Un matin, Florentin ouvre les yeux et il éclate aussitôt en sanglots. De longues minutes s'écoulent avant que les larmes ne cessent de couler, lui laissant la tête douloureuse.
- Je n'en peux plus, je ne parviens pas à imaginer une amélioration à venir dans un avenir proche. Me voici seul et sans ami ou famille une fois de plus. C'est mon anniversaire, j'ai aujourd'hui vingt-huit ans et me voilà seul et sans un sou vaillant.
Après être resté roulé en boule quelques minutes à pleurer toutes les larmes qui alourdissent son cœur, Florentin se décide à quitter les lieux et de tenter de profiter de sa journée. Il marche dans la ville que la neige semble avoir vidée de ses habitants. Néanmoins, le musicien joue dans le froid un long moment, il repense au jour où il a acheté son instrument un jour semblable à celui-ci.
- Nous en avons fait du chemin, compagnon, non ? murmure-t'il au violon tandis qu'il joue un air mélancolique.
La mélodie se fait caressante et devient douce mais le musicien ne l'entend pas, perdu dans ses souvenirs d'anniversaires en famille.
Après deux heures à jouer dans le froid, le jeune homme a gagné suffisamment d'argent pour s'accorder une journée de détente.
- Tu sais, c'est aujourd'hui mon anniversaire, j'ai vingt-huit ans et...
Le regard perdu dans le vide, Florentin voit sa vie défiler devant ses yeux.
- Et je me sens seul. Allons boire un coup pour fêter ça et peut-être oublier cette morne journée d'hiver.
Son lourd violon sous le bras, il marche un long moment jusqu'à trouver une charmante taverne où il commande un assortiment de soupes accompagnée de pains divers et de vin. Ombre solitaire, il mange sans appétit Ses yeux se perdent au loin et si quelqu'un s'avisait de prêter attention à lui, il se rendrait compte que le beau jeune homme solitaire au fond de la salle est dans un autre monde. Autour de lui, réunis pour son anniversaire, ses parents, la belle Victoire et le petit Hugo lèvent leur verre à sa santé. Avec un timide sourire, le violoniste leur répond avant de vider son premier verre de vin de la journée. Il n'a pas pris la peine de diluer le vin épais qu'on lui a servi et il a l'impression de boire du sang, épais, d'un rouge sombre et légèrement visqueux. Un peu mieux, Florentin quitte les lieux les épaules basses. Dans la rue déserte, il hésite un moment sur l'endroit où se rendre. Il fait froid, ses finances sont au plus bas et il se sent terriblement seul. Un instant, en passant devant une église, il hésite à y entrer mais il renonce, il sait que se rapprocher de ce dieu en qui il ne croit pas ne suffira pas à apaiser sa peine. Il suit les ruelles qui s'entrecroisent, tournant parfois sur une inspiration, il erre un long moment sans but. Il observe autour de lui, plein d'espoir mais nul chat errant avide de caresses ne croise sa route. Las, Florentin finit par s'asseoir sur un banc le long du cours de promenade désert. Il observe un long moment les arbres dépouillés de leurs atours et la fontaine éteinte au centre de l'esplanade. Il tente d'imaginer les lieux en plein été et il sourit à cette idée. Puis il reste assis un long moment, laissant à ses pieds douloureux le temps de se remettre. Ses pensées dérivent vers ses souvenirs et il lutte un long moment pour reprendre le contrôle de son esprit. Il fredonne pour lui-même des mélodies jusqu'à ce qu'il identifie l'une d'elle pour l'avoir jouée en duo à de nombreuses reprises. C'est une des romances qu'il déteste mais qu'il a jouée pour faire plaisir à Victoire. Pour la première fois depuis son départ de la maison de la jeune fille, il s'autorise à penser à elle. Il espère qu'elle a trouvé le bonheur auprès de son époux ; un an et demie a passé depuis son désastreux départ de cette maison où il avait secrètement espéré trouver un foyer passager et il imagine la jeune fille de son cœur en mère heureuse et épanouie. Même s'il espère tout au fond de lui qu'elle a une pensée pour lui de temps en temps. Les larmes mouillent ses cils et il reste là, un long moment à pleurer sur ce banc glacé, priant que personne ne le surprenne ainsi mais l'espérant tout au fond de lui avec l'espoir qu'une main charitable se tende vers lui. Puis il se lève et d'un pas lourd, il se rend dans la première taverne qu'il rencontre sur sa route. En chemin, il passe devant une librairie et il y entre. Ses doigts passent de couverture en couverture, papillons légers voletant sur ces mondes imaginaires. Il reconnaît quelques livres que la bibliothèque de ses parents contenaient et qu'il regrette de ne jamais avoir lus tout comme il reconnaît quelques livres lus chez Victoire et parfois avec elle. L'envie l'étreint de s'offrir un volume pour son anniversaire mais il a beau compter et recompter le contenu de sa bourse, il ne peut se faire ce plaisir. Triste, il quitte les lieux, le dos voûté avant de se décider à trouver un lieu où dormir cette nuit. Dans les bas quartiers, il déniche une auberge où il prend une chambre glaciale et sale. Là, il s'allonge sur le lit et les yeux ouverts, il s'imagine fêter son anniversaire entouré de ses parents, du petit Hugo et de Victoire qu'il ne parvient pas à oublier. Il imagine le repas, le vin, le gâteau confectionné spécialement pour l'occasion et quelques menus cadeaux. Puis les sanglots le secouent et il presse son visage sur l'oreiller à la couleur douteuse pour étouffer ses cris de douleur. Un long moment passe où la souffrance accumulée se déverse à torrents sur le tissu sale. Puis la tête douloureuse, Florentin s'endort un peu apaisé.
Lorsqu'il s'éveille, la nuit est déjà tombée et il se rend dans la grande salle où une maigre foule s'est réunie autour du feu pour fuir les chambres glaciales et mal chauffées. Florentin salue à la ronde et il s'assied sur une chaise libre dans le silence pesant. Mal à l'aise, il finit par proposer de jouer un peu et lorsque les voyageurs le prient de s'exécuter il remonte en courant dans sa chambre pour prendre son instrument. Dans sa hâte, il manque une marche et il tombe dans l'escalier mal éclairé alors qu'il redescendait vers la grande salle. Sa cheville douloureuse semble accepter de supporter son poids sans trop le faire souffrir et il joue un long moment des airs mélancoliques en accord avec ses états d'âme. Inquiet, le jeune artiste observe autour de lui. Il remarque deux ouvriers qui font un bras de fer tandis que leurs collègues prennent les paris et font circuler quelques menues pièces de monnaie ; les autres jouent aux cartes et au jeu de l'oie tout en buvant et en riant. Personne ne prête attention à lui et le violoniste s'assied sur une chaise libre d'où il observe autour de lui. Il scrute les visages dans l'assemblée réunie à la recherche d'un visage amical mais tout le monde l'ignore. Le violoniste soupire bruyamment pour évacuer sa rage et il cesse de jouer pour aller s'asseoir au fond de la salle, seul et ignoré de tous. Il commande du vin et il boit verre sur verre jusqu'à se sentir mal. Puis les larmes aux yeux, il rejoint sa chambre où il se glisse dans le lit tout habillé. Là, les yeux ouverts dans le noir, il observe le rayon de lune qui filtre par la fenêtre dont le jeune homme n'a pas tiré les rideaux.
Le lendemain, le violoniste reprend sa route d'un pas traînant. Le cœur lourd, il ne sait où diriger ses pas et il hésite. Il décide en premier lieu de quitte la petite ville dont il ignore même le nom. Alors qu'il traverse les quartiers bourgeois en observant les façades travaillées, il tombe nez à nez avec le propriétaire de l'une d'elle. Florentin s'empourpre avant de sourire d'un air gêné.
- Bonjour, je suis désolé. Je ne suis pas d'ici et... Je regardais les façades, elles sont joliment travaillées et... Ma foi, cela ravit mon cœur de m'attarder à m'émerveiller de la beauté lorsque je la rencontre sur ma route. Bonne journée !
- C'est un bien joli discours pour dire que vous vous plaisez à observer les façades des maisons. rit l'homme habillé d'un costume vert tendre qui jure avec sa carnation pâle et maladive lui donnant un air chétif. Vous êtes musicien ?
- Oui, je suis violoniste, je joue et je compose.
- Mon fils se fiance bientôt et comme il héritera de ma fortune, je me disais qu'il est de bon ton de célébrer ce jour particulier. Pourriez-vous écrire quelque chose de léger mais en même temps, solennel ? Je n'apprécie guère la troupe de musicien qui vit en ville. Je n'aurais pas à me rendre à la ville voisine à deux heures de cheval pour exposer ma demande.
- Ce serait avec plaisir que je vous rendrais ce service. Pour quand vous faut-il cette musique ?
- Pour dans trois semaines si cela vous sied.
- Ce sera parfait. Et pour le paiement ?
- Le prix habituel pour ce genre de commande. J'organise beaucoup de fêtes et j'ai mes habitudes chez les musiciens de la ville. Bien, revenez dans trois semaines. Bonne journée, monsieur, je suis pressé. Où puis-je vous trouver ?
Le violoniste réfléchit rapidement, il ne peut se permettre de lui indiquer l'adresse de l'auberge où il a logé la nuit précédente et il n'a pas les moyens de s'offrir un logis convenable.
- Je n'ai pas trouvé de logis en ville mais je vous recontacterai rapidement.
Florentin sent le regard de l'homme qui détaille son costume fort heureusement caché par son manteau.
- Bien, je vous donne une semaine et si vous ne revenez pas me voir, je m'adresserai à quelqu'un d'autre. A qui ai-je l'honneur ?
- Monsieur Florentin Leroy, violoniste.
- Ravi d'avoir fait votre connaissance. A la semaine prochaine, je vous attendrai à dix-neuf heures précises. Si vous ne vous présentez pas chez moi, notre accord sera rompu.
- C'est parfait !
Heureux, le musicien sourit et il se dirige vers les bas quartiers pour trouver à se loger. Dans une petite auberge bruyante et mal isolée, il se met au travail. Mais le froid glace ses mains et les murs laissent passer les bruits des pièces voisines. Sans cesse dérangé dans son travail, Florentin tente d'aller travailler au dehors mais le froid de ce mois de janvier le ramène rapidement dans l'auberge où il se met au travail du mieux qu'il peut. Toutefois malgré les conditions difficiles, il parvient à terminer sa composition dans les délais. Insatisfait de sa production mais bien conscient qu'il ne peut faire mieux dans ces conditions, il se rend chez son commanditaire dans son plus beau costume. Le costume noir brodé d'arabesques au fil d'argent est bien trop léger pour la saison et n'est pas adapté à la circonstance mais lorsqu'il s'en rend compte, l'artiste est déjà en route et il n'a pas le temps de se changer.
- Bonjour, je souhaiterais m'entretenir avec monsieur Sittelle. Je suis Florentin Leroy, le compositeur.
- Veuillez vous donner la peine d'entrer dans le vestibule, je vais vous annoncer à mon maître.
- Merci.
Debout dans la petite pièce, Florentin sourit, heureux de retrouver les marques de respect qu'il a connus toute sa vie. Son cœur bat d'un espoir ténu qui ne veut pas mourir ; de nouveau, le jeune homme examine rapidement ses possibilités de retrouver son rang passé. Mais son esprit se heurte à un mur, il sait combien il est difficile de quitter sa classe sociale sans appui solide. Or, il est seul avec ses espoirs. Ses lèvres se crispent et ses yeux se remplissent de larmes qu'il essuie d'un vif revers de main lorsqu'il entend des pas se diriger vers lui.
- Bonjour, je suis ravi de votre promptitude à remplir la mission que je vous ai confié. Pourriez-vous jouer ce que vous avez créé pour moi.
- Bonjour, bien sûr... Monsieur.
Florentin s'exécute et il laisse la musique l'envahir mais au fond de lui son âme est blessée et il espère que son travail sera récompensé comme il se doit. Plein d'espoir, il lève les yeux vers son employeur qui se déclare satisfait et qui tend la main pour récupérer les partitions promises que le jeune homme a achevé de mettre au propre tard dans la nuit avant de quitter les lieux. Interloqué par la froideur de l'accueil, le musicien se tourne vers le valet qui lui tend la bourse promise en échange de ses services sans un regard. La livrée richement ornée du valet qui détaille sans aucune gêne sa mise simple lui rappelle qu'il n'est qu'un domestique dans cette maison ; il n'est qu'une chose qu'on loue pour effectuer un travail. Le violoniste prend son dû et il se retrouve bientôt dans la rue, seul et triste de n'être plus rien, un vagabond, un artiste sans le sou et au mieux, un simple domestique à qui on ne doit nulle considération. Sa bourse pleine posée sur le cœur, Florentin se met à douter de son choix de carrière. Il se sent incapable de devenir un compositeur et un violoniste reconnu et rémunéré en conséquence, il prend conscience qu'il n'est qu'un vagabond sans le sou et que s'il ne trouve pas les bons appuis, il n'a pas la moindre chance de voir sa situation s'améliorer.
Un mois plus tard, alors que le jeune homme commence à songer à quitter la ville, las de jouer sur les places, on toque à sa porte un soir alors que la nuit est déjà tombée.
- Bonjour, je suis le marquis de Sureaurise et mon ami, monsieur Sittelle m'a parlé de vous. Il m'a fait les plus grands éloges à votre sujet et je souhaiterais savoir si vous accepteriez de travailler pour moi.
Intéressé, Florentin demande de plus amples renseignements à son interlocuteur.
- Je souhaiterais un air digne du roi lui-même.
Le violoniste observe l'homme de son âge qui lui fait face. Il note la perruque poudrée scintillant dans la lumière tremblotante des bougies qu'il suppose saupoudrée d'argent et l'habit richement orné qu'il porte. Son mouchoir sur le nez, le marquis paraît déplacé dans cet intérieur modeste.
- Je vois ; pour quelle occasion ?
- Tu es bien curieux, jeune homme. lui répond le noble d'un ton sec.
- Je souhaite juste mieux appréhender la tâche que vous envisagez de me confier. Je crois comprendre que vous souhaitez un air solennel et travaillé.
- Certes. Et pas trop long. Mon hôte sera ravi du geste mais sa patience est...limitée. Vous avez deux semaines.
- Deux semaines ? Mais je n'aurai jamais le temps...
- Vous serez généreusement rétribué pour vos services et vous pourrez quitter ce bouge qui vous sert de logis. Un de mes serviteurs viendra vous trouver. Bonne journée.
L'homme pose un regard froid sur Florentin qui ne peut refuser une telle proposition malgré l'impolitesse et le mépris manifeste de son interlocuteur qui remet son mouchoir parfumé sur son nez en quittant la pièce d'un air dégoûté.
Le violoniste s'incline, il n'est pas en mesure de refuser une telle offre et il se met aussitôt au travail. Assis à sa table de travail, il recherche l'inspiration deux jours durant. Il se promène longuement dans la ville malgré la neige en ce mois de février particulièrement froid. Mais il se rend rapidement à l'évidence, cette commande ne fait pas battre son cœur. Non que le sujet ne l'intéresse pas mais les mauvaises manières de son commanditaire le rebutent. De guerre lasse, une semaine avant l'échéance fixée, il examine longuement ses compositions inachevées et il en choisit une qui lui semble suffisamment solennelle pour servir de base. Il l'avait imaginée comme un air religieux mais il estime que la musique retravaillée conviendra. Jour et nuit, l'échéance qui se rapproche et les conséquences de son inaction le mettent au bord des larmes. Un matin, il se lève dans la solitude de la petite chambre, la tête vide. L'inspiration l'a fui et il se force à aligner les notes, piochant ça et là des bribes de ses anciennes créations dont il a toujours gardé copie quand il ne les brûlait pas. Le résultat est imparfait mais il espère qu'il pourra faire illusion malgré tout. Sans force, il sait qu'il n'est pas capable de faire mieux.
Le jour de rendre sa composition approche et le violoniste a honte de sa production, il ne peut décemment pas présenter son œuvre au noble, sa réputation est en jeu et son éloge à la gloire du roi ne fera pas l'affaire dans une cour petite ou grande. Rouge de honte et malade d'inquiétude, il se désiste par messager auprès de son commanditaire en fin d'après-midi. Tremblant, il n'a pas eu le courage de se rendre en personne dans la demeure du noble et il attend la réaction de son commanditaire assis sur le lit de sa chambre solitaire et froide. En pleine nuit, alors que le jeune musicien commençait à se rassurer, on tambourine à sa porte. Florentin se réveille en sursaut et il n'a pas le temps de comprendre ce qui se passe qu'il se sent empoigné par des mains fortes. Florentin se retrouve rapidement maintenu au sol sur le parquet usé et sale de sa chambre.
- Qu'as-tu fait de ma composition ? demande une voix hautaine.
Devant ses yeux, il voit des chaussures de bonnes factures et aux boucles richement décorées.
- J'attends !
Le bout d'une canne lui rentre dans le dos et la douleur le fait grimacer.
- Je ne suis pas parvenu à un résultat satisfaisant. Je n'ai pas osé la rendre en l'état. grimace Florentin soudain apeuré.
Une sueur glacée commence à couler dans son dos et il frissonne de peur et de regret de s'être laissé aller ou de n'avoir pas tenté de négocier un délai voire de transmettre son travail inachevé.
- Où est la musique pour laquelle je te paie mieux que tu ne le mérites ?
- Sur la table.
- Joue, manant ! dit le noble en s'asseyant sur le lit, son mouchoir sur le nez.
Libéré, Florentin s'exécute en tremblant ; son archet malhabile écorche quelques notes mais le noble qui fait les cent pas, les mains croisées derrière son dos ne relève pas ses erreurs. Enfin, le musicien égrène ses dernières notes et soulagé, il songe que tout ceci ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Le noble tend sa main gantée vers lui et lui arrache ses partitions qu'il roule soigneusement avant de lui jeter son dû. En quittant la pièce, il referme la porte avec un regard vers les sbires qui l'accompagnent.
- Apprenez à ce manant à respecter sa place en ce monde.
Florentin se sent soulevé de terre et un coup dans le menton l'envoie vers le lit dont sa tête heurte le montant. De nouveau, le jeune homme se sent soulevé avant d'être jeté sur le matelas puis un genou appuie sur le bas de son dos avec force. Il sent sa colonne vertébrale ployer sous la pression et il grimace de douleur, craignant de voir les vertèbres céder sous le poids qui lui fait mal. Une lame se colle contre sa gorge tandis qu'on lui agrippe avec violence les cheveux pour tirer sa tête en arrière.
- La prochaine fois que l'on me demande de m'occuper de ton cas, je te tranche la gorge. lui murmure l'homme à l'oreille avant de le relâcher.
Blême, Florentin acquiesce. Il fond en larmes une fois seul et il refait ses bagages avec frénésie. Son sac sur l'épaule, il quitte la ville au plus vite le dernier jour du mois de février. Le musicien remarque que le temps semble s'adoucir et il souhaite y voir un bon présage pour l'avenir.
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