« Ce n’est pas la première entrée que je mets dans ce carnet mais la première depuis que je suis dans ma coterie. Nous sommes de retour d’une mission… compliquée. C’est loin de le dire… J’aurais sans doute dû me méfier d’avantage, sans doute dû être plus forte. Mais malheureusement, je reste une humaine.
Tout d’abord, il y a Riley, le Docteur comme il se fait appeler. C’est notre medic et surtout spécialiste de la parlote. Heureusement qu’il est là pour prendre la parole à notre place et éviter les incidents diplomatiques… Il a une tête un peu de fou, mais il me fait bien rire. Il fait des recherches médicales pour éradiquer les maladies. Je crois qu’il est un peu utopiste mais je préfère me dire qu’il va réussir et je vais l’aider comme je peux.
Ensuite, il y a Nasser, Efrit, le préféré de Casey, sans doute parce qu’ils sont de la même ethnie. Il est calme et réfléchi, un peu comme le Docteur, et lui aussi est plutôt doué pour tout ce qui est socia. Il souffre beaucoup, il cache beaucoup de choses. J’ai réussi à parler un peu avec lui. Il est rempli de doute, il n’a pas l’air de beaucoup s’aimer. Heureusement que nous, nous l’aimons.
Hanako est ma compagne féminine, douce et délicate. Ou pas. Une grande tarée – pas par la taille par contre – qui aime taper avant de parler. Des fois c’est fatigant, souvent c’est très utile qu’elle prenne quelques coups pour moi. Lorsque je combats, je sais que je peux me concentrer sur ma cible puisqu’elle s’occupera d’occuper toute l’attention.
Enfin, mon compagnon de section, Thiago. Lui aussi a une bombe dans le crâne. Lui aussi devrait faire gaffe à ce qu’il dit, à ce qu’il fait. Il ne vit que pour et par la violence. Il sera toujours debout lorsque la fin du monde viendra et que tout s’enflammera. Comme une immense silhouette sombre attendant que tout s’écroule avant de faire de même.
Pourquoi nous cinq. C’est ce que je me demande. Je me suis enfermée dans mes missions les premiers jours. Dans mon rôle de Judas, dans mon rôle de traîtresse, pour ne pas que Jenson soit mort en vain. Pour que tout réussisse, que je parvienne à achever son œuvre. Mais Sagramor m’a ouvert les yeux : il m’est impossible de tout faire toute seule. Je leur ai tout dit. Je leur ai raconté mon histoire sans leur demander de me raconter la leur. Je leur ai demandé de l’aide et ils m’ont soutenue comme si nous étions tous nés d’une même famille. Ils m’ont assuré qu’ils m’aideraient aussi fort qu’ils le pourraient. »
Une grosse tâche de café ne permet pas de lire la suite.
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