Yukino Yuri
21 octobre 2020 à 22h34

Coucou Dio'!

Ah quel plaisir de lire que ce chapitre t'a mis du baume au coeur car tel était son but, en plus de présenter une nuit de Födelserna vue par Ana.
Je suis ravie de voir que la vocation d'Ana, son sens même te touche, je souhaitais vraiment mettre cette humilité, cette simplicité d'Ana en avant, elle qui est pourtant si orgueilleuse et fière. Je ne voulais pas qu'elle se limite à "servir le Très-Haut" comme tant d'autres clercs et prêtresses mais soit humaine dans son emploi.
Et c'est là que tout commence, en effet: plus ça va, plus Ana ne voit plus Magdala comme une sainte. Elles sont deux jeunes filles, deux humaines...Pourquoi continuer les cérémoniaux entre elles (elles se vouvoient quand même) alors que toutes deux ont conscience d'être semblables? Le chapitre suivant va resserrer davantage leurs liens
Linnea et Ana n'ont en effet pas la même vision des choses sur les ordres, même si Linnea est également à la disposition d'autrui. Mais sa foise développe plus au calme que dans une foule, au contraired'Ana

Diogene
23 octobre 2020 à 20h14

Oh oui, il m'a fait le plus grand bien et çà m'a permis de me lancer plus sereinement dans ce nouveau texte.
La vocation d'Ana me touche d'autant plus que c'est quelque chose qui s'est développé peu à peu quand j'avais commencé à travailler à l'hôpital (enfin surtout quand j'ai eu changé de service. Et puis, cela n'a pas pour autant changé avec les nouveaux projets que l'on commence à esquisser avec ma compagne.
Ne plus voir Magdala comme une sainte pour ce qu'elle est, j'ai adoré ce passage, il est fort, très fort et délicat.
Cette seconde partie est vraiment très belle; on épouse avec toi les courbes de ton histoire et le mûrissement d'Ana, pas encore une métamorphose, mais plutôt une nymphose pour prendre une image.

Yukino Yuri
24 octobre 2020 à 14h11

Alors j'en suis ravie merci de me dire ça, ça me fait très plaisir!
Je t'avoue que la vocation d'Ana a été inspirée aussi par mon travail en tant qu'animatrice périscolaire, je me suis rendue comte que les enfants avaient des profils très variés avec des difficultés vastes...et je souhaitais être là pour chacun d'entre eux, me réjouir de leur réussite, les réconforter et les booster dans les échecs...Bref, je voulais qu'Ana en tant que prêtresse ait cette même vocation, que j'aurai certainement eu si j'étais moi-même devenue prêtresse.
Je suis en train d'écrire la suite, tu vas voir qu'Ana va continuer à la voir comme une humaine, que le masque de Magdala va se craqueler et montrer toute son humanité.
J'espère seulement que tout ce passage n'est pas trop grossier, ni trop "obvious"...j'ai toujours peur d'en faire trop!

Diogene
24 octobre 2020 à 20h56

Ah si seulement, , si seulement, les hommes, les femmes, tous quelque qu'ils soient, soient acceptés dans leur entièreté, que les choses seraient différentes.
Pour tout 'avouer, à la lecture du chapitre, je me suis peu ou prou imaginer la même chose, à la différence que toute la liturgie me casserait sincèrement les pieds; prêtre laïc et athé çà m'irait très bien.
Je te dirai pour la suite