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tome 1, Chapitre 4 tome 1, Chapitre 4

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Chapitre 4

Temps gris aujourd'hui ! Lya ajoute un pull léger sur son tee-shirt !

Curieusement elle s'est levée assez tôt, il est à peine neuf heures et elle est habillée, coiffée, repassée ! Euh... non c'est le linge d'hier qu'elle est en train de repasser. Et oui, Lya est de la vieille école, elle ne porte quasiment que des tee-shirts en coton et elle préfère leur donner un coup de fer, c'est quand même plus beau !

Tout en pliant et en rangeant le linge, elle cogite et pense, naturellement, à son chapitre quatorze... " Finalement, Lucas confirmera que Steph a quitté le Café des Sport, à treize heures vingt-deux, c'est la caisse enregistreuse qui le dira ! "

Elle remplit son tiroir de chaussettes blanches, toutes pareilles, c'est sa façon de résoudre le problème de cette maudite chaussette qu'on retrouve seule, sans pouvoir refaire la paire ! " Donc, les deux hypothèses se tiennent. Enfin, non, il ne peut pas sortir à treize heures trente pour arriver à quinze heures au garage : une heure et demie ! Il a forcément omis de dire un pan de son emploi du temps. Très bien! pense-t-elle, dans le chapitre qui vient, Landret va donc le cuisiner sur ce point essentiel !! "

Pas mécontente de ses réflexions et de cette décision, elle repart débrancher son fer. Elle a beau avoir toujours l'esprit ailleurs, elle maîtrise malgré tout, les règles élémentaires du quotidien. Penser à débrancher, penser à ses clés, aux factures, aux délais à respecter, ce minimum de présence aux réalités de première nécessité, lui évite bien des complications. Il n'y a que pour changer sa voiture de côté qu'elle n'est pas toujours au top ! C'est sûr que de toute façon, le stationnement à Paris, quoiqu'on fasse c'est source d'embêtement !

" Landret était calme, mais il posait ses questions selon un rythme soutenu pour bousculer un peu Stéphane qui , après un bon quart d'heure, montrait des signes de fatigue...

- Tu la connaissais bien dis-moi, cette Lucie ?

- On s'est croisés quelque fois à la salle de sport ( - ah non se rappelle Lya, Steph doit parler avec beaucoup de détails pour "noyer le poisson" -) et elle corrige :

- Je vous ai déjà répondu, je m'entraine au vélo et elle, je crois qu'elle faisait du step...

- Tu n'as pas répondu ! Donc, tu l'as connaissais bien..

- On s'est croisés quelque fois au club de sport, rien de plus.

- Mais tu avais, néanmoins, son adresse ...

- J'ai dû la raccompagner une fois où il pleuvait à verse.

- Et à treize heures trente, ce trente juin, tu es bien allé à Trèves, tu avais largement le temps..

- Mais non je vous dis.

- Alors, tu n'as pas mis une heure et demie pour aller de St Jean au Vigan ? C'est quand même à bout de patience, que Landret avait crié cette dernière question, car à chaque fois Steph esquivait la réponse... "

Lya se masse les épaules. Ils viennent bien les paragraphes, mais elle se sent lasse, d'être toujours assise... Elle fait quelques pas dans la maison, se recoiffe devant la glace et allume la radio. Puis comme elle baille, elle s'accorde vingt minutes de pause, elle s'y remettra ensuite...

Elle ouvre la fenêtre pour regarder Paris sous la grisaille. Pour un mois de juillet, les touristes ne sont pas gâtés. Elle aperçoit un taxi qui s'arrête au coin, un homme en sort, pressé et s'éloigne avec son attaché-case, il croise un promeneur avec son chien, un beau lévrier afghan qui attire son attention ! C'est toujours majestueux ces chiens-là, ce long pelage, cette silhouette fine et ce museau si long ! Tout est long dans un lévrier, se fait-elle comme réflexion. Un cycliste passe un peu vite, la dame qui comptait traverser se ravise, on entend au loin une sirène d'ambulance. Paris vit sa vie, c'est une journée comme toutes les autres...

Lya a laissé la fenêtre un peu ouverte et tourne dans son appartement, se trouvant des excuses pour prendre son temps. Elle n'a pas tout de suite envie de reprendre le chemin des Cévennes et elle entreprend de nettoyer son miroir en se regardant travailler ! De dehors, une algarade l'interpelle et en effet, elle remarque deux automobilistes qui se disputent et crient par leurs vitres ouvertes. Elle croit comprendre que l'un a piqué la place de stationnement de l'autre qui lambinait pour faire sa manoeuvre... Le quotidien de Paris... Finalement, elle casse un carré de chocolat, petit encouragement, allez plus que cent pages ! et s'assoit devant ses feuillets qui sont restées étalés. Elle écrit consciencieusement, au bout d'un moment, elle se lève pour fermer la fenêtre, la rue est décidément trop bruyante et c'est ainsi, que bon an, mal an, elle finit son chapitre quatorze...

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Texte publié par Lisa D., 19 avril 2020 à 14h19
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