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Coucou!
Bien bien bien, Dio', quel chapitre! Un coup de coeur amplement mérité. D'ordinaire, il me faut toujours un petit moment pour me sentir happée par tes chapitres, car je suis d'ordinaire subjuguée par ta plume. Ne te méprend pas, elle m'a également subjuguée dans ce chapitre, mais la violence, la cruauté du paysage de désolation que tu dépeins m'ont sauté aux yeux avant. Tu as su agripper mon attention pour ne la relâcher qu'à la fin. On a donc cet incendie, cette espèce de fin du monde, de catastrophe qui a mis à feu humains et biens, et qu'observe cette femme. J'ai particulièrement aimé le passage sur le cœur, très rythmique tout en étant truffé de détails scientifiques. D'ordinaire, je n'aime pas le mélange "poétique-scientifique" mais là, je l'ai trouvé très bien amené et cohérent. Oui, cette femme pourrait tout à fait penser à cela dans cette situation. C'est souvent face à la mort que l'on se penche sur sa propre existence. La fin est tout aussi frappante, cette pensée presque suicidaire, ce désir de se noyer dans le goudron puis de se foutre le feu... Je me doute bien, et je me rappelle bien de ces évènements! Personnellement, j'ai pensé au grand incendie de Tôkyô en 1923 mais le décor est le même: désolation, flammes et l'agonie lente de la Terre.
Tu as bien fait de l'écrire comme un film, avec ce "boum boum" qui donne un motif rythmique très agréable. Grâce à cela, tu évites le froid et le mécanique, et c'est tant mieux! ![]() |
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25 février 2021 à 18h43
Ce chapitre, pour l'écrire, j'ai pensé aux incendies en Australie, d'ailleurs l'action se situ en Australie, environ cinq ou dix ans dans le futur. La seule image que j'ai vu d'eux, c'était une tornade de feu, mais je pouvais imaginer, sans même avoir besoin de le voir , le paysage, car c'était cette désolation c'est l'âme déchirée, délabrée qui agonise, comme notre planète aujourd'hui.
Ton compliment sur ce passage avec la description du circuit vasculaire, me fait extrêmement plaisir, car il a été tout à la fois facile et délicat à écrire, pour justement ne pas verser dans un truc froid et mécanique. Au contraire, je l'écrivais comme j'aurai monté un film, touche par touche, avec en fond ce boum-boum qui cadencerait le tout.
En écrivant la fin de ce chapitre, je ne sais pas si je ne pensais pas un peu à moi, mais les origines de sa pulsion sont tout à fait différentes des miennes et tu as raison d'employer l'adverbe presque, car elle n'est pas suicidaire, mais un élan vitale la pousse vers ce désir d'immolation.