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Coucou Dio'!
Alors alors alors... Quel tableau, à nouveau! Là, on passe de la catastrophe à la ville trop étouffante, déglinguée. Les gens ont et viennent exceptée cette femme qui, malgré son travail pas très catholique, semble avoir un regard bien plus critique sur son environnement que ses semblables. Ca m'a vraiment fait penser aux gens "en marge" comme le disent les gens biens, ceux qui ne bossent pas dans des bureaux, ceux qui ne bossent pas tout court, les poètes, les artistes, les rêveurs qui voient les choses et sont davantage conscients du monde qui les entourent que leurs semblables drogués au travail. En même temps, cette envie que tout se casse la figure, comme elle est compréhensible! La question qui demeure: que lui arrivera-t-il lorsqu'elle aura appuyer sur la gâchette? Va-t-elle se donner la mort? Etre tuée? Peu importe. Elle se rêve oiseau, elle se rêve libre et c'est tout ce qui compte. Je sentais que ce ras-le-bol, cette pulsion de destruction non pas pour se distraire mais par réelle envie de tout défoncer pour tout recréer derrière t'était propre. Nous avons bien assez parlé ensembles pour que cela me saute aux yeux, et je me suis bien gardée de t'en faire la remarque car je ne doute pas que tu te sois douté de mon intuition.
Sans doute vais-je paraître très orgueilleuse mais... De Moea? La femme et elle me semblent partager beaucoup de choses.... Je me doutais bien que tu saurai voir la chose à propos de cette pulsion. Je me souviens que ma première rencontre avec, une rencontre apaisée j'entends, ça été ma lecture de V pour Vendetta, l'anarchie qui a deux faces, comme Shiva à la fois destructeur et créateur.
Maintenant, ton intuition (et tu n'es pas orgueilleuse en disant cela) mais cette femme et Moea ont beaucoup en commun, j'oserai même affirmé qu'elles sont presque jumelles et, m'est avis, que la fin que j'ai écrite pour elle te paraîtra familière. (Bon, elle n'est pas pour tout de suite, dans 49 chapitres, si je ne me trompe pas dans mes comptes) ![]() |
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25 février 2021 à 18h59
Ah, c'est ma seconde incursion dans un univers semblable, la première fois c'était une nouvelle (La Traque), avec un personnage tout aussi ressemblant; un être marginale, et dans son cas marginal à plus d'un titre, sa nature, son travail, sa solitude. Elle est, en effet, comme nous, rêveur-créateur, consciente de beaucoup de chose, de la superficialité du monde dans lequel elle évolue, de ses limites aussi.
Et cette envie de tout renverser ,de donner le coup de pouce qui fera basculer la vie dans un autre état (je ne parle pas de mort, là), elle me hante sans arrêt.
Comme tu dis, peut importe la réponse, elle se rêve libre et c'est là tout le noeud de la question qui l'a amené à cette situation.
J'ai seulement une question pour toi, de quel personnage je me suis inspiré pour créer cette femme?