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Ce passage est proprement horrible... et fascinant en même temps. Fascinant d'horreur.
En tant que femme, il donne des sueurs froides. Tu ne ménages pas ton héroïne, et on partage véritablement sa terreur et son effroi. On se met facilement à sa place, et en même temps on admire sa ferveur et sa détermination. Et ce seau d'eau sur la tête ensuite, comme si ça ne suffisait pas... "Elle avait besoin d'être seule, de réfléchir à son aise loin des regards." => comme je la comprends. Et je comprends son besoin de retrouver quelque chose de familier. Le confort de sa vie d'avant doit tellement lui manquer, déjà... Et en même temps, je me demande comment ses consœurs arrivent à danser et à glousser après une expérience aussi traumatisante. En tout cas, je t'admire toi aussi pour avoir su décrire ce chapitre, avec autant de détails sordides (je ne sais pas si j'en aurais été capable). ![]() |
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11 novembre 2020 à 13h50
Ah quand je l'ai écrit, je t'avoue que j'étais très mal à l'aise! Je m'imaginais à la place d'Ana et ça me glaçait! Je voulais qu'il soit dérangeant pour que le lecteur identifie plus facilement l'horreur d'Ana, d'où les nombreux détails et sensations décrites.
C'est sûr que dans ces moments-là, le besoin de se raccrocher à quelque chose de familier doit être vital. Comme tu le dis, son confort lui manque, elle est seule en des terres inconnues, sans plus aucune possession que son bagage...Et il lui arrive ça en plus.
L'on ignore un peu le background de ses consœurs à ce moment-là, et je pense que face à des expériences traumatisantes comme celle-là, certaines doivent réagir par les rires et la joie pour mieux chasser les souvenirs et les sensations. Comme quelqu'un qui se bourre la gueule après une rupture en fait, sauf que là elles dansent et jouent comme des enfants. Ce peut être aussi pour garder la face. Ana, qui n'est pas sociable, ne se soucie pas de ces convenances, mais sans doute les autres jeunes filles n'ont pas envie de se montrer déprimées ou traumatisées devant les autres.
Aaaaw merci c'est gentil!