Nous repartons d’ici quelques heures, quand la nuit sera complètement tombée. Arvaïl ne voulait toujours pas partir quand je suis allée lui parler ce matin, il affirmait que c’était ici qu’il pourrait retrouver son “bzzi buzz bizz”. Je lui ai laissé le reste de la journée pour se décider, mais nous partirons sans lui s’il le faut. Notre expédition pour les Récifs du Ciel a déjà trop souffert de son excentricité.
Jykh a décidé de nous accompagner. Son frelon remplacera la petite coccinelle disparue. Avec Karjou et Perlaj, ils ont déjà fait dormir ensemble les deux insectes. Apparemment, aussi étonnant que cela puisse paraître, le courant est bien passé. C’est une bonne chose, son frelon pourra porter plus de choses, et nous repartirons donc avec plus de provisions. Et puis, surtout, Jykh a une connaissance très poussée de la zone désertique. Il saura mieux que nous gérer les problèmes d’eau, de nourriture ou de frelons.
Il m’a aussi raconté hier soir de sombres histoires d’imprudents attrapés par des scorpions. D’après lui, ils seraient plus gros encore que les frelons et ils pourraient nous couper en deux d’un simple coup de pince. Je me demande dans quelle mesure il a exagéré la chose. Je le soupçonne d’avoir surtout voulu m’effrayer, mais mon instinct me dit de ne pas prendre cette histoire à la légère pour autant. Le vrai danger selon lui viendrait d’une rencontre avec les tribus trolls qui vivent aussi dans la région. En général, les lutins des roches ne les croisent jamais, et lorsque cela arrive, la situation est toujours gérée au mieux. Cela est sans doute aidé par le fait que les lutins des roches se déplacent toujours en essaim. N’importe qui ferait demi-tour plutôt que de s’attaquer à eux. Notre petite expédition est malheureusement bien plus vulnérable.
Pilpilim n’a toujours pas parlé. Je l’ai vu passer de longues heures assis à l’ombre, près du puit. Je crois qu’il commence à souffrir atrocement du manque d’eau dans ce désert de roches. Nos guides et Jykh sont d’accord pour dire qu’en continuant notre route, nous nous retrouverons bientôt de nouveau dans un paysage plus humide. C’est une raison de plus pour reprendre la route. Il est hors de question de laisser Pilpilim dépérir ainsi.
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