Je ne suis pas une très grande cliente du réalisme, mais j'ai décidé d'essayer, et j'ai trouvé ton texte vraiment convainquant. Je trouve l'héroïne intéressante, mais aussi excessivement fragile et naïve / ou inconsciente. J'ai été assez surprise qu'elle trouve de l'absolu dans cette soirée (a vrai dire rien que la mention des cigarettes m'a rendue nauséeuse XD mais c'est sans doute la preuve que c'était bien écrit). J'aimerais en savoir plus sur ses idéaux, pour qu'elle les voie étrangement comblés par une soirée débridée assez ordinaire qui pour moi évoque vraiment tout le contraire de l'absolu. oO

Du coup, je me demande à quel point elle est solitaire... Et combien elle a eu d'espoirs déçus. Je pense que ça doit être ce sentiment de communion qu'on ressent quand on est entouré ? D'un autre côté, sa rencontre avec le garçon est très belle. J'espère la voir s'épanouir... ou pas.

Tu as un style intéressant. Bien à toi. Attention cependant, surtout au début, sur l'emploi des verbes "pauvres" (être, mettre, etc.)

Sinon, quelques coquillettes (parce que c'est un peu le rituel ici !) :

Dans le titre, attention, tu as mis "espérences" au lieu d'"espérances" !

Dessus, le corps endormi, immobile, nu, d'une jeune femme ayant tout juste atteint la majorité s'y reposait. => un peu maladroit. Plutôt : "Dessus, reposait le corps endormi, immobile, nu, d'une jeune femme ..."

- Elle en sortie en robe d'été, les cheveux encore mouillés, ondulés, et de grosses bottines noires délacées => il semble manquer un bout de phrase, pour faire la liaison avec les bottines : (grosses bottines noires délacées au pieds ?)

quelques verres qui trinquent => "qui trinquaient" plutôt ?

provocant => provoquant (c'est le participe présent, pas l'adjectif ici)

seul trois personnes : "seules trois personnes" plutôt.

avaient rejoins => rejoint

Je reviendrai pour la suite ! ^^