Beatrix
21 avril 2022 à 10h55

D'un autre côté, le fait de se limiter à un seul point de vue immersif rajoute au sentiment de danger, d'isolement, de confusion (autant que l'incertitude sur le sort d'autres personnages). De plus, à mon sens, un adversaire est bien plus dangereux quand on ne sait pas ce qui se passe dans sa tête, et disperser les points de vue casse la dynamique d'identification. Du coup, même si je peux comprendre que cela puisse être un peu frustrant, je pense que cela irait plutôt à contresens de l'effet voulu.
Le pain traditionnel "à l'ancienne", au levain, peut se garder une bonne semaine voire plus. Je l'ai moi-même constaté quand j'avais un boulanger "traditionnel" en bas de chez moi. Donc bien au-delà des 3/4 jours (environ) depuis qu'elle a quitté la maison. Il ne faut pas imaginer, bien sûr, nos pseudo pains de campagne et encore moins nos baguettes sèches au bout de 24 h.
Je vais retirer ce "nous" dès que j'aurai accès à mon document maître. Mercipour ta lecture !

Lisa D.
21 avril 2022 à 13h56

Tu as raison, nous sommes en 1951 et le pain devait en effet se conserver bien mieux que nos "traditions" d'aujourd'hui !!
Et ton idée se défend quant au choix du point de vue. "Le marécage " depuis le début a une ambiance bien particulière, c'est sûr, et c'est sans doute dû, en partie, à ce " je" qu'utilise Eliane.
Merci Béatrix, bonne journée