Dans la pièce insonorisée, Apollonia prépare l'instrument avant de le caler contre son épaule. Elle prend une longue inspiration et elle ferme les yeux. Durant de longues minutes, elle se concentre,l'archet levé comme pour battre la mesure puis elle approche la mèche de crins synthétiques des cordes. Les cordes vibrent et transmettent le son au reste de l'instrument qui s'épanouit dans la pièce presque nue. Étonnée, la jeune femme fronce les sourcils avant de jouer un air simple qu'elle connaît par cœur. Puissant, le son fait vibrer les parois d’ébène sous l'impulsion des cordes d'argent. Le son déplaît à la musicienne mais après quelques essais, elle trouve quelques mélodies qui conviennent mieux à l'instrument.
En chantonnant, la violoniste farfouille dans la boîte où sont entassés des pièces électroniques jusqu'à mettre de côté une dizaine de sourdines transparentes laissant entrevoir des circuits imprimés qu'elle place sur le chevalet. Lorsqu'elle met les cordes en mouvements les vibrations des fils d'acier activent la dynamo de l'amplificateur qui modifie le son qui le traverse.Le violon proteste, la musique latine le fait hurler et Apollonia retire précipitamment l'appareil avant d'en tenter un nouveau.
- Dommage, nous aurions pu tester de nouvelles choses, tous les deux ! dit Apollonia dans un sourire. Mais je suis sûre que ceci va te plaire bien plus que ça !
En effet, les modulateurs d'irlandais, de boléro et de classique qui purifient le son émis par l'instrument en en modifiant la fréquence semblent convenir au violon. La musique s'élève dans l'air et la musicienne joue le même morceau avec les différents appareils pour en mesurer les différences. Elle remplit une fiche qu'elle transmet via son agenda électronique et elle les emprunte pour faire des essais chez elle, au calme et là où le violon se montre le plus réticent à jouer normalement. Puis elle tente de changer de cordes pour voir ce qu'elle peut obtenir de l'instrument mais le violon semble se cabrer à cette éventualité. Il semble refuser de coopérer et les cordes refusent de vibrer correctement malgré différents serrages. Blême, la jeune femme tente de se persuader que la température de la pièce ou la moiteur de ses mains sont les seules responsables de ces incidents mais elle remonte rapidement les cordes avec difficulté tant ses mains tremblent. Incapable de travailler plus longtemps dans ces conditions, elle quitte les lieux d'un pas vif.
De retour chez elle après avoir acheté à déjeuner, Apollonia se dit qu'elle a mal interprété les réactions de l'instrument. Son timbre particulier et surtout son étrange caisse de résonance a mal réagi et les sons produits ont donné des résultats imprévisibles. Le jeune femme envoie un message à son compagnon pour savoir s'il a besoin de quelque chose au magasin de musique mais il lui dit n'avoir besoin de rien. Elle sourit et elle relève ses cheveux en un chignon compliqué avant de sortir.
Dans l'immense magasin dédié à la musique sur quatre étages, la jeune femme flâne. Elle interroge plusieurs vendeurs mais personne ne connaît le premier propriétaire du violon, l'insaisissable Florentin Leroy lui échappe sans cesse. Intrigués, les vendeurs fouillent dans leurs catalogues pour trouver la réponse qu'elle cherche mais ils ne trouvent nulle mention de l'insaisissable musicien. Apollonia réfléchit longuement devant les amplificateurs et elle hésite.
- Ce violon a été créé au moment de la transition entre le baroque et le classique, ce peut être une piste à creuser.
L'amplificateur baroque en main, elle fouille dans les partitions avant de trouver les programmes et les livres qu'elle cherche. Elle court pour rentrer au plus vite, persuadée qu'elle est sur la bonne voie. Son allégresse et son impatience se transmettent à l'instrument alors qu'elle met les amplificateurs en place. Elle déchiffre les partitions, les sourcils froncés en faisant tinter les cordes du doigt.
- On y va ? dit-elle, l'archet levé.
L'instrument répond à sa demande et il sonne comme jamais, Apollonia est un peu fâchée qu'il donne le meilleur de lui même sur une musique classico-baroque qui a peu d'amateurs à son époque mais elle étudie les sonorités de l'instrument et le rythme des mélodies pour voir ce qu'elle peut en tirer. Le conservatoire ne manque pas de compositeurs de talent en manque de reconnaissance et de contrats, elle estime qu'elle pourrait trouver un collègue intéressé pour lui créer quelques morceaux tout spécialement pour ce violon.
Satisfaite, elle examine le violon une dernière fois avant de le ranger. C'est alors que la marque « Luc. Méphis. A.1750 » lui saute aux yeux ; gravée en caractères très fins au fond du violon, il est presque invisible.
- Luc Méphis ? C'est une piste pour retracer l'histoire du violon mais ce luthier m'est inconnu. songe-t'elle en griffonnant le nom sur un carnet.
Le soir venu, elle est à un concert avec ses amis et elle parle de la mystérieuse marque.
- Méphis ? Il est vrai que ça sonne égyptien ou grec. Il y a un mot latin, mephitis, une odeur pestilentielle qui y ressemble. Du moins, c'est l'idée si je me souviens bien.
- Tu crois vraiment qu'un homme ou une femme pourrait porter un tel nom ? s'étonne la musicienne
- Les violons viennent d'Italie, berceau du latin et ce n'est pas très loin de la Grèce.
Léontin sirote son cocktail en guettant la réaction de son amie qui semble absorbée dans ses pensées.
- Tu as sans doute raison. Florentin Leroy semble avoir été le premier propriétaire de l'instrument, du moins, les dates correspondent. A cette époque, je doute qu'il soit aller chercher un violon hors d'Europe et la probabilité qu'un luthier venu d'aussi loin pour s'installer en France est mince. Il pourrait fort bien être italien et éventuellement grec. Mais je ne trouve pas sa trace, ce qui m'étonne. Je veux dire qu'un tel instrument coûte cher et qu'un savoir-faire particulier a été utilisé pour le créer. Ce luthier avait une haute technicité et une parfaite connaissance de matériaux rares et précieux. Il n'était pas donné à tout le monde de travailler de l'argent et de gros morceaux d'ébène qui est un bois fragile. Il devait être très sollicité et ses services se payer fort cher. Je devrais trouver des traces de ce facteur d'instrument. Or ce n'est pas le cas. Et le nom de famille Leroy reste commun.
- Il est peut-être tombé en disgrâce après avoir fâché un grand personnage ? avance Giuseppe.
- Peut-être...Et puis pour acheter un tel instrument, ce Florentin Leroy devait être fort riche, il a forcément laissé des traces à moins que ce ne soit qu'un amateur de la bourgeoisie qui a fait une commande spéciale par caprice ou par goût de la musique. Peut-être que c'était un riche mécène qui prêtait le violon à des artistes qu'il protégeait ? Qui sait si par modestie, il n'est pas resté dans l'ombre en poussant dans la lumière des artistes qui sont aujourd'hui reconnus ? Je voudrais savoir d'où vient cet instrument, il a des réactions étranges que je ne m'explique pas. dit-elle sans entrer dans les détails pour ne pas effrayer ses amis.
Le lendemain, après une nuit agitée, Apollonia prévient son compagnon qu'elle va rentrer tard car elle doit faire des recherches. Le pianiste ne dit rien, il doit répéter pour un concert pour le millénaire d'une église de la région, il est bien aise d'être tranquille pour la journée seul avec leur chat. Dans l'immense bibliothèque du conservatoire, Apollonia cherche, fouille, tourne les pages d'ouvrages anciens à la recherche d'un indice. Puis elle s'installe face à un ordinateur libre et elle liste avec méthode les volumes qui l'intéressent avant de faire des recherches par mot-clé dans les livres numérisés qu'elle a sélectionné. Elle ne trouve pas trace du luthier, le Luc Méphis qui l'intrigue tant et elle désespère ; elle pourrait se tourner vers les bases de données de pays étrangers mais elle est convaincu que l'instrument est français après avoir rapidement parcouru la base de données de Grèce. Le seul renvoi qu'elle trouve est la damnation de Faust, elle note l'idée sur son carnet. Peut-être qu'il s'agit d'un surnom, un paria pourrait avoir voulu signer ainsi son ostracisme en adoptant un surnom honni à l'époque. Le propriétaire n'aurait alors regardé que le talent de l'artisan sans se soucier de sa réputation. Nerveuse, la jeune femme se dirige vers la bibliothécaire.
- Bonjour, je voulais savoir si vous aviez d'autres ouvrages. Je veux dire, les archives. J'ai un instrument spécial et je cherche un compositeur qui pourrait avoir composé pour lui. Ou la trace du luthier qui l'a fabriqué.
- Vous voulez dire qu'il aurait composé spécialement pour un instrument ? l'interroge la vieille femme, les yeux ronds. En règle générale, on se souvient des compositeurs et non de leurs instruments...
- Oui, il a un timbre vraiment spécial, surtout pour l'époque, je n'en ai jamais vu de pareil et il mérite de retrouver ses lettres de noblesse. Le répertoire de l'époque ne lui convient pas tout à fait et mes tâtonnements sont lents. Cet instrument a quelque chose de spécial, vous comprenez ?
- Je comprends. J'ai été musicienne moi aussi, je jouais du hautbois et je sais ce que c'est, chaque instrument est unique. On s'y attache. Venez avec moi, je vous préviens c'est un labyrinthe mais les archives sont toutes numérisées, vous finirez par trouver ce que vous cherchez...Si vous trouvez les bons mots-clé.
La femme mince vêtue d'une longue robe noire qui accentue sa maigreur remonte ses lunettes sur son nez et elle précède Apollonia dans la réserve au fond de la pièce, un trousseau de clé électronique à la main. Elles pénètrent dans une petite pièce mal éclairée.
- C'est ici que nous gardons les serveurs qui contiennent l'intégralité de nos collections passées et présentes numérisées ainsi que les numérisations des documents prêtés par d'autres conservatoires ou des mécènes depuis le milieu du siècle dernier, je vous laisse. N'hésitez pas à m’appeler si vous avez besoin de moi. Les ordinateurs sont très lents par rapport aux autres, leur serveur est très chargé ; c'est pour cela que nous avons allégé le serveur que nous utilisons d'ordinaire.
La violoniste remercie la bibliothécaire et elle s'assied face à l'ordinateur. Bientôt, elle se plonge dans les méandres des archives numériques et elle finit par trouver ce qu'elle cherche. Elle rit en déchiffrant les partitions.
- Florent Leroy, je ne suis guère étonnée que ton nom ne soit pas parvenu jusqu'à nous. Qu'as-tu donc composé ?
Elle télécharge tout le répertoire et elle cherche le logiciel de reconnaissance de notes dans lequel elle entre le fichier avant de choisir le violon. La mélodie débute et elle tend l'oreille vers l'écran pour mieux entendre. Après avoir écouté quelques morceaux de la trentaine de partitions en sa possession, Apollonia sourit. Elle a le sentiment de toucher au but. Les morceaux si particuliers n'étaient certainement pas au goût de l'époque et elle remercie la providence que ces morceaux ne soient pas volatilisés dans les abîmes du temps. Elle tente d'imaginer ces airs joués par son instrument et elle se dit que ça conviendra. Elle ne voit pas l'ombre mince derrière elle qui sèche ses larmes d'une main tremblante en essayant de réprimer ses sanglots sous le coup de l'émotion d'apprendre qu'une partie de sa musique a survécu à sa mort et d'entendre sa musique pour la première fois depuis quatre siècles.
Dans le métropolitain aérien, la violoniste trépigne d'impatience et à peine rentrée chez elle, elle court s'enfermer dans la pièce insonorisée. Elle prend la première partition qu lui semble accessible rapidement et elle la lit d'un coup d’œil pour se donner une vague idée du morceau avant de mettre son instrument en place sur son épaule. Lorsque les premières notes s'épanouissent, le violon tremble. Surprise, Apollonia se dit qu'elle a rêvé, nerveuse et impatiente d'entendre cette musique oubliée. Elle recommence et le violon semble s'abandonner entre ses mains pour la première fois. Il se livre à elle et ils ne font plus qu'un. La joue contre l'instrument, elle semble bercer le morceau d'ébène de la main qui tient le violon ; la main qui tient son archet paraît caresser les cordes en un mouvement léger. En communion avec l'étrange objet, Apollonia voit tout son potentiel et elle songe qu'elle doit l'apprivoiser, le monde doit l'entendre. Lorsqu'elle range l'instrument, elle lui murmure « Le monde ne peut rester sans te connaître, tu es unique et merveilleux ; faisons équipe. ». Le violon frémit dans sa boîte et si la musicienne n'entend pas les cordes frémir, c'est parce qu'elle empoigne la sacoche à cet instant précis en chantonnant.
Dès lors, l'instrument change et se montre moins capricieux, les partitions de Florentin Leroy mettent en valeur le timbre particulier du violon et la jeune femme décide de lui redonner ses lettres de noblesse. Elle fait part de sa découverte à la direction du conservatoire et il est décidé qu'une série de concert serait organisée pour faire redécouvrir le compositeur et mettre le violon en avant.
Le conservatoire ne manque pas de compositeurs de talent en manque de reconnaissance et de contrats, la jeune femme espère trouver quelqu'un pour lui créer quelques morceaux mêlant classique et baroque. Dans le réfectoire où elle déjeune avec ses collègues, elle hésite sur la marche à suivre. Elle passe ses connaissances en revue avant de jeter son dévolu sur un jeune compositeur qui aime mêler les influences. Elle lui envoie un email afin de lui soumettre sa proposition, pleine d'espoir d'avoir fait un pas pour apprivoiser son étrange violon. Puis Apollonia décide de se rendre dans la bibliothèque du conservatoire pour faire quelques recherches. Durant des heures, elle passe en revue des centaines de documents numérisés, sans succès. Alors qu'elle allait quitter les lieux pour rentrer chez elle, une référence à un violon noir attire son regard.
« 8 mars 1859
La légende du violon noir
Un étrange violon sévit depuis plusieurs mois dans la ville de Paimpont. Le « violoñs du » comme on l'appelle traîne une sombre réputation depuis son arrivée chez monsieur Sindor. Mort, dépression, phénomènes étranges accompagnent l'instrument depuis son apparition dans la maison du négociant qui, superstitieux, cherche à le vendre pour une somme modique à toute personne intéressée. ».
Le reste de l'article s'est perdu dans les limbes du temps mais Apollonia n''a aucun doute, il s'agit bien du même instrument. Prise de tremblements, elle l'imprime avant de ranger le document dans son sac et de quitter les lieux.
- Ce n'est pas la première fois... Je le savais.
De retour chez elle, la jeune femme regarde un long moment la tour Eiffel qui brille dans le crépuscule. Elle se demande ce qu'elle doit faire et surtout ce qu'elle doit dire à Giuseppe mais elle parvient pas à se décider.
- Aïe !
Apollonia met son doigt dans sa bouche, elle vient de se blesser avec la chanterelle du violon qui lui a fait une profonde coupure à l'index. Elle s'interroge, comment a-t'elle pu se blesser aussi profondément avec une simple corde de métal ?
– Tout va bien ?
Elle se tourne vers Giuseppe qui vient d'entrer et elle lui montre son doigt qui commence déjà à se refermer.
- Oui, je me suis blessée mais ce n' est pas grave. Tu voulais quelque chose ?
- Je me demandais... Tiens.
La jeune balaie du regard la partition que son compagnon vient de poser devant elle et elle relève la tête pour interroger le jeune homme.
- C'est quoi ?
- Un duo.
- Pour nous deux ? Toi au piano et moi au violon ?
- Exactement... lui répond le jeune homme en la regardant avec intensité.
- Tu as composé ça pour nous ?
- Je ne suis pas compositeur, un collègue qui me devait un service l'a écrit pour nous. Je m'étais dit qu'un air rien qu'à nous avait quelque chose de romantique.
La violoniste sourit et elle répète les notes à voix basse pour s'imprégner des notes.
- Nous pouvons toujours essayer de voir ce que ça donne. dit la jeune femme en posant la feuille sur le porte-partition.
La tête ailleurs, elle n'a pas envie de perdre du temps àsatisfaire la lubie de son compagnon mais elle obtempère pour leur faire plaisir. Elle étudie un moment la partition en mimant les notes qui composent le morceau pour se faire une idée. Puis elle coule un regard vers Giuseppe et elle empoigne son violon pour jouer le morceau d'abord avec hésitation puis avec plus d'assurance.
- Tu es content ?
- Non, enfin, je veux dire que si tu ne voulais pas jouer mon morceau, il fallait me le dire...
- Mais j'ai... joué les notes de ta partition. dit la jeune femme en s'arrêtant. J'admets que j'avais la tête ailleurs mais mes doigts ont joué ce que tu as écrit.
Le cœur de la jeune femme manque un battement quand elle comprend que la tête ailleurs, elle n'est pas rendu compte que si ses doigts ont joué les notes de la partition, le violon n'a pas joué la mélodie escomptée.
- Toi, toi, je te hais à un point que tu ne peux pas imaginer. s'écrie la violoniste en jetant violemment le lourd violon d'ébène sur le canapé du salon.
- Calme-toi, tu veux ? lui répond Giuseppe en la prenant dans ses bras. Que se passe-t'il donc ?
- Ce maudit violon n'a pas joué les notes que j'ai exécutées. Imagine que ça m'arrive en concert ! Que veut-il à la fin ? Et bien sûr, je suis encore liée par contrat.
- D'accord, d'accord, du calme. On sait que ce violon fait des choses bizarres mais on ne peut rien y faire pour le moment. Tu avais peut-être la tête ailleurs ou tu t'es trompée. lui dit-il en la serrant contre lui. Bon, il est l'heure de dîner, je t'emmène manger dehors ?
Apollonia acquiesce et elle lance un regard torve à son outil de travail dont elle ne sait parfois que faire.
Dans un restaurant indien, le couple planifie ses prochaines vacances pour ne pas parler des choses étranges survenues depuis plusieurs semaines. Absorbés dans des guides de voyage électroniques, ils tentent de se mettre d'accord sur une destination sans succès.
- On abandonne. souffle Apollonia en mettant le guide de côté. De toutes manières, quand trouverons-nous le temps de partir quelques jours ?
- En s'organisant bien... Bon, d'accord, on part un week-end là où je veux et un autre dans un endroit que tu auras choisi.
- Oui, le plus dur sera surtout de trouver un moment pour partir. soupire la jeune femme. On en reparlera le moment venu, d'accord ?
Penché sur le destin du violon, le Diable médite sur le parcours de son instrument. Il cherche l'âme errante de Florentin mais il ne la voit pas dans les parages et il regrette car les réactions de l'instrument lorsque son ancien maître est dans les parages sont généralement intéressantes. Depuis plusieurs siècles lorsque l'envie lui prend de s'amuser avec son instrument, il observe avec délectation les réactions de sa création mais il se demande ce qu'il doit faire. S'il se montre juste, il devrait permettre à l'âme de Florentin de trouver la paix, il s'est suffisamment diverti à ses dépens mais il ne peut prévoir les réactions de son violon s'il se trouve privé de son ancien maître.
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