Fiche Roman
12 ans et +
Aventure/Romance
219 204 mots | ~12 heures et 11 minutes
Mardi 13 décembre 2022
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NaughtyDog
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Commentaires
Coucou Yuri,
Ah j'ai trop ri (oui, je ne pouvais pas faire autrement) en imaginant Moéa et Linnea allongées l'une à côté de l'autre, çà m'a rappelé mes deux terreurs qui ne se tiennent côte à côte que dans le sommeil, et encore pas toujours. Et encore une fois, je suis stupéfait de la ressemblance de Magdala avec ma propre expérience; cette optimisme, ou plutôt comme elle le dit fort justement cette confiance, une foi inébranlable en elle-même et en ceux en qui elle croit. Ce qui m'amène à dire que Magdala a bien plus avancé qu'Ana sur le chemin de la liberté. L'échange avec le prêtre l'ava déjà ébranlé, mais cette fois c'est Magdala qui enfonce les portes. Non, non vraiment, cela prend une tournure que j'apprécie tout particulièrement. C'est çà qui assez ironique, enfin peut-être pas, plutôt surprenant, c'est que je me retrouve tout à la fois dans les figures d'Ana et de Magdala, mais c'est rassurant pour toi, parce que cela veut dire que ce sont des personnages qui sont très humains et pas seulement des figures sur lesquelles tu auraient plaqué des sentiments pour les animer. Je le souligne, parce que souvent, j'ai envie de dire maintenant, les protagonistes sont semblables à des clones, mêmes émotions basiques, un peu de ceci, un peu de cela et le tour est joué .Et quand on gratte un peu, ben il n'y a rien.
En effet, c'est plutôt rassurant à lire, vu que mon but est de créer des personnages humains et non pas des copies avec un ou deux sentiments qui leur sont propres. Elles ont toutes des histoires si différentes qu'il me parait inconcevable qu'elles puissent réagir et penser pareil, ce serait complètement illogique. Dans la situation, soit Magdala serait bien trop alerte et au courant des choses de ce monde, soit Ana serait dix fois trop optimiste et un peu naïve, ce qu'elle n'a jamais été tout le long de son périple. Franchement, je ne l'aurai pas vu se dire "ah oui, on va galérer...BOARF peu importe" alors qu'elle est sans cesse sur ses gardes et réfléchie. Et je souhaitais aussi mettre en avant qu'elle est responsable et au fait des conséquences de ses actes, même si celles-ci lui pèsent.
J'en suis heureux, même si depuis le début j'avais bien saisi toute la complexité, toute l'humanité de tes personnages.
Je n'en peux plus des personnages lisses et sans émotions que celle qu'on veut bien leur donner, surtout des émotions qui frappent pour masquer l'absence du reste. Remarque, je n'ai plus trop ce souci, je ne lis plus ces salades. C'est le plus beau compliment que tu puisses me faire moi aussi, j'ai beaucoup de mal à me faire aux personnages de certains romans actuels qui manquent de vie et de profondeur, ave seulement des réactions violentes parfois un peu incohérentes... C'est exactement ce que je tente d'éviter dans Magdala. Et puis, si mes héroïnes passaient leur temps à pousser des gueulantes, ça me soûlerait je pense x)
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9 février 2021 à 16h54
C'est clairement ça! x) Je les voyais vraiment affalées l'une sur l'autre, ronflant de tout leur soûl. Ca adoucit Linnea et Moea, qui sont des figures d'autorité.
Magdala est très libre, et en même temps tellement prisonnière de par son éducation. Autant sa mère lui a appris à penser par elle-même, à être forte, à être optimiste, autant l'Eglise lui a enseigné à être soumise, constamment effrayée par le Très-Haut, par le simple fait de faire une erreur. Elle est sans doute plus libre qu'Ana, qui a conscience de la gravité de leur situation et qui se retrouve entravée par la réalité, par ses angoisses, son appréhension.
Magdala a enfoncé une porte terrible, car elle va forcer Ana à réfléchir sur elle-même, sur la situation, sur ses sentiments.