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Diogene
12 octobre 2020 à 15h30
Coucou Yuri,

Sas cela, vous ne serez guère seyante devant mes mères. Je ne savais pas que te désirai rendre hommage à San Antonio.
Je ne sais que dire de ma lecture, j'avoue être très troublé, choqué également, car je me suis complètement glissé dans la peau de Linnea qui regarde l'abîme qui s'ouvre sous ses pieds. En fait, ce n'est pas seulement la vérité des Magdala qui s'offre à son regard, mais son masque qui se brise, ce qui est d'autant plus choquant et angoissant.
Ta description des crânes alignés dans la chapelle m'a rappelé l'autel qui cache l'entrée du labyrinthe dans le Nom de la Rose.
Yukino Yuri
12 octobre 2020 à 15h55
Coucou Dio!

Hahaha, pas du tout! Je ne connais même pas cette série/ ce personnage (si l'on parle bien de la série écrite par Frédéric Dard?).
Ce chapitre devait vraiment mettre Linnea à nu, la dévoiler entièrement et, si possible, la faire perdre pied et quitter cet équilibre constant qui la caractérise. Je souhaitais la rendre humaine, d'où son horreur, son émotion, ses larmes... J'ai aimé écrire ce moment où elle réfléchit à la façon don elle doit prier, preuve qu'elle est conditionnée à réfléchir et que le recueillement est devenu mécanique et sans trop fantaisie, pour réaliser finalement qu'il lui suffit de parler à coeur ouvert.
Plus que des cranes, ce sont des statuettes, des urnes funéraires mais des cranes auraient très bien pu être exposés là
Diogene
12 octobre 2020 à 22h00
Oui, oui, je parle bien du SanAntonio de Frédéric Dard.
Oui, elle paraît tout d'un coup beaucoup plus humaine, elle n'est plus tout à fait une femme dans une peau de nonne; je crois que ce qui est le plus frappant c'est l'opinion qu'elle a pu porté sur Ana pendant sa jeunesse.
Je peux te rassurer, Linnea perd vraiment pied, même si elle toujours un orteil sur le bord de la falaise, et je devine que cela laissera de nombreuses cicatrices.
Yukino Yuri
12 octobre 2020 à 23h55
Hahaha comme quoi, l'on peut aimer quelqu'un et être très critique à son égard. Et cela me permettait également de présenter une jeune Ana un peu trop rêveuse et trop prompte aux grands discours.
Cela laissera des cicatrices et en même temps la confortera dans certains choix et/ou valeurs.
Diogene
13 octobre 2020 à 15h15
Oh non, l'un n'empêche pas l'autre, mais ne pas l'avouer me met un peu mal à l'aise, comme un manque de sincérité. Ana n'était pas en mesure de l'entendre pendant sa jeunesse, maintenant elle en serait capable.
Hum, hum, je veux voir çà ^^
Yukino Yuri
13 octobre 2020 à 16h03
Rien ne dit que Linnea n'en a jamais parlé par le passé à Ana peut-être justement est-ce grâce à elle qu'Ana s'est corrigée et a appris à calmer sa langue?
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