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Henri haussa un sourcil moqueur :

« Voici un récit bien sentencieux… Bien mal acquis ne profite jamais, et caetera…

— Je pense que c’est l’un des rares qui possède une base concrète, déclara Alexandre, en s’arrêtant un instant pour lever les yeux vers le plafond, comme perdu dans un lointain souvenir. J’ai jadis croisé une semblable créature aux confins de la Finlande, voilà bien des années !

— Je suis impressionné ! répondit Henri d’un ton sincère. Pourquoi êtes-vous allés vous égarer en ces contrées reculées ?

— Je me trouvais chez des amis à Helsinki… et vous me connaissez, je ne résiste jamais très longtemps à l’appel d’une légende !

— J’oublie parfois que vous avez mené une vie aussi aventureuse ! »

Alexandre soupira en baissant les yeux vers ses pantoufles à carreaux verts :

« Je l’oublie parfois moi-même… Je vous raconterai tout cela, un de ces jours ! Quelle est l’histoire suivante ? »

Henri tourna la page :

« Le Banquet de Babio… »

Son ami éclata de rire :

« Ah, mais celui-ci sera plus en écho avec mon existence actuelle, comme vous allez pouvoir le constater ! »