Nous sommes finalement partis sans Arvaïl. Notre ami elfe a préféré rester étudier les frelons, dans l’espoir qu’ils le mèneront sur les traces de son “bzzi buzz bizz”. Il a été convenu que nous repasserions par là sur le chemin du retour pour qu’il rentre avec nous.
Pour le moment, il me semble que nos guides ont peu à peu dévié vers l’ouest, et le ciel n’a jamais été aussi proche. Le paysage dans lequel nous évoluons est toujours aussi désespérément rocailleux, et jusqu’à aujourd’hui, absolument rien n’indiquait que nous approchions d’une zone moins aride, et l’état de Pilpilim ne s’arrangeait pas.
Alors que nous cherchions un endroit où poser le camp pour la journée, nous avons trouvé le premier signe encourageant. Jykh était devant pour faire du repérage, et il avait trouvé un amas rocheux auprès duquel nous allions pouvoir trouver un peu d’ombre.
Nous étions en train d’installer le camp quand j’ai aperçu entre deux rochers une petite créature que je n’avais jamais vue auparavant. On aurait dit une sorte de petite souris grise. J’ai essayé de la suivre pour mieux la voir, et un peu plus loin, à l’ombre d’un immense rocher, j’ai trouvé de la végétation ! Il y avait un peu d’herbe qui avait réussi à pousser au ras du sol et de rares fleurs, toutes petites.
Karjou, Perlaj et Jykh ont pu ainsi annoncer que nous approchions petit à petit de la fin du désert de rocailles. Nous allons arriver dans une zone moins aride, bien que toujours très austère. Et encore plus loin, il y aura normalement ce que nous cherchons. C’est en tout cas ce qu’ils espèrent. D’après eux, nous en aurions encore pour trois jours de marche avant de sortir complètement du désert, et encore dix jours pour arriver aux Récifs. Mais encore une fois, ce ne sont que des prévisions. J’espère qu’ils ne se trompent pas, j’ai hâte de contempler les récifs de mes propres yeux.
Pour en revenir aux plantes, lorsqu’il les a vues, Pilpilim a enfin souri. C’était le premier sourire que je voyais sur ses lèvres depuis un trop long moment. Sa peau s’est joliment teintée de vert alors qu’il s’allongeait à l’ombre à côté des plantes, et nous l’avons laissé là. Je comprend parfaitement qu’il ait choisi de passer la journée à se reposer là-bas plutôt qu’avec nous.
Jykh a pu m’en apprendre plus sur la petite créature que j’ai aperçue, j’ai déjà reporté toutes les informations dans mon carnet d’observations zoologiques. J’espère avoir la chance d’en revoir un avant de sortir totalement du désert afin de pouvoir tester ce qu’il m’a dit. Apparemment, ces créatures seraient friandes d’histoire d’amour ! Je n’en ai jamais vécu moi-même de bien affolante, mais je connais quelques contes lutins qui devraient faire l’affaire.
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