Coucou Yuri,

Un très beau chapitre. Je me suis plu à suivre les méandres dans lesquels Magdala s'enfonçait à mesure qu'elle découvrait qui elle est, dépossédé de ses oripeaux, une jeune fille commune, comme il peut y en avoir tant dans les villages, de même que Linnea qui se plie à une discipline, toute martiale, en faisant la cuisine (bon, je me doute que Magdala en la matière ne saurait faire grand chose).
Bien sûr, il y a l'aspect pratique, passe-partout devrais-je dire de la tenue, mais je le vois aussi comme un imago inversé, le papillon qui redevient cocon qui redeviendra chenille, pour ensuite, quand les temps seront venue redevenir un papillon.
Surtout, ce que j'ai apprécié, c'est son honnêteté, elle aurait pu mentir à Ana, mais c'eut été la trahir quelque part, une vérité pardonnée vaut mieux que tous les mensonges du monde. Quant à la fin du chapitre, elle est très émouvante.