Clifford 2000 (39 ans)
Lorsque j’entends la voix de mon ange, je suis surpris. Étrangement, je pensais que dès le retour de Mo, la gamine oublierait mon existence. Ce qui n’est pas le cas. Je ne comprends pas pourquoi elle veut que je sois là. Cela dit comme ça ne me coûte rien, je récupère l’album pour les rejoindre dans la chambre.
– Papa ! Viens !
Valia tapote pour que je m’installe sur le matelas à son côté. Mo s’assied près de moi. Avec ma femme contre mon torse, je me sens plus rassuré. Après avoir pris une grande inspiration, je me lance. Ma voix me surprend, elle est claire et résonne dans la chambre. Ma petite fille m’écoute religieusement. Quand je termine les quinze pages qui composent cette histoire d’amitié entre deux loups, Valia se redresse.
– Tu peux la relire encore, papa ?
Sur le coup, je ne sais pas quoi répondre, c’est Mo qui prend les devants.
– Demain, Valiana ! Il est l’heure de dormir.
– On pourra la lire, demain matin ? ronchonne la gamine.
– Non, demain en rentrant de l’école si tu veux, mais pas avant.
Le ton de Mo est ferme et sans appel. Elle coupe court à toute protestation. Si ça avait été moi, je n’aurais même pas su quoi répondre. Si j’avais dit « peut-être » quel aurait été le résultat ?
– Un bisou et tu dors.
Sans rien dire, la gamine s’allonge sur le dos. Pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’elle fait la tête. Je me penche sur elle pour l’embrasser sur le front. En réponse à mon baiser, elle s’agite.
– Ta barbe pique, papa !
Malgré ce qu’elle me dit, Valia peine à contenir un fou rire. J’ignore ce qu’elle a, mais elle va sûrement avoir du mal à s’endormir.
– Tu arrêtes de faire le bébé et tu fais un bisou à papa ! Sinon il s’en va sans que tu ne lui fasses un !
Aussitôt, la gamine se précipite pour poser ses lèvres sur ma joue.
– Bonne nuit, papa.
Je me redresse.
– Bonne nuit, Valia.
Alors que Mo se rapproche, j’avoue que le soulagement m’envahit. Je n’aimerais pas être seul pour gérer l’épreuve du coucher. Si tel était le cas, nul doute qu’il me faudrait élever la voix. Sauf que pour ça, il faut trouver le bon moment.
De retour dans le coin cuisine, je reprends la vaisselle que j’ai laissée en plan. Hors de question qu’elle s’accumule, et que mon ange soit obligé de tout faire demain. J’ai presque terminé quand j’entendais la porte coulisser. À partir de maintenant, il va falloir chuchoter jusqu’à ce que Valia s’endorme.
Mo se glisse dans mon dos pour se coller contre moi. Je savoure ce moment. Sa chaleur m’enivre. Sans qu’elle n’ait eu besoin de faire grand-chose, je me sens bien. C’est comme si un poids se retirait de mes épaules.
– Tu aurais dû laisser ça tranquille. Je m’en serais occupée demain.
– Je sais. C’est pour ça que je l’ai fait tout de suite.
Ses lèvres me caressent tendrement la nuque. Ce geste doux me provoque un frisson agréable qui remonte le long de mon dos.
– Félicitation super papa, tu as réussi ton défi.
Je secoue la tête.
– Tu parles. J’ai été à chier. Je ne savais même pas de quel côté je devais aller à l’école. Après j’étais emmerdé parce qu’elle marchait pas assez vite et que j’avais peur de la perdre donc je l’ai porté. J’ai été acheté des pains au chocolat parce que je ne savais même pas ce qu’il y avait comme biscuit pour le goûter. J’ai cuisiné en l’ayant dans les bras, comme ça, elle n’était pas dans mes pattes et ne faisait pas de conneries…
Mon ange me sourit.
– Cliff, c’est ça être un bon père. Tu t’es inquiété pour elle et tu as veillé à ce qu’il ne lui arrive rien de fâcheux. En plus, tu as fait une activité avec elle : la cuisine. Tu lui as montré des choses et tu as partagé tes connaissances avec elle.
Comment peut-elle être si indulgente avec moi ?
– Au moment du coucher, j’aurai pédalé dans la semoule. Je lui aurai sûrement lu plusieurs fois l’histoire…
– Alors je te coacherais pour le coucher.
Cette phrase est dite avec tant de naturel et de simplicité qu’elle fait battre mon cœur plus fort.
– Mo…
Je me retourne pour l’enlacer. Pourquoi je me sens bien quand je suis avec elle ? Ses bras me serrent contre elle.
– Tu as passé une bonne journée ?
– Oui. Ne t’en fais pas pour moi. Une cliente m’a dit que les mecs de quarante ans étaient chiants. Il faut que je profite de toi tant que je le peux encore.
Rapidement, nos lèvres se trouvent. Entre nous, c’est toujours si naturel. Il n’y a pas à se poser de questions : je sais qu’elle m’écoutera et me soutiendra.
– Profite, mon ange. Avant que je me transforme en citrouille…
– Tu serais la plus sexy des citrouilles du monde.
– Je ne te raconte même pas.
Mo se détache de moi pour mettre la bouilloire en route.
– Un petit café, beau gosse ?
Je hoche la tête.
– Une collègue m’a inviter à une fête samedi.
Je vois bien qu’elle est gênée. Si elle éprouve le désir d’en parler, c’est qu’elle a envie de s’y rendre.
– Tu veux y aller ?
Mon ange hausse les épaules.
– Pas forcément…
Pas besoin de me faire un dessin, j’ai bien compris ce qu’il en est. Elle est jeune, jolie et aime danser. Tout mon contraire. Bien sûr, je l’ai déjà accompagné en discothèque. Mais généralement, je ne faisais que la regarder toute la soirée. Pas que je n’apprécie pas, mais je pense qu’elle s’amuserait plus avec quelqu’un de son âge. En même temps, ça me rassurait qu’elle ne soit pas seule, malgré ses capacités pour se défendre, je m’inquiète.
– Ça serait samedi soir. Et moi, le soir, je suis là pour m’occuper de mon bébé et de mon beau gosse.
Tout en disant cela, elle laisse couler l’eau brûlante sur les granulés. Une fois cela fait, les deux tasses atterrissent sur le plan de travail.
Je perçois tout de suite son trouble. Elle ne veut pas me laisser seul avec la gamine pour le coucher. En un sens, je me sens heureux qu’elle pense à moi, mais Mo a le droit qu’être une jeune femme avant d’être une maman.
Les deux tasses à la main, mon ange vient les poser sur la table. Avec tendresse, je la fais asseoir sur mes genoux.
– Mo, si tu as envie d’aller à cette fête, vas-y !
– Je ne vais pas te laisser tout seul avec Valiana, murmura-t-elle.
Même si je crains le pire pour le coucher. Je suis prêt à faire ce geste pour la rendre heureuse.
– Je me débrouillerai. Après tout, c’est ma fille. Il faut que je sois présent pour elle.
– Mais Cliff…
Je pose un doigt sur ses lèvres.
– Coache-moi pour je réussisse à l’endormir comme il faut ! Comme ça, je la fais dormir et j’en profite pour finir mon livre. Pendant ce temps-là, tu t’amuses à ta fête. On aura tous les deux passé une bonne soirée. Tous les trois, si Valia est aussi heureuse.
– T’es le meilleur !
Je ne vois vraiment pas en quoi.
– Tu prends soin de moi, murmura-t-elle.
D’un geste de la tête, je lui fais comprendre que ce n’est pas le cas.
– Nous prenons chacun soin de l’autre comme nous prenons soin de Valia.
Sa tête vient se nicher au creux de mon cou. Nous sommes ensemble et nous sommes heureux. Avec cette femme, je me sens bien comme je ne l’ai jamais été. La preuve : j’ai même accepté d’avoir un enfant avec elle.
– Pour le coucher, tu lui fais prendre sa douche. Tu vérifies que l’eau n’est pas trop chaude puis qu’elle se lave bien. Ensuite, tu l’aides à se sécher. Après, il faut qu’elle se lave les dents. Dès que c’est fait, c’est tout de suite direction le lit sauf si elle veut aller aux toilettes avant ou boire un verre d’eau. Une fois qu’elle est au lit, tu lui lis une histoire, et une seule fois. Si elle veut autre chose, c’est non. Elle est là pour dormir donc elle doit s’allonger. La fatigue est souvent plus grosse qu’elle veut bien se l’avouer et elle s’endormira en quelques minutes.
– Tu crois ?
Avec un sourire espiègle, Mo se lève. J’accepte son départ à regret.
– Je suis sûr qu’elle dort déjà. Va voir.
Curieux, j’avance en silence jusqu’à la porte que je fais coulisser doucement. Une respiration régulière est audible alors qu’une petite silhouette tient dans ses mains un oreiller. Elle a l’air si paisible. Je crois que je n’ai jamais pu dormir aussi tranquillement dans toute ma vie. Face à ce constat, j’éprouve un pincement de cœur. Mais je suis heureux. Ma petite fille grandit loin de détresse et de la peur. Elle est confiante et bien dans sa peau. Même si nous vivons dans un camping-car, même si je suis loin d’être le meilleur des pères, son environnement est suffisamment sécurisé pour qu’elle soit heureuse.
Rassuré, je retourne auprès de ma femme. Elle m’attend avec un sourire aux lèvres qui lui creuse d’agréables fossettes sur les joues. Je les adore. Valia a les mêmes. Ne pouvant y résister, je dépose un baiser sur ses petits creux.
– Bois ton café et rejoins-moi. Je serai dans le lit.
Une phrase pleine de promesses pour m’inciter à monter sans attendre. Elle me connaît si je commence à lire, je risque de me laisser prendre par mon roman.
– Mo…
Ma voix est un souffle.
– Qu’y a-t-il ?
– Est-ce que tu pourras m’écrire les consignes pour s’occuper du coucher ?
– Tu veux réviser ? plaisante-t-elle.
– Je crois que je pourrais en avoir besoin…
C’est assez pathétique à dire. Normalement, ça devrait me venir naturellement. Malgré cela, Mo ne se moque pas. Elle se contente de déposer un baiser sur ma joue.
– Je vais te préparer le meilleur des carnets avec des conseils, des encouragements et des petits mots d’amour.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, elle est sérieuse, voir même très sérieuse.
– J’irai acheter des carnets demain, pendant que je vais à la laverie.
– Ça ne t’embête pas d’y aller ? Sinon…
D’un geste de la main, elle m’interrompt.
– Je prendrais un roman.
Après un clin d’œil, elle gagne la salle de bain. J’avale en vitesse mon café devenu tiède avant de nettoyer les deux tasses. Ma tâche accomplie, je la rejoins. L’eau est arrêtée. Le corps de Mo caché par une serviette bleutée. L’espace d’un instant, j’admire ses épaules et son dos musclé. Son visage se tourne vers moi, sourire aux lèvres.
– Tu as loupé le meilleur, chuchote-t-elle d’un air moqueur.
– Je me rattraperai.
Une promesse que je me ferais un plaisir de tenir.
Sans ajouter une parole supplémentaire, je me débarrasse de mon t-shirt. Mon pantalon suit de peu. En relevant les yeux après m’être mis nu, je prends conscience du regard appréciateur de ma femme. Il n’y a qu’elle qui m’observe comme ça.
– Je prends une douche rapidement et je te rejoins.
Elle passe une nuisette qui laisse peu de place à l’imagination, et reprend sa routine beauté du soir. Je sais malgré tout que de temps en temps, elle me jette des coups d’œil.
– À tout de suite, murmura-t-elle alors que je ferme le robinet.
Tout en séchant mon corps, je me sens chanceux. Ce n’est pas donné à tout le monde de ressentir un amour aussi grand et intense que celui qui me lie à Mo. C’est elle qui m’a sauvé. C’est elle qui prend soin de moi. C’est uniquement dans ses bras que je veux m’endormir.
Heureux, et après avoir vérifié que la porte était fermée à clé, je monte la rejoindre sur la couchette au-dessus du poste de conduite. C’est là que nous avons notre chambre depuis la naissance de Valia.
Lorsque je me glisse dans le lit, ma femme fait semblant de dormir. J’en profite pour embrasser sa nuque avec tendresse. Mes baisers descendent le long de sa colonne vertébrale alors que son corps frissonne de désir. Elle se retourne.
– Je dormais. Tu m’as réveillé !
Son ton est ironique, preuve qu’elle plaisante. Du coup, je décide de jouer son jeu. Sans attendre, je m’allonge sur le côté en lui tournant le dos.
– Désolé. Je te souhaite une bonne nuit.
Je réprime un éclat de rire, en imaginant le visage agacé de Mo. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle réagisse. Je l’entends qui se redresse et à ses gestes, je comprends qu’elle se déshabille. Une fois cela fait, elle colle son corps brûlant au mien. Ses doigts caressent mon dos. Ils descendent ensuite sur mon torse.
– Il faut dormir ma chérie, dis-je d’un air faussement fatigué.
– Justement, c’est pour t’aider à t’endormir. Moi, je suis déjà en tenue pour.
Disons que ça m’aide surtout à me réveiller. Je me retourne pour lui faire savoir. À mon tour, je laisse glisser mes mains sur sa peau chaude. Pendant l’espace d’un instant, nous retenons notre souffle. Aucun de nous ne veut s’avouer vaincu. Malgré notre désir grandissant de nous jeter l’un sur l’autre, nous résistons.
J’ai tellement envie de l’embrasser. Ses lèvres douces me font toujours me sentir bien. Finalement, je perçois la fébrilité de son corps. Mo se rapproche de moi pour m’enlacer. Nos corps se trouvent pour ne plus se lâcher alors que sa langue danse avec passion contre la mienne.
– Je t’aime Cliff, murmure-t-elle entre deux baisers.
J’en ai conscience et il en est de même pour moi. Jamais, je n’aurais imaginé obtenir autant d’amour de sa part. De la part de qui que ce soit d’ailleurs. Alors, je la serre contre moi, je l’embrasse, je caresse sa peau douce, je mordille ses formes. Avec plaisir, je l’entends soupirer d’envie. Le message est clair. Je sais ce qu’elle veut. Nous sommes dans le même état.
Après avoir glissé une protection, j’entre avec délicatesse en elle. Ses jambes viennent s’enrouler autour de mon bassin. En cet instant où nos plaisirs se mêlent, je suis autant à elle qu’elle est à moi. Nous ne sommes plus deux personnes, mais une seule et même que lie l’amour. Lorsque qu’après quelque temps nous nous laissons aller de concert, je sens toute la tendresse qu’elle a pour moi.
Alors que je m’allonge sur le dos, Moéna vient se blottir dans mes bras. Délicatement, je la serre contre moi. Mes doigts caressent ses mèches brunes. Comment peut-on donner autant d’amour sans peur à quelqu’un ?
Nous restons ainsi, un petit moment. Baignant dans la douceur du lien indéfectible qui nous unit.
– Je ne pourrais jamais être aussi proche de quelqu’un d’autre…
Ma bouche murmure ses mots dans un instant d’égarement. En m’entendant, Mo me serre plus fort. Ses lèvres trouvent les miennes pour les caresser, et les embrasser avec tendresse. Ses baisers sont pour moi le plus doux des délices.
– Moi aussi, je ne veux que toi. Tu es mon Cliff à moi.
C’est la vérité. Le temps passe et contrairement à mes craintes, Mo reste avec moi. Elle a voulu un bébé, et malgré ma hantise, elle me prouve qu’elle avait raison de faire ce choix.
– On devrait dormir, me murmure-t-elle à l’oreille. À moins que tu aies envie de continuer à t’amuser.
Face à cette proposition, je me fige. À dire vrai, j’ai juste le désir de l’avoir dans mes bras. Seulement, si Mo en le désir, je peux bien faire un effort. Après tout, elle a bien le droit d’avoir un homme qui prend soin d’elle.
Ma main se pose sur son ventre pour le caresser en douceur. Dans le même temps, je mordille la peau de son cou. Je sens son rythme cardiaque s’accélérer. Mon ange se colle contre mon corps. Le désir l’habite. C’est assez incroyable de penser que je lui fais tant d’effet. Depuis le début de notre vie commune, je suis surpris de voir qu’elle est tellement attirée par moi. Même sans dire un mot, je ressens son envie que ce soit par ses gestes tendres ou ses regards langoureux.
Je me redresse jusqu’à m’asseoir sur le matelas. Sa tête est toujours sur mon épaule. Elle me suit dans mes mouvements. Mes doigts glissent sur son corps qui se cambre sous l’effet de leur passage. Sa peau est encore sensible du plaisir éprouvé. Je prends soin d’agir lentement pour faire monter chez elle, l’envie. Mes paumes errent sur ses courbes jusqu’à descendre dans des zones plus sensibles. Un petit cri lui échappe sous l’effet de mes mouvements.
Mes caresses commencent alors que je la sens déjà brûlante d’un désir animal. À croire que le volcan n’était pas si endormi que ça… Un gémissement me guide lorsque je pars explorer plus en profondeur les grottes cachées de son intimité. Lentement, très lentement, je m’enfonce dans cet antre secrète où chacun de mes gestes ne fait que provoquer une vague de plaisir dévorante. Plus le temps passe, plus les visiteurs se font nombreux. Mo change sa position pour mieux m’accueillir alors que je me mets à bouger. Son bassin m’accompagne comme le roulis de la mer sur un bateau.
Longuement, je continue ce petit jeu alors que son corps en sueur et sa gorge sèche me supplient de m’activer. Dans un souffle, elle me murmure des paroles d’amour et d’envie. J’accepte. La balade se fait plus tumultueuse, elle halète. Cependant à aucun moment, mon ange ne formule la demande que j’arrête. Malgré le désir qui la dévore, les battements rapides de son cœur et sa peau brûlante, elle continue jusqu’au bout.
Finalement, arrive le point de non-retour où elle se laisse aller dans mes bras. Je la sens se crisper avant de tomber contre mon torse, plus faible, mais en paix. Avec un sourire, mes lèvres trouvent les siennes pour un baiser tendre qui lui résume tout mon amour.
– Est-ce que ça va ?
Un murmure à son oreille.
– Et toi ?
Pour tenter de reprendre son souffle, elle avale de grandes goulées d’air. D’une caresse sur la joue, je la rassure.
– Ça ira. Ne t’en fais pas.
Je n’ai besoin de rien. Juste de l’avoir dans mes bras pour dormir et de lui faire plaisir.
– Je reviens.
Après avoir remis à la hâte mon caleçon, je redescends pour me diriger vers la salle de bain. Une fois ma toilette sommaire terminée, j’en profite pour vérifier comment va ma petite fille. Valia dort toujours. Mes yeux la fixent quelques instants en la trouvant adorable. Rassuré, je retourne l’allonger auprès de Mo. Cette fois-ci, nous nous endormons dans les bras l’en de l’autre, après avoir échangé de longs et tendres baisers.
Je suis bien. Je suis apaisé. Je suis en paix. Ma femme m’aime et je fais mon maximum pour lui rendre son amour. Il en sera ainsi toute ma vie pour moi. Je suis fou de Moéna. Elle est la seule qui m’intéresse. La seule avec laquelle je veux passer ma vie.
Tendrement entrelacés, nous nous endormons.
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