Samedi 1er janvier 2033
« Mattaku[1]... Va-t-on me laisser travailler, maintenant ? »
Dire qu’il s’était levé tôt exprès, un premier janvier ! Keitaro souhaitait profiter de cette journée pour améliorer son programme, mais ne cessait d’être interrompu. Lui-même se fichait bien de la date contrairement – semblait-il – au reste du monde. Tout avait commencé par un message de bonne année de ses parents qui s'achevait par un reproche relatif à son absence :
« Même ta sœur est venue depuis Paris ! Elle a dû renoncer à des concerts pour nous voir. »
Mayumi, pianiste et parfaite en tous points… Face à elle, il passait toujours pour le fils indigne. Une réputation tout à fait injustifiée : il s’était déplacé tous les autres Premiers de l’an depuis qu’il avait quitté Sapporo[2] pour Tokyo. Absolument tous, sans exception ! Bravant les 8 heures de train qui le séparaient de sa famille. Et 8 heures, c’était vraiment long. Bien sûr, il aurait pu voyager par les airs et diviser ce temps par deux, mais l’avion n’était jamais une option lorsqu’il pouvait se débrouiller autrement.
Cette année, il avait choisi de passer son tour. Une seule exception en dix ans et ses parents osaient le lui reprocher. Comment ne pas se sentir amer ? Il s’était excusé malgré tout, prétextant le travail pour occulter les deux véritables raisons de son abstention : sa peur du vide, d’un côté ; la crainte des retrouvailles avec Saori et sa famille, de l’autre.
Rester aux États-Unis lui permettait de continuer à faire l’autruche. À prétendre que cette demande de divorce n’existait pas. Qu’il y avait eu erreur. Que Saori avait été forcée – ou influencée – par son père. Ou qu’il s’agissait d’un geste malheureux, un soir de déprime. S’il évitait d’évoquer le sujet, ou même d’y penser, celui-ci disparaîtrait peut-être de lui-même ?
« Kei-chan, je suis désolée, mais ce n’est plus possible. Porte-toi bien. »
Deux phrases, c’est tout ce que contenait la lettre de Saori. Aucune explication, aucune chance de rédemption. Malgré l'arrondi de ses kanji[3], le ton était aussi glacial et perçant qu’un hiver à Hokkaido. Keitaro peinait à imaginer sa femme rédiger ces mots. Il la voyait plutôt, otage de son père, écrivant sous la contrainte. C’était moins douloureux ainsi.
« Pling ! »
La réception d’un nouvel e-mail le tira de ses réflexions. Celui-ci provenait de son beau-père, avec une photo en prime. On y voyait l’intérieur d’une poubelle contenant le cadeau de Noël – non ouvert – envoyé par Keitaro à son fils.
« Si vous souhaitiez nous faire plaisir, vous auriez mieux fait de nous renvoyer les papiers signés. Pensiez-vous réellement qu’un présent suffirait à réparer vos torts ?
Allons, Momoyama… Il est temps d’assumer vos échecs. De libérer ma famille de votre influence toxique. Vous ne causerez que plus de dégâts en prolongeant cette attente : le petit a besoin d’un vrai père et Saori, de se reconstruire et se remarier. Si vous tenez à eux, vous saurez quoi faire. Merci d’avance pour les documents, bonne année et bon courage pour votre mission. »
Keitaro n’en croyait pas ses yeux. Que son cadeau n’ait pas profité à son fils, passe encore… Mais qu’on le traite de « faux père » et de mauvais mari ? Tout ça n’avait aucun sens… Lui, une personne toxique ? Qu’avait-il fait de mal ? Il s’était toujours montré bienveillant. Il aimait Saori, sincèrement, et n’avait jamais levé le bras ni haussé le ton avec qui que ce soit. Et comment Kikuchi pouvait-il lui parler d’échecs, sans jamais lui avoir laissé sa chance ? Ou d’attente, alors qu’il l’avait envoyé en mission à l’autre bout du monde ?
Keitaro se renversa dans sa chaise à roulettes, puis ôta ses lunettes pour se frotter la racine du nez. Quand est-ce que son beau-père cesserait de se mêler de leur vie maritale ? Tout irait tellement mieux sans son influence… toxique. Son ventre approuva en émettant un gargouillement inquiétant. Des nœuds semblaient s’y former, créant des embouteillages. Il gémit, lorsqu’une crampe soudaine le plia en deux. Allons bon… Voilà que son propre corps participait à la liesse générale à coup d’autosabotage ? D’une main, il se massa l’abdomen. Le stress, sans doute… Rien de grave. Il se leva et partit en cuisine se préparer un « café de relaxation ».
9 heures du matin, indiquait l’horloge électronique du mini-four. Et pas une once de couleur dans le ciel. Tout disparaissait derrière une épaisse couche de nuages ; les quelques rayons parvenant à percer baignaient tout l’appartement d’une lumière blanche agressive. Le genre de lumière qui fait plisser les yeux et provoque des migraines. Sa boisson prête, Keitaro revint au salon, courbé par la douleur. Au passage, il tira les rideaux jusqu’à se retrouver dans la pénombre. Il s’effondra dans sa chaise de bureau et but à petites gorgées en s’efforçant de ne penser à rien.
Une demi-heure plus tard, il se sentait déjà mieux. La magie de la caféine ! Il allait enfin pouvoir se concentrer sur son programme. D’ici lundi, il souhaitait lui ajouter quelques fonctionnalités pour le rendre plus performant. S’il existait la moindre chance que leur mission réussisse – et il y croyait plus que jamais depuis l’épisode Catalina – il devait tout donner pour contribuer à leur succès et raccourcir les délais au maximum. Plus tôt il y parvenait, plus vite il pourrait rentrer pour tenter de rafistoler sa vie privée.
Midi approchant, son estomac le rappela à l’ordre. Absorbé par son travail, il n’avait pas vu le temps passer. Il lança les tests automatiques sur son ordinateur et profita de cet intervalle pour se préparer à déjeuner. Hop ! Un sandwich ferait l’affaire. Du thon en boîte, une tomate tranchée, un peu de mayo et le tour était joué. Il se servit un verre d’eau et se rassit devant son écran. Pour s’occuper pendant son repas, il sortit quelques feuilles imprimées d’un tiroir et les étala face à lui. Il s’agissait des tout derniers profils aux codes dupliqués. Ils allaient par deux, un vivant et un mort, et comprenaient dans chaque duo une personne enregistrée soit au Japon soit aux États-Unis – puisqu’ils ne pouvaient utiliser, comme point de départ, que les Rhapso-codes présents dans les bases de ces deux pays.
Comme beaucoup de Japonais, Keitaro aimait le papier – il lui permettait de se reposer les yeux et de compenser l’absence d’un second moniteur. Il mordit dans son sandwich en promenant son regard sur chaque profil. Il lui tardait de retrouver la trace de ceux dont il ne possédait, pour le moment, que le nom et la date de naissance ; il pourrait alors procéder à de vraies comparaisons. En attendant, il devrait se contenter d’analyser les dossiers plus complets, d’en prélever les détails intéressants qu’il devait traduire en anglais si besoin, pour finalement les rentrer dans son programme. Il avait déjà commencé, mais il lui restait beaucoup à faire. De sa main libre, il saisit un stylo et un surligneur et poursuivit sa tâche. Un cercle par ici, un peu de couleur par là… Il y avait tant d’informations – a priori – inutiles qu’un travail de sélection s’avérait indispensable. Il griffonna aussi quelques notes, fruits de ses réflexions, qu’il se força à rédiger en anglais pour pratiquer.
Son téléphone, posé sur la table, vibra de nouveau.
« Mata ka yo[4] ? Laissez-moi tranquille ! »
Il tenta d’ignorer son appareil, mais celui-ci insistait. Cette fois, ce n’était pas qu’un simple message… Les muscles de ses épaules et de sa nuque se crispèrent tandis qu’il glissait un œil à son petit écran. Un morceau de pain de mie resta coincé dans sa gorge lorsqu’il réalisa qu’on cherchait vraiment à le joindre. Et pas n’importe qui : le nom d’Erika Sullivan, sa partenaire d’études, s’affichait en grosses lettres rouges au-dessus du symbole invitant à décrocher. Panique… Terreur… Retour immédiat de ses crampes abdominales. Que faire ? Répondre, en anglais ? Laisser courir ? Non, ce serait impoli. Que lui voulait-elle un premier janvier ? Et pourquoi appeler, plutôt que d'envoyer un message comme d’habitude ?
Sa main s’étira lentement vers le téléphone, resta suspendue en l’air un instant, toucha l’appareil puis recula aussitôt comme si elle venait d’effleurer une surface brûlante. Les vibrations cessèrent. « Un appel en absence ». Keitaro soupira de soulagement – s’il se débrouillait de mieux en mieux en anglais, cette confiance nouvellement acquise ne s’appliquait pas encore à la communication par les ondes. Il déglutit, replaça ses lunettes et revint à son sandwich et ses documents.
Un instant plus tard, son mobile recommença à vibrer. Keitaro sursauta et braqua des yeux écarquillés sur le nom d’Erika. Avait-elle un problème ? D’un geste rapide, comme pour s’interdire de changer d’avis, il saisit son portable et décrocha.
« Moshi moshi[5], hello ?
— Hello, Keitaro ? Bonne annééée !
— Oui… Bonne année !
— Dites, qu’est-ce que vous faites en ce moment ?
— Je euh… je déjeune. Pourquoi ?
— Et après ça ? Si vous êtes libre, ça vous plairait un échange linguistique au café ? Ah mais… Peut-être que ça ne se fait pas, dans votre culture, d’étudier un premier janvier… »
L’invitation de la jeune femme le surprit. Il réalisa qu’il n’avait aucune idée de la façon dont les Américains fêtaient le jour de l’an. Peut-être qu’ils ne le fêtaient pas, justement ? Ou alors, Erika était seulement étrange – pour commencer, elle abordait des hommes au café… Et pour le reste, il en savait assez peu sur son compte. Ils ne s’étaient revus que deux ou trois fois depuis leur première rencontre et toujours pour étudier.
« C’est d’accord, lui dit-il après quelques secondes d’hésitation. À quelle heure ?
— 15 heures, ça va ?
— Très bien, à plus tard. »
Il raccrocha, soulagé – le téléphone arrivait en seconde position dans la liste de ses phobies. Il se félicita : pour un appel en anglais, et sans traducteur, il s’en était plutôt bien tiré. Quant à cette petite sortie, elle lui changerait les idées ; entre les reproches de ses parents et ceux de son beau-père, il en avait bien besoin.
Keitaro parvint le premier aux portes du Coco Loco, à 14 h 50. Il n’y avait probablement que les Japonais pour considérer qu’arriver à l’heure équivalait à du retard. Il l’avait appris à ses dépens et ne s’en offusquait plus. Ce qui l’ennuya davantage fut de trouver l’échoppe fermée. Évidemment… Un premier janvier. Au Japon, il s’en serait douté. Ici, rien n’était moins sûr. Il attendit la jeune femme qui, lorsqu’elle le rejoignit, afficha une moue décontenancée :
« Je suis vraiment désolée… J’aurais dû vérifier. Quelle idiote !
— Je n’y ai pas pensé non plus.
— Voyons si on peut trouver autre chose… »
Elle sortit son téléphone et se mit à fouiller les environs. À ses mouvements de tête et ses claquements de langue, Keitaro comprit que sa recherche ne menait à rien.
« Ah, je m’en veux ! Je vous aurais bien proposé de venir chez moi, mais je n’habite pas seule… »
Elle se tourna vers lui, l’air interrogateur. Devait-il lui renvoyer l’invitation ? C’est ce qu’elle semblait attendre. L’idée de l’accueillir chez lui le rendait extrêmement mal à l’aise, et pour cause, il ressentit une brusque bouffée de chaleur. Quelques gouttes de sueur commençaient à perler à son front. Sans trop réfléchir, il redressa ses lunettes et bredouilla :
« On peut… aller chez moi si… si vous voulez. Mais ce n’est pas très bien rangé. »
Et voilà, ce n’était pas si compliqué. Après ce court instant de gloire, un goût acide vint se loger dans sa gorge : et si… Et si elle s’attendait à autre chose qu’à étudier ? Son invitation pouvait-elle prêter à confusion ? Pourvu qu’il n’y ait aucun malentendu ! Il connaissait mal les codes sociaux ailleurs qu’au Japon. Aurait-il dû refuser ? Trouver un prétexte ? Trop tard, maintenant. Il aurait dû y penser avant. Dans quoi s’était-il encore fourré ?
« Avec plaisir ! Je vous suis. »
Lorsqu’ils arrivèrent devant sa porte, il lui demanda de patienter un instant :
« J’aimerais ranger un peu. Excusez-moi… »
Il grimaça un sourire avant de l’abandonner dans le couloir. Il referma derrière lui, ôta ses chaussures à la hâte et se précipita dans le salon pour un rapide nettoyage. Il remplit l’évier de la vaisselle qui traînait ça et là, débarrassa la table à manger, ramassa un papier tombé au sol. Et lorsqu’il se sentit à peu près serein, il rouvrit la porte à Erika.
« Voilà, c’est bon. Vous pouvez entrer. Ce n’est pas parfait, donc ne regardez pas trop, s’il vous plaît.
— Ne vous inquiétez pas autant. J’ai l’habitude du bazar ! »
Nerveux, il l’observa pénétrer dans son appartement et constata avec horreur qu’elle ne comptait pas se déchausser[6]. Il s’éclipsa en cuisine pour camoufler son trouble. Ne dis rien… Ne la mets pas mal à l’aise. Tu nettoieras après ! Il inspira longuement, s’empara des deux dernières tasses propres de son placard avant de revenir vers elle :
« Installez-vous ici, je vais préparer du café. Ou peut-être, vous voulez du thé ?
— Du café, c’est parfait. »
Une femme de goût.
Il déposa les récipients sur la table et repartit. Il s’affaira un instant autour de la cafetière en s’efforçant de calmer sa respiration. Jamais il n’avait invité de quasi-inconnu chez lui et encore moins de femme seule. Au Japon, ça ne se faisait pas, tout simplement. À moins d’avoir une idée derrière la tête, ce qui n’était absolument pas son cas. Il versa le café dans un thermos qu’il apporta au salon.
« Je vous sers ?
— S’il vous plaît. Oh Keitaro, auriez-vous du sucre ? Et du lait ?
— Bien sûr, attendez. »
Il acheva de remplir sa tasse et la sienne et disparut à nouveau. Comme il n’invitait jamais personne, il dut s’ingénier à trouver un contenant approprié pour présenter ces deux ingrédients. Après plusieurs minutes de recherche, il opta pour un bol avec cuillère pour le sucre en poudre et abandonna la partie pour le carton de lait, qu’il décida d’amener tel quel. Assez perdu de temps… Elle devait s’impatienter, à force.
« Excusez-moi pour l’attente. Voilà ! On peut commencer. »
Keitaro fut bientôt rassuré de constater que son invitée n’avait rien d’autre en tête que leur habituel échange linguistique. Il finit par se détendre et retrouver un peu de naturel. Tous deux se laissèrent absorber par l’étude, sirotant leur café de temps à autre, jusqu’à… ce que ses intestins se rappellent à son bon souvenir. La douleur était différente, cette fois. Beaucoup plus aiguë. Le rouge aux joues, il s’excusa platement et prit la direction des toilettes, aussi dignement que possible. Dès qu’il fut hors de vue, il se plia en deux, la main sur le ventre, et accéléra le pas.
Quelle honte, mais quelle honte ! se répétait-il en boucle, assis sur la cuvette. Il la faisait attendre encore… Et ses entrailles ne semblaient pas vouloir se calmer. Parmi toutes ces mésaventures de la journée, celle-ci était sans doute la pire. Il n’aurait jamais dû accueillir la jeune femme chez lui. Lui ouvrir la porte avait déjà été un supplice, car cela le mettait en position de vulnérabilité. Mais là, entre l’odeur et le bruit qu’elle percevait peut-être depuis le salon, il devait avoir perdu tout son respect. Lui-même aurait bien du mal à la regarder en face après ça. Terminés, leurs petits échanges. Il pria pour qu’elle quitte les lieux et prolongea son séjour au petit coin au-delà du nécessaire pour lui en laisser le temps. Pourvu qu’elle ne vienne pas s’enquérir de son état… Ce serait pire que tout.
Il se sentait mieux, mais n’osait toujours pas revenir. Il colla son oreille à la porte… et fut surpris d’entendre celle de l’entrée s’ouvrir, puis se refermer aussitôt. Ses prières avaient-elles été exaucées ? Perplexe, il sortit enfin, passa rapidement dans la salle de bain, puis revint au salon à petits pas en se massant le ventre. Il se pencha pour jeter un œil dans la pièce… Personne.
« Erika-san ? »
Pas de réponse. Elle était bel et bien partie, avec toutes ses affaires. Ah non, elle avait oublié son stylo. Il s’approcha de la table pour le récupérer et trouva un post-it juste à côté – un des siens, marqué du logo de sa résidence. Il y était inscrit : « I’m really sorry », je suis désolée… L’écriture était hâtive, penchée vers l’avant. Ainsi, elle avait pris la poudre d’escampette, comme il l’avait craint et souhaité à la fois.
« Je suis désolée », ces trois mots revenaient souvent dans sa vie en ce moment. À croire qu’il ne pouvait inspirer que déception aux femmes de son entourage…
Quelle affreuse journée. Keitaro se laissa choir sur son canapé, la tête entre les mains. Le coin de ses yeux le chatouilla, puis s’humidifia. Ça alors, depuis quand n’avait-il pas pleuré ? Il y avait si longtemps… Il n’avait pas versé une larme à la réception des papiers de divorce. Ni même à son départ précipité du Japon. Ces derniers mois, il s’était senti tour à tour abattu, déprimé, vide, enragé, parfois désespéré… mais il n’avait jamais craqué. Ce soir, il avait dû atteindre un seuil que ses nerfs ne pouvaient plus supporter.
« J’ai envie de mourir », lâcha-t-il d’une voix brisée, en japonais. Il ne retenait plus ses sanglots. Sa poitrine se soulevait et redescendait de façon chaotique. Le visage de Saori s’invita à son esprit. La Saori souriante et pétillante des premiers jours. Celle qui couvait des yeux les pâtisseries de la vitrine en bas de chez eux. Celle qui exprimait sa joie au piano. Elle lui manquait. Terriblement. Et leur fils aussi.
Plutôt que la réincarnation, il aurait préféré travailler sur les voyages dans le temps ; cela lui aurait au moins permis de réparer ses erreurs. Et surtout, de comprendre pourquoi les choses avaient si mal tourné…
Lorsqu’il fut calmé, il retourna dans la salle de bain se laver le visage. « J’ai l’air ridicule », se dit-il en avisant ses yeux rouges et son teint blafard. Puis il partit se coucher. Il était 18 heures.
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Notes de bas de page :
1. "Bon sang".
2. Capitale de la préfecture d'Hokkaido, située sur l'île la plus au nord du Japon.
3. Caractères japonais hérités du chinois.
4. “Encore ?” en japonais, le “yo” servant à ajouter une nuance d’énervement
5. "Allo".
6. Au Japon, on se déchausse systématiquement avant de rentrer chez soi ou chez autrui.
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