Le lendemain lorsqu'ils s'éveillèrent, Dvan fixa Rosa avec un sourire. Elle le lui rendit, avant de l'embrasser tendrement. Son aimé lui rendit son baiser, et passa ses mains sur son visage. Ils y avaient tant de douceur en lui. Elle se sentait bien et en sécurité à ses côtés.
-Alors ? demanda-t-il brusquement.
Elle cligna des yeux se demandant ce qu'il voulait dire.
-Pardon ?
Il s'agita.
-Tu sais bien. Pour le bébé…
Il eut une petit moue triste qui donna envie à Rosa de le câliner.
-Je ne sais pas encore Dvan…
Le géant paru déçu.
-Quand est-ce que tu le sauras ?
Elle haussa les épaules.
-Bientôt sûrement…
-Ce midi ?
-Non, ça prendra plus de temps.
Il soupira.
-J'ai très envie de savoir…
-Il va falloir t'armer de patience, mon grand. C'est pour ça que je ne voulais rien te dire. Je te connais tellement bien.
Dvan pinça les lèvres, vexé. Mais elle savait bien que ça ne durerait pas.
Elle quitta le lit, et partie faire chauffer de l'eau pour se laver sous le regard déçu du géant.
Lorsqu'elle revint, elle retira ses vêtements de nuit et trempa un linge dans le liquide tiède. Son mari se leva à son tour. Se plaçant derrière elle, il se saisit du morceau de tissu, et le passa tendrement sur sa peau. Elle se laissa faire en savourant l'instant. Il se pencha sur elle pour l'embrasser dans le cou, tout en passant sa main sur son ventre pour la garder près de lui.
-Dvan ? Qu'est-ce que tu fais ?
-Je t'aime.
Au moins, le message était clair.
Elle se retourna pour finir dans ses bras alors que leurs lèvres se trouvaient, pressantes et ne semblant plus vouloir se quitter. Sans prévenir, il la souleva du sol pour la poser sur le lit.
-Dvan, tu crois que c'est le moment ? lui murmura-t-elle.
Il se plaça au dessus d'elle.
-Tu ne veux pas ?
Fronçant les sourcils, il hésita sur la suite.
-Si. Avec toi, toujours.
Elle ne mentait pas. Le temps avait passé et Dvan s'était petit à petit montré moins timide, osant poser ses mains sur elle, et la caresser tendrement. La jeune femme devait avouer que ce nouveau comportement lui plaisait. Elle ne pouvait s'empêcher de frissonner sous le contact de ses doigts.
Avec beaucoup d'amour et de délicatesse, ils se redécouvrirent mutuellement et laissèrent leur corps s'unirent l'un à l'autre. Chacun faisant de son mieux pour que l'autre ressente la force de son attachement, et prenne le plus de plaisir possible.
Finalement, ils s'abandonnèrent l'un à l'autre, haletant. Dvan se laissa retomber sur le lit, le coeur battant à tout rompre. Sa femme vint se presser contre lui, et il lui caressa tendrement le visage. Sans un mot, elle posa la main sur ses cicatrices et les effleura avec délicatesse.
-Tu n'es pas obligée… murmura-t-il.
C'était assez drôle de voir que ce simple geste le mettait toujours mal à l'aise après tous les moments d'intimité qu'ils avaient partagé.
-Si je le fais, c'est parce que j'en ai envie, expliqua-t-elle. Tu es mon mari. Je t'aime et j'ai très envie de toucher ta peau.
-Rosa…
-Je t'aime comme tu es, et je t'aimerai toujours. Tu crois qu'un autre homme pourrait me toucher comme toi ?
Il ne répondit pas, comme s'il avait peur de ce qu'elle allait lui dire.
-Je vais te dire la vérité : aucun ne t'arrive à la cheville. Il n'y a et n'y aura que toi. Si tu ne me crois pas…
Elle prit sa main et la posa sur son ventre.
-Notre enfant devrait te donner confiance.
-Alors nous allons avoir un enfant ?
Rosa se mordit la lèvre.
-Si ce n'est pas maintenant, je ferais tout pour avoir un enfant avec toi. Je te le promets.
Il la contempla touché, avant de finalement la prendre dans ses bras et la serrer contre lui avec tendresse.
-Je t'aime tant. Je n'aurais jamais voulu quelqu'un d'autre que toi.
Après un dernier baiser, Rosa se redressa.
-Il faudrait peut-être se dépêcher. Je doute qu'arriver en retard sous prétexte que tu étais avec ta femme serait une bonne idée.
Le géant soupira, il savait qu'elle avait raison. Il se leva, pour aller se préparer. N'y résistant pas, la jeune femme l'enlaça.
-On y arrivera, murmura-t-elle.
-A quoi ?
-Avoir notre bébé.
Il posa ses mains sur les siennes. Cette simple phrase lui avait fait un plaisir fou.
Finalement, Rosa prit le linge et le fit passer dans le dos de son compagnon qui sourit. Elle savait qu'il était plus qu'heureux avec elle, et la jeune femme finissait par croire qu'elle pourrait l'être toute sa vie, ici, en sa compagnie.
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