Je fermais les yeux pour ne pas détourner le regard. Probablement que je considérais cela comme un crime ou une vergue insulte que de s’abstenir de contempler la beauté ; ou plus objectivement je ne voulais pas montrer ma lâcheté quant à la douleur grandissante d’un échec que le temps éloigne de moi. J’étais torse nu. L’alcool et la nicotine semblaient pourtant m’habiller à la perfection pour paraître invisible dans cette masse… Je ne voulais croire qu’elle dansait devant moi sans le savoir… Mais je ne pouvais croire qu’elle le fasse par provocation… Il me suffit pourtant de rouvrir les yeux pour voir qu’elle était loin.
Et je me surpris à la cherchais, elle qui m’avait si terriblement abandonné… Ne sommes-nous pas un peu masochistes dans nos vies pour courir toujours plus vite après ce qui nous à fais du mal ? Est-il vrai alors que l’Amour prend toutes ses dimensions lorsque l’on se doit d’accepter que la seule personne au monde qui peut nous consoler est celle qui nous a fait mal ? Oh, quelle pente enivrante sur laquelle je ne cesse de me lancer à tu tête. Je sais pourtant. Je sais ce que tout le monde semble toujours savoir pour moi. Qu’il faut tourner la page. Qu’il faut oublier. Qu’il faut pardonner. Qu’il faut laisser le temps au temps. Et qui vivra verra. Et blablabla. Moi, ces blablas me font gerber. Est-ce que le bonheur appartient seulement à ceux qui ont dans leur sac tant de demi vérités ? Ca m’étonnerait.
Et si la douleur était la condition à mon bonheur. Et si je n’étais sur terre que pour donner l’amour qu’il manque à certaines personnes. Et pourquoi pas incarner le malheur pour qu’autrui se réjouisse du peu qu’il a ?
Bah ! Mes échecs sentimentaux n’ont su faire de moi qu’un égoïste asexué. Je ne prône même plus mon propre bonheur…
Mais elle, elle qui danse autour de moi… Elle me tue.
Me voilà donc reparti dans mes délires, à ressasser sans cesse mais sans hâte mes déboires… Boire ? Un verre pour chaque larmes versés ne suffirait-il pas à me rendre heureux, au-delà de la lucidité ou lucide dans l’au-delà… Peu importe remarque. J’ai toujours rêvé que je partais très tôt vers des sphères plus nobles, à la recherche d’un rôle défini qui ne me laisse pas seul fasse à des croyances indélicates en réponse à mon fatalisme. Mais je me souviens avoir ouvert la porte vers cette lumière. Cette lumière ne m’a pas accepté. Même la mort ne veut pas de moi.
Non ! Ne bois pas ! L’alcool est une mauvaise excuse qu’elle qu’en soit la cause ou le but. Après tout, si tu te souviens, c’est que tu étais heureux… Profitons donc de ce bonheur par procuration en attendant de pouvoir encore espérer en l’avenir….
Comment tout cela a bien pu arriver… Souviens toi !
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