Il aura fallu qu'Angelica se rende en Italie, pour enfin réaliser que sa quête restait vaine (et tout à fait malsaine). Tout comme Keitaro, elle va commencer une nouvelle vie, ou du moins recommencer à vivre hors de l'ombre de Gabriel, c'est une bonne chose !

Nous voici donc au dernier chapitre !

J'ai apprécié ma lecture de bout en bout. Comme déjà dit, c'est fluide et bien écrit. Je profite de cette fin de roman pour confirmer.
J'ai préféré l'Angelica des derniers chapitres plus cohérente par rapport à son métier dans sa façon de réfléchir, par exemple en se demandant si Keitaro ne voulait pas se venger d'elle au moment de lui remettre le dossier du petit garçon. Peut-être qu'il faudra que tu rééquilibres son caractère au début pour la rendre moins "impulsive" mais nous en avions déjà parlé. Par contre, elle a vraiment besoin de consulter ! Au moins son petit voyage en Italie, l'aura promené ! Il lui en aura fallu des kilomètres pour oser faire son introspection !
L'histoire, tant dans les possibilités que les dérives de la réincarnation se tient.
Le fait d'alterner entre les personnages, de les faire se croiser parfois donne consistance au récit et contribue à ce que lecteur pusse s'attacher aux différents personnages. C'est bien mené !

Quelques remarques :
1. Charlotte mériterait peut être d'être un peu plus développée. Elle est reléguée au rang de personnage vraiment secondaire, alors qu'elle a un lien plus direct avec les autres personnages de l'équipe de RB, qu'un Isamu qui s'en sort avec plus de paragraphes.
2. J'aurais rêvé d'un cinquième personnage : cet acteur en fin de vie jusqu'à sa participation au projet Cendrillon. Ca ferait surement trop d'histoires secondaires, mais je suis sur qu'il y aurait matière à explorer cette autre facette des dérives de la réincarnation.
3. Chapitre 24 je n'ai pas réalisé sur le moment, mais Theodore prétexte avoir trébuché sur un câble en allant décrocher le téléphone. Or le récit se passe en 2031. Même s'il s'agit d'un "vieux couple" de 76 ans, on peut imaginer quand même que tout le monde est au sans fil et que se prendre les pieds dans le tapis ou dans une latte de bois défaillante serait peut-être plus probable que dans un câble.


Merci pour cette lecture et à bientôt pour la version suivante ! En attendant, bon courage pour ta réécriture, Natsu !

Je ne peux cependant pas m'en aller sans une dernière petite coquille :
- Il ne le voyait pas, mais elle l’entendait clairement -> Elle ne le voyait pas ?