Voici ma réponse à défi donné dans le cadre la Carte au trésor :
(AnaïsImagine) - Un troubadour créé une ode à ton univers. Libre à toi de l'intégrer dans ton histoire ou non, mais c'est toi qui l'écris (Poème, chanson, haïku...)
Kubukrin marchait d’un bon pas ; Kew s’était perchée sur son paquetage, mais l’aventurier ne semblait pas gêné, même s’il ne possédait pas la carrure de Pandor. Il chantait d’une voix rocailleuse mais étonnement juste une chanson de marche qu’Ansellus entendait pour la première fois – ce qui n’était pas surprenant en tant que tel.
J’ai quitté les murs brillants de la capitale,
Et à chaque pas je sens mon cœur qui s’emballe !
Adieu Praimat, adieu tes hautes et belles tours,
Ma cité, attends-moi, je reviendrai un jour !
J’ai grimpé la crête au-dessus de la forêt,
Et quand je l’ai contemplé, je n’étais pas prêt !
Toutes ces feuilles s’étendaient comme une mer,
J’ai bien failli me perdre dans ce fouillis vert !
J’ai quitté les murs brillants de la capitale,
Et à chaque pas je sens mon cœur qui s’emballe !
Adieu Praimat, adieu tes hautes et belles tours,
Ma cité, tu me manques, je reviendrai un jour !
J’ai posé les pieds sur les sables du désert,
Sur des dunes d’or, de cuivre, d’argent, de fer,
J’ai fait quelques pas et j’ai dû serrer les dents,
Les grains brûlaient mes pieds tels des tisons ardents !
J’ai quitté les murs brillants de la capitale,
Et à chaque pas je sens mon cœur qui s’emballe !
Adieu Praimat, adieu tes hautes et belles tours,
Ma cité, je t’adore, je reviendrai un jour !
J’ai voulu traverser un vaste marécage,
J’ai commencé à pied, j’ai fini à la nage,
Un moustique géant voulait me dévorer,
Et dans une flaque de boue j’ai failli sombrer…
J’ai quitté les murs brillants de la capitale,
Et à chaque pas je sens mon cœur qui s’emballe !
Adieu Praimat, adieu tes hautes et belles tours,
Ma cité, sauve moi, je reviendrai un jour !
Ferlean et Pandor avaient accompagné le dernier refrain, avec une belle humeur. Ansellus ne s’attendais pas au ton humoristique de la chanson, mais il ne s’étonnait de l’entendre sortir de la bouche de Kubukrin.
- C’est de votre composition ?
Le négociant éclata de rire :
- Oh, non, j’aurais bien aimé… C’est une vielle chanson de baroudeur… La légende raconte que c’est le baladin Goulevent qui l’a composé. La capitaine doit la connaître, c’est très populaires dans les rangs de l’armée ! Je suis surprise de ne pas l’entendre se joindre à nous !
Pardallian se retourna vers lui, le visage fermé :
- Je n’ai aucune envie de me donner en spectacle.
Pandor laissa échapper un petit rire :
- Notre capitaine a beaucoup de talents, mais chanter n’en fait pas partie !
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