Alors qu'il se promène dans une ville inconnue après plusieurs jours de marche, il passe devant une élégante maison de pierre brute d'où une mélodie s'échappe. Brûlant de curiosité, Florentin s'agrippe aux pierres apparentes, après s'être assuré qu'il est seul dans la rue, pour regarder par-dessus le mur. Une très jeune fille assise devant un piano laisse ses doigts voler sur les touches. Ses cheveux roux dénouées et en bataille tombent sur ses épaules tandis qu'elle alterne morceaux tristes et joyeux. Florentin se revoit plus jeune et il sourit en se remémorant ses premières tentatives de composition pour tenter d'exprimer toutes les nuances de son cœur et de ses pensées. Il comprend que l'amour, la passion qu'il ressent pour la musique s'éteindra jamais et qu'il doit s'en faire un appui solide pour supporter les échecs de la vie; fort de cette révélation, il se remémore nombre de fois où la musique fut son refuge et il reprend sa route, songeur.
- Mes parents m'ont fait là un cadeau inestimable, je ne dois pas l'oublier, jamais. se jure-t'il en reprenant sa marche le cœur léger.
Ce soir-là, le jeune homme se réfugie dans une taverne où il joue quelques airs populaires, la tête ailleurs, il laisse ses doigts caresser les cordes du violon et son archet glisse sur les minces fils de métal afin de les faire vibrer tandis que ses doigts en contrôlent la vibration. Personne ne l'écoute et bientôt, il s'arrête de jouer puis il range son instrument, un peu dépité. Le tavernier lui offre le repas et il s'attable devant une soupe de légumes et une épaisse tranche de pain agrémentée de fromage en se demandant où il dormira la nuit venue. Il suit du coin de l'oeil une partie de bassette et il suit la partie du coin de l'oeil carte après carte pour s'occuper l'esprit. L'artiste achève son assiette et il s'apprête à rejoindre sa chambre lorsqu'un jeune garçon lui tire la manche.
- Monsieur, je cherche quelqu'un pour jouer au jeu de l'oie avec moi. Si vous acceptiez...
Le jeune garçon maigre qui lui fait face ne doit pas avoir plus de quatorze ans estime-t'il et la proposition n'est pas pour lui déplaire. Bientôt, les dés roulent sur le plateau et il suit les pions qui avancent de case en case.
- Peut-être qu'un jour, j'aurai une maison à moi et que l'on jouera comme autrefois chez mes parents. songe-t'il en relançant les dés.
Les semaines suivantes, Florentin monte à la capitale lentement, une étape après l'autre et durant le long trajet qui le sépare de Versailles, il compose dans les mauvaises auberges où il s'arrête pour dormir et où il change de chevaux.
- Un jour, je me rachèterai un cheval, un beau cheval rien qu'à moi qui aura un pré où paître lorsque je ne serai pas en voyage. se promet-il avant de se mettre à jouer en sourdine dans une chambre anonyme comme chaque soir.
Enfin, un jour, la capitale est en vue et le violoniste reste un long moment à regarder la ville de loin.
- C'est ici que j'ai rendez-vous avec mon destin. Ou je trouve en ces murs gloire et fortune ou je n'aurais plus un sou vaillant en quittant ces lieux.
Il trouve une auberge où s'installer et il se rend à l'académie royale de musique dont l'élégant bâtiment semble vouloir l'intimider par sa majesté. L'opéra du palais royal lui fait craindre de ne pas être à la hauteur mais il se dit qu'il est venu tenter sa chance et qu'il ne doit pas la laisser passer.
- Que risques-tu de toutes manières ? Des regrets de ne pas avoir profité de l'occasion, rien de plus. se morigène-t’il en actionnant la sonnette.
On lui ouvre quelques instants plus tard,il ne peut plus reculer.
- Bonjour, je suis violoniste et je me demandais si vous auriez besoin de remplaçants.
- Vous avez des références ?
- Non mais si vous acceptiez de me faire passer une audition...
- Jeune homme, je suis au regret de vous apprendre que les choses ne se passent pas ainsi. Les musiciens ne manquent pas, quant à avoir du talent, c'est une autre affaire. Si vous n'avez ni relations, ni références, comment espérez-vous vous distinguer et faire votre chemin? Déguerpissez !
La porte de l'académie royale de musique claque et le violoniste se retrouve seul. Il descend les marches à pas lents et il hésite. Puis il ouvre son étui et il se met à jouer quelques-unes de ses compositions sur le perron dans l'espoir que quelqu'un l'entendra. Les minutes s'écoulent et lorsqu'il lève les yeux, il ne voit que quelques badauds venus l'écouter. Il leur sourit et il cherche une taverne afin de se restaurer et d'oublier ce nouvel échec. Devant son assiette de pot-au-feu, il réfléchit à la meilleure chose à faire. Bien sûr, il pourrait chercher une place de professeur et chercher des contrats à côté dans les maisons bourgeoises. S'il a de la chance, il sera peut-être introduit auprès d'un personnage influent.
Il soupire d'être contrait pour vivre de jouer une musique formatée sans fantaisie pour les bourgeois et les nobles mais il est bien payé pour cela et il profite de ses moments de loisirs pour composer ses propres musiques. Il voudrait les présenter au roi mais la concurrence est rude et il n'est pas dans les bonnes grâces des personnes influentes; il se résigne à composer pour lui-même des airs qui lui plaisent. Son instrument est un objet de curiosité et son timbre particulier allié à la virtuosité du violoniste assurent rapidement une place de premier plan à Florentin qui est heureux de gagner sa vie à ce qu'il aime le plus au monde, la musique. Il n'a pas renoncé à se faire introduire à l'académie royale et il passe la majeure partie de ses moments de loisirs à la taverne la plus proche. Il a rapidement repéré à quels moments les musiciens se réunissent en ce lieu et un jour, il commence à jouer timidement quelques unes-de ses compositions. Mais il lui semble que personne ne l'écoute et il renonce rapidement.
- Bonjour, vous êtes de l'académie? lui demande un des fidèles de la taverne qui a remarqué que Florentin les regarde avec insistance.
- Non, je suis musicien et compositeur indépendant. Je suis professeur de musique pour vivre mais je viens d'arriver et je peine à trouver des contrats. répond le jeune homme, empourpré d'avoir été ainsi découvert.
- Je ne suis pas certain de pouvoir vous aider sur ce point mais nous nous réunissons souvent pour répéter, expérimenter et parler musique. Si cela vous intéresse, nous vous accueillerions avec plaisir et qui sait si vous ne trouverez pas ce que vous cherchez.
- J'en serais honoré.
- Je suis Jean de la Mare et je suis flûtiste. Venez, je vais vous présenter aux autres.
Emu, Florentin le suit et bientôt, il se retrouve à parler musique entouré avec la dizaine de musiciens qui se réunissent régulièrement en ce lieu. description Jean de la mare, lieu et groupe
Quelques jours plus tard, le violoniste assiste à une répétition de l'orchestre et il est invité à jouer quelques unes de ses compositions qui remportent un petit succès bien qu'on lui dise que ce n'est pas au goût du jour et que ce n'est pas vendable. L'entendre dire par des professionnels le conforte dans l'idée de devoir faire la part des choses entre la musique qu'il aime jouer et la musique qu'il doit jouer pour vivre. Il repense à la promesse qu'il a faite à Victoire et il se jure de faire ce qu'on lui demande pour vivre de sa passion. Inclus rapidement dans la petite troupe,il noue des relations cordiales avec d'autres musiciens de l'orchestre royal et de l'académie royale de musique et ensemble, ils jouent la musique qu'ils aiment pour leur seul plaisir. Ils passent de longues heures chez les uns et les autres à parler musique et expérimenter. Heureux de voir ses compositions validées par ses confrères, Florentin se sent libéré et il laisse libre cours à ses envies.
Il se voit convié à jouer dans quelques soirées privées et il n'est pas mécontent d'empocher quelques billets. La nouvelle année commence par le paiement de la dernière traite de son instrument, il lui appartient enfin et il n'a plus à trembler par crainte d'un accident. Il trouve à s'installer dans une petite auberge bon marché et il multiplie les soirées en mettant soigneusement de côté tout l'argent qu'il peut. Néanmoins, le jeune homme ne peut résister à son goût pour les tenues voyantes et il ne manque pas une occasion de se rendre chez les tailleurs pour tenter de négocier des habits dans ses moyens sans succès. Il fait quelques croquis dans un carnet des tenues dont il rêve avec le secret espoir de pouvoir un jour se les offrir. Il griffonne les broderies d'or et d'argent qu'il imagine porter dans des soirées huppées qui rejoignent ses rêves inachevés. En attendant, il prend un soin extrême de son unique habit noir à peu près en bon état.
Florentin se rêve en musicien reconnu et même introduit à la cour, il travaille chaque jour de longues heures durant mais il sait qu'il est loin de toucher au but. Il prend conseil auprès de ses nouveaux amis qui lui conseillent de commencer par se faire reconnaître des bourgeois puis de tenter de toucher des gens de la petite noblesse ou du clergé et de faire son chemin en cherchant toujours à toucher des clients plus fortunés ou bien établis dans le monde. Bien que ce procédé lui répugne, le violoniste songe à Victoire et il sait qu'il doit le faire pour elle. Il se laisse aller un long moment à rêver et il ressort ses partitions qu'il corrige jusque tard dans la nuit.
Dans la taverne où il s'est installé, le violoniste regarde autour de lui, il recherche l'inspiration pour finir un morceau mais il ne trouve pas d'idée aussi il sort. Lorsqu'il croise un mendiant, il lui glisse quelques pièces dans la main en lui souhaitant bonne chance avec un sourire. Il marche un long moment dans la nuit, hésitant sur la conduite à tenir. Il imagine son futur et l'angoisse l'étreint. Toute sa vie, il a craint de vivre dans l'indigence et sa situation financière n'est pas assurée. Il sait qu'il ne peut espérer un héritage et qu'il doit devenir célèbre ou trouver un mécène ou faire un riche mariage pour trouver la liberté à laquelle il aspire. Il a une vision de lui en train de dormir sous le porche d'une église alors que le froid fait rage et il frissonne à cette idée. Le violoniste secoue la tête pour chasser ces mauvaises pensées et il se remet au travail sitôt rentré à l'auberge. Penché sur sa partition, il la corrige à grands traits de plume mais il a beau fredonner encore et encore la mélodie qu'il a en tête, le résultat ne lui plaît pas. Il remonte rapidement dans sa chambre pour prendre de quoi écrire et il remet au propre ce qu'il a déjà retranscrit. Les mains dans le vide, il mime la musique qu'il a créé en remuant les lèvres mais il secoue la tête, le résultat ne lui convient pas du tout. Il voulait quelque chose de chevaleresque et d'ambiance médiévale tout en restant moderne mais il ne parvient pas à ce qu'il veut. Il hésite à jeter les feuillets mais il les range soigneusement en se disant qu'il pourra toujours reprendre son morceau une autre fois. Mélancolique, il feuillette ses partitions inachevées qu'il a soigneusement rangées dans une pochette cirée mais rien ne l'attire et il reste un moment couché sur son lit à chercher ce qu'il doit faire.
- Peut-être que je pourrais me trouver un but. se murmure-t'il.
Il réfléchit un moment. Il veut devenir suffisamment riche et célèbre pour vivre en indépendant. Puis il se souvient de la demeure familiale.
- Qui sait si je ne pourrais pas la racheter un jour ? J'y ai connu les jours les plus heureux de ma vie mais pour cela, je vais devoir travailler dur et épargner beaucoup mais c'est une raison comme une autre de ne pas abandonner.
Les souvenirs l'assaillent et il pleure un long moment en séchant ses larmes aux draps usés. Il repense à ses parents mais il ne cesse de se répéter qu'il doit vivre au jour le jour et se battre pour vivre de son art.
Après quelques heures d'un sommeil agité, il s'habille pour sortir et il se met en marche vers son but. Il se rend dans un petit château où il a appris que le châtelain est mélomane et il se présente à la porte.
- Bonjour, jouez-nous donc quelque chose.lui dit le maître des lieux qui supervisait la rentrée de tonneaux dans la cour.
- Qu'est-ce qui vous ferait plaisir, mon seigneur ?
L'homme couvert de bijoux dans la fleur de l'âge hausse les épaules en se penchant sur son livre de compte. Florentin réfléchit un moment et il décide de se risquer à jouer quelques morceaux de sa composition dans l'espoir d'avoir un avis constructif de la part d'un potentiel client sur son travail. Il commence à jouer et il oublie bientôt son public laissant la musique l'emplir tout entier. Il est tour à tour chevalier, marin et héros antique. Ses pieds dansent en mesure et ses doigts volent sur les cordes tandis que son archet mord les cordes d'argent avec avidité laissant les notes s'envoler. Essoufflé, il finit par s'arrêter et il cherche du regard son interlocuteur.
- Je suis derrière vous ! rit l'homme.
- Je suis désolé, je...
- Vous m'aviez tout à fait oublié. dit-il avec un sourire. Les âmes artistiques ont un pied dans ce monde et un autre dans un monde étranger aux personnes plus terre-à-terre. Avez-vous un abri pour la nuit, jeune homme ?
Le musicien rougit et il range son instrument pour échapper au regard de son interlocuteur.
- Non, je n'ai nulle part où aller.
- Mon valet va vous mener aux cuisines et vous trouvera un lit pour la nuit. Peut-être aurons-nous le bonheur de nous recroiser demain matin?
Le châtelain frappe dans ses mains et un jeune valet au visage couvert de taches de rousseur sous ses épais cheveux roux foisonnants le conduit à la cuisine où le musicien trouve un solide repas avant que le valet ne le mène dans un minuscule réduit où un lit l'attend. Après avoir déposé ses affaires, le jeune homme quitte le château pour se promener aux alentours. Il ne revient qu'à l'heure du souper qu'il avale rapidement dans la cuisine où un feu flambe dans l'immense cheminée puis il rejoint son lit où il s'endort aussitôt, épuisé. Le lendemain matin, il s'éveille tard et il apprend que le châtelain a quitté les lieux tôt le matin. On lui donne une bourse pleine qu'il empoche en quittant les lieux. Quelques minutes plus tard, il se tient debout aux portes de la propriété, il hésite entre rejoindre la capitale ou de tenter de rejoindre sa région natale dans l'espoir de renouer des connaissances. Il décide de tenter sa chance dans la capitale une nouvelle fois et de rejoindre sa région d'origine s'il échoue.
Un matin de novembre, le musicien se réveille avec un mal de gorge qui l'embarrasse au plus haut point.
- Je suis décidément fragile de la gorge ! Je suis rarement malade mais ma gorge s'enflamme souvent que ce soit à cause de maladie ou de douleurs. C'est à croire que mon corps tente de me faire comprendre que je ne ferai jamais un bon chanteur ou un bon orateur. Je me demande d'où peut bien me venir cette faiblesse que jamais un médecin n'a pu expliquer. songe-t'il en nouant une chaude écharpe de laine autour de son cou en soupirant.
Frissonnant, le musicien se recouche et il réfléchit. L'hiver est là et il juge qu'il ferait aussi bien de rester dans la capitale. S'il ne trouve pas les contrats qu'il espère, il remontera jusqu'en Bretagne dans l'espoir d'avoir plus de chance. Mais son cœur lui dicte que la capitale lui offrira des opportunités et des rencontres utiles pour l'avenir. Quelques jours plus tard, le jeune homme loue un cheval qu'il dirige vers Versailles à toute allure.
Quelques jours plus tard, il se présente dans la capitale couvert de poussière et il trouve rapidement une auberge où s'installer. Lavé et changé, le musicien se sent prêt à affronter le monde.
- Tu ne peux pas échouer, ton destin est ici, tu l'as toujours su. Mais comment être invité auprès des puissants ? se demande-t'il en nouant sa cravate de dentelle.
Le violoniste hausse les épaules et il décide de s'accorder une première journée de flânerie.
Le soir est tombé et Florentin marche dans la nuit, il ne parvenait pas à dormir, aussi, il a décidé de sortir malgré le froid hivernal. Il frissonne et il ramène son manteau autour de lui.
- Je me suis perdu ! J'avais la tête ailleurs, une fois de plus... se dit-il en relevant la tête.
Le jeune homme tente de s'orienter sans succès et il s'engage dans une venelle inconnue. Il espère qu'elle débouchera dans un endroit qu'il connaît, lui permettant de regagner son logis. Le quartier lui semble un peu plus familier et il débouche bientôt sur une place où il reconnaît la maison où vit
un maître de musique qui a ses entrées auprès du roi.
- Dire que j'ai eu l'audace de demander à ce qu'il me reçoive. Certes, il ne joue pas mieux que moi mais il a su trouver les bonnes personnes.
La jalousie submerge le violoniste mais il se contient. Il sait qu'il ne doit pas laisser libre cours à sa nature mélancolique et que ces sentiments qui rongent son âme en cet instant ne l'aideront pas dans son projet.
- Je dois travailler plus dur pour construire ma carrière, c'est le seul chemin vers la cour et les honneurs que j'espère mériter. Ou tout au moins vers une relative aisance. murmure-t'il dans la nuit.
Il médite un moment en s'orientant dans les rues pavées et lorsqu'il reconnaît l'enseigne de l'auberge où il s'est établi, il soupire de soulagement. Frigorifié, il s’engouffre dans le bâtiment et il monte à sa chambre. Un long moment, il reste à sa fenêtre, regardant la neige qui s'est remise à tomber sur la ville. Le jeune homme sourit doucement ; depuis quelques temps, il espère s'offrir un costume marron brodé au fil d'or mais il sait que c'est une folie qu'il ne peut se permettre. Les nombreuses esquisses qu'il a faite ont fini au feu et avec un nouveau soupir, le musicien se remet au travail, un peu réchauffé. Il met au propre des partitions durant de longues heures et il s'endort à sa table de travail. Il est minuit passé depuis de nombreuses heures lorsqu'il s'éveille, la chandelle s'est consumée et il tâtonne un moment dans l'obscurité pour se repérer. Les yeux ouverts dans le noir, il se demande ce que les musiciens bien en cour ont de plus que lui. Souvent, une plus haute naissance et une plus grande fortune, il le sait ainsi qu'un talent plus grand mais il n'est pas certain que ce soit un obstacle insurmontable pour atteindre ses rêves. Un contretemps fâcheux tout au plus. Avec application, il enduit ses poignets d'une préparation achetée chez un apothicaire pour soigner ses articulations douloureuses qui se sont rappelées à lui au cours de son voyage.
- Tu as les poignets fragiles, tu sais que tu dois en prendre soin mais si tu perds ton remède à tout bout de champ, tu vas te ruiner surtout si tu attends d'avoir mal pour te procurer de quoi soulager ta douleur. Au moins, tu as eu le bon goût d'apprendre la formule par cœur pour être en mesure de la restituer chaque fois que tu en as besoin. Il est temps de dormir mon vieux, tu sais qu'il est tard... Demain, demain, tu dois affronter Versailles, cette ville doit bien avoir une petite place pour toi. Même si ça te demande des sacrifices, tu sais que tu as bien fait de monter à la capitale. songe-t'il en se glissant dans le lit en chantonnant.
La pensée des nouvelles de gloire qu'il pourra donner à Victoire l'accompagne alors que le sommeil le prend.
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