Chère Louise,
Je suis navré de vous avoir laissé plusieurs heures dans une attente probablement inconfortable. Je m’en excuse, dame Louise, vous savez ô combien je n’aime point vous décevoir. Voyez-vous, lorsque je me suis rentrée à mon logis la faim grandissait dans mon corps, je me suis préparé un repos fort succulent avec les légumes achetés au marché ce matin. J’ai pu me sustenter à ma guise, il m’en reste même.
Adonc, c’était l’occasion pour moi de porter ces restes en guise de présent pour la nouvelle famille qui est arrivée dans le village, ne croyez-vous pas ? La famille m’a accueilli avec une bienveillance remarquable, ils sont fort appréciables. Il est fort plausible que nous soyons amenés à nous revoir. Le temps en leur compagnie marque, sans nul doute, le début d’une amitié grandissante.
Il me dardait de faire ma sieste de digestion, ainsi je suis rentré et me suis endormi sur mon fauteuil dans mon petit séjour. J’aurais pu vous écrire dès que je me suis réveillé, hélas, ma jambe m’a fait souffrir, il me fallait me lever et marcher quelque peu afin que la douleur s’amoindrisse.
Je me suis alors retrouvé, dans mon jardin. Les fleurs ainsi que le potager avec besoin d’attention, je leur en ai donc donné. Cela me donne un sentiment des plus fascinants. Travailler la terre de mes mains ridées par l’âge, entendre les oiseaux m’accompagner dans la délicatesse de mes gestes afin de procurer à mère nature l’attention qu’elle mérite tant.
Vos Cyclamens sont d’une beauté époustouflante, tout comme vous, belle Louise. Un bouquet des plus magnifiques orne à présent ma table où je suis à présent en train de vous écrire. L’odeur si délicieuse de ses fleurs se mêle aux arômes du thé que je me suis préparé. Je vous imagine fort bien attablé avec moi, nous discuterions de tout alors que vous feriez de la couture ou autres activités que vous adoriez faire, tandis que moi, je lirais le journal.
Cela me fait alors penser, que je ne vous ai point dit la nouvelle qui m’avait, hélas, échappée ce matin lors de ma première lecture. Il serait dit qu’aujourd’hui serait le jour du solstice. Ne trouvez-vous point ça merveilleux ? Cela veut donc dire que la durée de la journée est la plus longue de l’année.
Ça explique peut-être bien le pourquoi je me sustente d’un fabuleux thé alors que je vais me voir préparer mon dîner d’une minute à l’autre. Je ne sais, en revanche, une chose dont je suis certain, c’est que la journée a été fort très appréciable et ma fatigue me mène à déjà fermer les yeux. Je sombre dans une fatigue telle que je me dois de me dépêcher à finir cette dernière lettre de la journée, pour aller manger, puis rejoindre les bras de Morphée.
Dame Louise, la journée a été une des meilleures que j’ai pu passer depuis notre dernière rencontre, cela l’a sûrement été tout autant pour vous, du moins je l’espère. Après tout, cela fait si longtemps que je ne vous avais point parlé, je ne suis plus sûr d’aussi bien vous connaître qu’autrefois.
Votre vieil ami
Philibert Lantelme
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