avec beaucoup de sensibilité et de justesse.

Juste deux petites remarques, parce que je suis incorrigible - mais tu en fais ce que tu veux, hein !

5 ans : je ne suis pas fan des chiffres dans les récits littéraires, je crois d'ailleurs que les nombres à un chiffre doivent obligatoirement s'écrire en toutes lettres et que le tolérance typographique commence à deux chiffres (même si les lettres c'est mieux, sauf pour les date set certaines mesures scientifiques).

Au regard de braises : ça m'a un peu surprise que tu les décrives comme "noisette". Cette expression renvoie plutôt à un regard très noir, non ? Noisette, c'est plutôt marron clair tirant sur l'ambré ou le vert.

Je vais tâcher de poursuivre assez vite !