Une vieille horloge tictaquait dans le coin de la pièce, des doigts tapotaient avec impatience le rebord d’un bureau ciré avec soin. Le sorcier s’épongea le front avec un mouchoir et se leva brusquement de son fauteuil pour se diriger vers la fenêtre les mains dans le dos, triturant fébrilement le tissu. Les lumières de la nuit le rendaient encore plus anxieux, il se mit à faire les cent pas tandis que le portrait de Thésée Dragonneau poussa un long bâillement. Il consulta sa montre, il était bientôt deux heures et il n’avait toujours pas reçu de nouvelles. Retournant vers la fenêtre, il décida de l’ouvrir espérant qu’une chouette, porteuse d’éventuelles informations viendrait ainsi s’engouffrer plus vite à l’intérieur. Le silence régnait et à l’extérieur et dedans, les autres services étaient bel et bien fermés à cette heure-ci. Seuls quelques gardiens faisaient des rondes au rez-de-chaussée et à l’extérieur. L’attente était terrible, insupportable, il prit la décision de se préparer du thé, il s’exécuta avec des gestes fébriles. Où pouvaient-ils être ? Cela faisait trois jours qu’ils étaient introuvables et qu’ils n’avaient pas donné signe de vie.
Il devait se reposer, il le savait, il en avait sérieusement besoin mais il ne pouvait se résoudre à fermer l’œil temps que sa troupe n’avait pas été retrouvée. Avalant son thé avant même qu’il ai eu le temps de refroidir, il entreprit de rédiger une courte missive destinée au Ministre de la Magie :
Monsieur le Ministre
Je n’ai, à ce jour, toujours pas reçu de nouvelles concernant l’escouade Chimère, je viens donc par cette lettre vous demander conseil, je suis bien conscient de l’heure qu’il est mais ce sujet me semble bien assez grave pour vous sortir de votre sommeil, je m’en excuse néanmoins.
Amicalement
Tiberius Hawking, commandant divisionnaire du bureau des Aurors
Il n’avait pas le temps de se répandre en excuses, ses agents étaient sûrement en danger à l’heure qu’il était et leurs vies valaient assurément toutes les insomnies du monde. Il sortit Gordon, son hibou grand-duc de sa cage et attacha le parchemin à sa patte. A la fenêtre, il le regarda s’éloigner en se mordillant les lèvres. Le hibou mit une bonne vingtaine de minutes avant de revenir vers lui, il lui donna un Miam Hibou et s’empressa de décrocher le courrier de ses serres. Il déplia impatiemment le morceau de papier, les instructions étaient claires et concises :
A l’aube, alors que le soleil pointerait à peine ses rayons, il serait contraint de déclarer l’escouade Chimère, officiellement disparue.
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